La lettre de la SIHFLES
ISSN 1253-1959

n° 52 - janvier 2004

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Le nouveau bureau de la SIHFLES présente à tous les membres de la Société ses meilleurs vœux pour l’année nouvelle. 
Que 2004 soit pour chacun de vous une année heureuse, féconde et pétillante !

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Dans ce numéro :

Rappel. 
Pensez à envoyer vos propositions de communication pour le colloque de Valence le plus rapidement possible à Brigitte Lépinette (Brigitte.Lepinette@uv.es). Le descriptif du colloque est consultable ci-dessous;

Pour toute information à faire paraître dans la Lettre de la SIHFLES, s'adresser au secrétaire général de la SIHFLES, responsable de cette publication. Courriel : berre.michel@tiscali.be ou Michel.Berre@umh.ac.be


Siège de la SIHFLES :

Ecole normale supérieure Lettres et Sciences Humaines
15 Parvis René Descartes

F- 69007 LYON


La SIHFLES au singulier : 
Henri Besse

Henri BesseAncien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud (1961-1965), agrégé de lettres modernes (1965), Henri Besse a enseigné à l’Université de Saint-Andrews (Royaume-Uni, Écosse) et à l’Université du Caire (Égypte). Devenu enseignant-chercheur à l’ENS de Fontenay/Saint-Cloud, il a dirigé le Centre de Recherche et d’Étude pour la Diffusion du Français (CRÉDIF) de 1989 à 1992, avant de devenir maître de conférences hors-classe à l’ENS Lettres et Sciences humaines de Lyon, où il a co-dirigé la section « Sciences du langage ». Docteur d’État es Lettres et Sciences humaines, il est membre de l’équipe de recherche UMR 7597 « Histoire des théories linguistiques ». Spécialisé en sciences du langage et en didactique des langues, il a publié une centaine d’articles et plusieurs ouvrages portant sur ces domaines. Sa première publication concernant l’histoire de l’enseignement du français date de 1979. Il répond aujourd'hui, dans les lignes qui suivent, aux questions que nous lui avons posées sur l’intérêt de combiner dans une carrière scientifique « point de vue synchronique » et « approche diachronique ».

1) Quelle est la place de l’histoire dans ta réflexion sur la nécessité d’une relative autonomie de la didactique des langues par rapport à la linguistique ?

L’objectif de « La SIHFLES au singulier » est, si je comprends bien, de faire en sorte que l’impétrant se livre à une sorte d’autobiographie intellectuelle, à être en quelque sorte introspectif et rétrospectif, ce qui fait que j’ai eu quelque réticence à y participer.

J’ai eu longtemps des préventions contre l’histoire, liées sans doute à une formation secondaire où les sciences dites exactes avaient plus d’importance que les lettres. Mes professeurs d’histoire étaient ou bien anecdotiques ou bien par trop marxistes, et je trouvais que les historiens que j’avais dû lire, alors que je préparais le concours de l’ENS de Saint-Cloud, écrivaient plutôt mal, ce qui était alors, au moins à mes yeux, rédhibitoire. D’où ma répugnance à la « dissertation historique », où je ne voyais qu’une simple manipulation discursive, plus ou moins habile, d’un passé dont je pensais qu’il échappait en grande partie à ce qu’on pouvait en dire. Une remarque de saint Augustin m’avait beaucoup frappé, selon qui (je le cite de mémoire) le passé, le présent ou le futur n’existent pas, mais seulement la présence des choses passées, présentes ou futures. Ce qui me paraissait conforter les critiques de Paul Valéry à l’égard de l’histoire.

Quand j’ai commencé, en 1960, mes études de « lettres modernes » à Saint-Cloud et à la Sorbonne, j’ai été fortement déçu par les cours de littérature, qui n’étaient, le plus souvent, que des discours historiographiques sur la « vie et l’œuvre » d’écrivains ou de poètes dont parfois j’avais appris par moi-même à aimer autrement les textes. Quant aux cours de phonétique historique, ils me paraissaient tourner en rond dans une érudition masquant mal leurs apories (pourquoi, par exemple, était-on passé, à une époque incertaine, de la voyelle d’avant ei à la voyelle d’arrière oi ?). Les seuls cours m’ayant alors vraiment intéressé en Sorbonne (dont ceux de J.-C. Chevalier) étaient ceux de grammaire et philologie françaises, où je retrouvais quelque chose de ceux suivis à l’ENS avec R.-L. Wagner ou G. Gougenheim : un savoir sur le passé à même d’aider à mieux comprendre notre présent.

