Compte-rendu deS TRAVAUX
Le compte rendu général des États Généraux (EG) du FLE-FLS se fait ici au moyen du compte rendu de sa plénière finale (mardi 17 janvier 2006 de 14 h 30 à 17 h 30), cette dernière ayant donné lieu à la communication du compte rendu des activités des trois ateliers.
Cette plénière finale a été animée par la Présidente du comité d’organisation des États Généraux, Chantal Forestal, et Christian Puren, président de séance.
Christian Puren rappelle les objectifs de la plénière finale :
prendre connaissance des synthèses des trois « plénières d’atelier » (chacune d’elles a été élaborée le matin à partir des bilans de ses trois « sous-ateliers correspondants ») et à partir d’une réflexion globale sur ces trois synthèses :
décider des actions à mener à court et moyen terme ;
et décider des formes et moyens de suivi de ces États Généraux (EG).
Synthèse de l’atelier I « Publics, besoins et dispositifs »
Synthèse de l’atelier II « Formation et formateurs »
Synthèse de l’atelier III « Métier : débouchés et emplois »
Discussion finale
Suites, propositions, actions…
Au-delà de nos conflits, il s’agit maintenant de réfléchir aux suites possibles de ces États Généraux. Il est impossible de produire un texte ou une motion aujourd’hui mais ce texte sera produit rapidement et soumis aux réactions des participants. En attendant, il faut se donner des priorités :
se rassembler
Les Assises, puis les États généraux, c’est le début d’un
mouvement social. Nous pouvons créer des rapports de force.
Nous devons nous rassembler sur les valeurs qui nous réunissent et qui
représentent des enjeux politiques. Notre métier, c’est l’action citoyenne et
pas uniquement l’action sociale.
n’oublier personne
Il semble qu’il y ait un décalage entre les échanges en sous ateliers et les synthèses, qui ressemblent trop à des revendications syndicales. L’accent a été mis sur le statut de l’enseignant du FLE/FLS et le public des migrants a été oublié.
Nous devons diffuser un rapport détaillé des États Généraux. Le comité d’organisation va se transformer en comité de rédaction. Une consultation avec les responsables d’ateliers et sous ateliers est nécessaire afin de superviser les documents finaux. On laissera du temps aux participants pour réagir, enrichir les documents. Des amendements doivent pouvoir se faire en ligne, sur site(s).
Il faut qu’au final, chacun des participants puisse disposer d’une synthèse à adresser à ses propres interlocuteurs qui sont très différents.
s’organiser
Le comité d’organisation de ces États Généraux va s’organiser
en comité de suivi. Il pourra s’étendre, aux syndicats, aux associations, aux
institutions… Il va se donner des délais. Il va organiser une réunion
intersyndicale. Un site tiendra au courant des actions menées.
Mais le comité ne peut fédérer des envies, de l’énergie. Il faut créer une
coordination qui proposerait un maillage régional, qui pourrait constituer un
lobby, important en particulier en période pré électorale. Il faut trouver,
désigner un interlocuteur par région c’est très important. Un forum spécial «
contact » va être ouvert pour récupérer les nom, prénom, adresse électronique,
fonction, contact professionnel de chacun. Une coordination à l’échelle du
département plutôt que de la région, c’est aussi important, le maillage sera
plus serré. Il y a des actions à mener à l’échelle locale également.
Il faudrait aussi pouvoir faire le suivi des étudiants de master au niveau local.
analyser la composition du public des États Généraux
Qui est venu, mais surtout qui n’est pas venu. Nous n’étions pas moins nombreux qu’aux Assises (les États Généraux se déroulant sur deux jours, certains participants sont venus le lundi, d’autres le mardi) mais il y avait de nombreux absents…
trouver des moyens de communication
Il faut se donner des moyens performants. Les sites doivent être dynamiques. Des professionnels doivent s’en occuper. On pourrait recueillir des récits d’expérience professionnelle sur site, créer des blogs, des forums. Attention, c’est lourd à gérer et est-ce consulté ?
Il faudrait d’abord mettre de l’ordre dans l’information. Division par boîtes, par ateliers, par sous atelier en créant des salles. Avoir des responsables d’analyse sur le site pour faire remonter les informations.
agir
Il nous faut toucher le public et les médias.
Les lois et projets de lois de ce gouvernement mettent en miettes le peu d’actions que l’on avait réussi à mettre en place. Le CAI (Contrat d’accueil et d’intégration) est une remise en cause de ce qui existait. Mais aussi la loi sur l’égalité des chances, la loi sur l’entrée, le séjour et le droit d’asile des étrangers, le projet de loi de droit à la langue pour les étrangers… Nous devons prendre des positions politiques.
D’un point de vie « médias », en période pré électorale, nous pouvons mener un travail de communication.
On peut envisager une semaine d’action bientôt. On pourrait profiter de la semaine de la francophonie (semaine du 20 mars). C’est un événement médiatique, intéressant pour sensibiliser les médias et les politiques.
Sinon, le salon de l’éducation a lieu en novembre.
Nous sommes tous engagés c’est de notre responsabilité de travailler pour notre secteur et personne ne doit se sentir exclu.
Au cours de la discussion finale de la plénière n’apparaît aucune remise en cause des propositions d’actions faites dans les différents ateliers, et on peut donc les considérer comme validées.
Cette discussion finale fait apparaître les nouveaux points suivants, ou un accent particulier mis sur les points suivants :
− Le maintien des contacts et la constitution de réseaux entre les participants à ces EG, et leur élargissement à tous les acteurs de terrain. D’où la création d’un « Comité de suivi » de ces EG (certains préfèrent le terme de « Coordination »), l’élaboration d’une liste des participants à ces EG avec [nom, prénom, institution d’exercice, domaine de travail et type de mission, adresse électronique] pour que les collègues puissent se regrouper et envisager des actions au niveau régional voire départemental, l’ouverture d’un site de suivi de ces EG [site ouvert à la date de rédaction de ce compte rendu :
http://fle-fls.forumpro.fr] pouvant recueillir dans les semaines qui viennent des contributions complémentaires par rapport aux comptes rendu des différents ateliers mais recueillant aussi des expériences professionnelles qui seraient utilie pour la construction d’un « référentiel professionnel du professeur de FLE-FLS ».− L’impulsion d’un projet de loi sur le « droit à la langue ».
− L’organisation d’une semaine d’action qui serait couplée avec la semaine de la francophonie.