Quand je suis entré au CRÉDIF en octobre 1967 (et donc revenu à l’ENS après avoir enseigné la phonétique historique et la littérature médiévale à l’université du Caire), mon intention était de faire une thèse sur Vaugelas et la grammaire de Port-Royal (ce que Michel Foucault en avait écrit me paraissait critiquable). M. Dabène alors directeur du CRÉDIF, à qui j’en avais fait part, me répondit que je n’aurais guère le loisir de travailler à un tel sujet. Il en résulta que le point de vue synchronique l’a longtemps emporté dans les articles que j’ai commencé alors à publier, et que le premier sujet de thèse d’Etat que j’ai déposé, en 1971, portait sur « Les déictiques et l’organisation du discours ». J’y voyais un moyen d’approfondir ce que P. Guberina appelait « la parole en situation », et donc de combiner mon travail de formateur au CRÉDIF avec de plus anciennes préoccupations (voir ci-dessus la remarque de saint Augustin).

Les histoires de l’enseignement des langues, dont les 25 Centuries of Language Teaching de L. G. Kelly, m’avaient laissé insatisfait. Retrouver des « exercices structuraux » dans les manuels du 15e siècle me paraissait plus polémique que sérieux ; mais voir en quoi ces exercices anciens aidaient à mieux comprendre les exercices du 20e siècle me semblait, et me semble encore, plus intéressant. C’est en hommage à G. Gougenheim que j’écrivis en 1979, pour Le français dans le monde n° 148, mon premier article à caractère historique, mais d’histoire récente : « Contribution à l’histoire du Français Fondamental ». J’avais été frappé que, dans un recueil d’articles parus entre octobre 1951 et août 1952 à propos de ce qui n’était encore qu’un projet, bien peu de réflexions résistaient à l’épreuve d’un temps relativement court. Se discerne dans cet article la prise de conscience, encore vague, qu’un certain savoir sur le passé permet de « s’étonner de ce qui va de soi » (Paul Veyne) dans notre pensée présente, et donc d’en interroger les présupposés. Plus tard, je suis devenu membre de l’UMR « Histoire des théories linguistiques », dont les travaux et les discussions m’ont beaucoup appris. Mais je ne me considère toujours pas comme un véritable historien de la didactique des langues, puisque ma pratique consiste à instrumenter un certain savoir sur le passé afin de questionner, au risque de mettre en cause ce qu’on appelle parfois un peu hâtivement le progrès des connaissances, les convictions théoriques des linguistes ou des didacticiens actuels. C’est du moins ainsi que j’en ai usé dans ma thèse d’Etat, dont j’avais déposé le sujet en 1985 et que je n’ai soutenue qu’en juin 2000.

2) En quoi la réalisation d’outils pédagogiques, comme Interlignes, a-t-elle aidé, ou entravé, ton activité de théorisation ?

Elle l’a entravée en raison du temps qu’elle m’a pris (quatre ou cinq ans pour « Interlignes »), mais elle l’a aussi beaucoup aidé, tout comme les dizaines de classes que j’ai eu l’occasion d’observer au cours de mes missions, en m’incitant à intégrer, dans ma réflexion théorisante, diverses observations empiriques dont ne tiennent pas toujours compte les théorisations linguistiques ou didactiques actuelles.

Il existe d’ailleurs une analogie entre ma réflexion à visée scientifique, en particulier quant à l’usage que j’y fais de l’histoire, et l’expérience éprouvée quand on commence à apprendre une langue étrangère, quand on y parvient à discriminer des sons, des morphèmes ou des effets pragmatiques que notre langue de départ nous avait accoutumé à confondre ou à percevoir comme « naturels ». C’est en quelque sorte apprendre à goûter « l’admirable sensation » dont parlait V. Ségalen, à ressentir ce qu’on est en découvrant ce qu’on n’est pas. A l’exotisme synchronique d’un ailleurs culturel, l’histoire peut substituer un exotisme diachronique, du moins si l’on y veille à apprivoiser le passé sans trop le réduire à nos catégories présentes.

3) Quelles sont les figures du passé qui t’ont le plus marqué ? Beauzée, Du Marsais, Radonvilliers... ? Par leurs réflexions mais aussi par leur « personnalité » (faire l’histoire, c’est aussi rencontrer des personnes plus ou moins marquantes ou attachantes...).

Pour m’en tenir aux trois que tu cites, Du Marsais et Radonvilliers m’ont plus marqué que Beauzée, en raison précisément de ma réponse à ta question précédente. On sait peu de choses sur Beauzée, mais il semble avoir davantage enseigné un savoir sur les langues, celui de la Grammaire générale, que les langues elles-mêmes. On trouve, au contraire, chez Du Marsais et Radonvilliers des bonheurs de plume, des remarques ou des exemples qui attestent d’une longue familiarité avec l’enseignement des langues, quand il s’agit non « de faire par science ce que les autres font seulement par coutume » (A. Arnaud et Cl. Lancelot dans la préface à leur grammaire), mais de faire en sorte qu’un élève parvienne à s’accommoder à une autre coutume que la sienne.

4) L’histoire de la linguistique est une discipline qui a maintenant pignon sur rue. Pourquoi n’en va-t-il pas de même pour l’histoire de l’enseignement des langues ?

J’ai entendu, récemment, des spécialistes de l’histoire de la linguistique se plaindre d’être moins bien reconnus que ceux de l’histoire des sciences mathématiques ou physiques. Il me semble que la hiérarchie de ces « histoires de... » suit, dans les institutions universitaires, la hiérarchie des sciences dont elles traitent. Or l’enseignement des langues vivantes a été considéré dans les universités, depuis qu’elles y ont été introduites, comme relativement subalterne, y compris dans les départements dont c’est la spécialité où enseigner des savoirs sur les langues est considéré comme plus noble qu’enseigner ces langues mêmes. Un des intérêts de l’histoire de leur enseignement est peut-être de le promouvoir en un savoir qui le rende mieux à même d’être reconnu. Il me semble que la SIHFLES y contribue.

(Propos recueillis par Michel Berré)

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Assemblée générale et Conseil d’administration

(ENS, Lyon, 13 décembre 2003)

Membres présents : Henri Besse, Claude Cortier, Daniel Coste, Elisabet Hammar, Gisèle Kahn, Marie-Christine Kok Escalle, Brigitte Lépinette, Anna Maria Mandich, Marie-Anne Mochet, Nadia Minerva, Rachele Raus, Biljana Stikic et Michel Berré. 
Personne invitée
: Stefania Bartoccioni, 
17 personnes s’étaient fait représenter par procuration. 14 personnes s’étaient fait excuser.

1. Les rapports moral et financier

• Le rapport moral a été présenté par le secrétaire Michel Berré. Trois numéros de Documents sont parus : les Actes du Colloque de Palerme (n° 27 et n° 28, datés respectivement de décembre 2001 et de juin 2002) et un numéro banalisé comprenant plusieurs contributions de la journée d’étude de décembre 2000 (n° 29, daté de décembre 2002). Deux Lettres ont été envoyées aux membres en février et septembre 2003 (n° 50 et 51). Un Colloque international a été organisé à Bologne du 12 au 14 juin 2003 (Les Aventures de Télémaque. Trois siècles d’enseignement du français). Une journée d’étude a été proposée le 12 décembre 2003 à l’École normale supérieure Lettres et Sciences humaines (Lyon) sur le thème de L’utilisation de la radio dans l’enseignement du français avant et après la Seconde Guerre mondiale. Les équipes de l’ENS de Lyon et de l’Université de Bologne préparent la mise en ligne de l’ensemble des numéros de Documents (création d’une base de données interrogeable de façon dynamique et accès aux textes). Ce travail déjà bien avancé devrait être achevé dans le courant de 2004 (cf. infra pour plus de détails).

• Le rapport financier a été présenté par la trésorière Claude Cortier. Le nombre de réadhésions est relativement stable (102 au lieu de 104 en 2002), par contre le nombre de nouvelles adhésions est en hausse (14 au lieu de 2 en 2002). Les comptes pour l’exercice 2003 sont en équilibre (17 223,56 en recettes et en dépenses), de même le budget proposé pour 2004. La situation créditrice de l’association est positive, l’exercice 2004 étant entamé avec environ 25 000  en trésorerie.

Les deux rapports ont été approuvés à l’unanimité.

2. Les activités prévues pour 2004 et 2005

Documents

Les numéros 30 et 31 de Documents (Actes du Colloque de Bologne sur Télémaque) sortiront début 2004. Le n° 32 sera un numéro banalisé coordonné par Gisèle Kahn et Marie-Christine Kok Escalle. Il comprendra notamment les contributions des deux dernières journées d’études de la Société de janvier 2003 (« Exilés et proscrits : parcours politiques, apprentissage et enseignement du français au xixe siècle et au début du xxe siècle ») et de décembre 2003 (« L’utilisation de la radio dans l’enseignement du français avant et après la Seconde Guerre mondiale »).

Malgré la recommandation faite à la précédente Assemblée générale, les responsables de Documents ne soumettent pas toujours l’ensemble des textes au Comité de lecture de la revue. L’Assemblée de 2003 réaffirme donc la nécessité de faire relire chaque contribution par deux membres dudit Comité afin d’en évaluer l’intérêt et de vérifier sa « taille » (sauf exception, les articles ne devraient pas dépasser 30 à 40 000 signes). Il est également rappelé que les auteurs sont tenus de fournir aux éditeurs de Documents un résumé (une dizaine de lignes) en français et en anglais de leur article.

— La Lettre

Trois Lettres (n° 52, n° 53 et n° 54) sont prévues en 2004. Pour rappel, la rubrique « À lire » de la Lettre ne doit contenir que des informations bibliographiques (pour lesquelles la collaboration de tous les membres est vivement sollicitée) avec éventuellement l’ajout d’une brève notice descriptive (10-15 lignes maximum). Les comptes rendus critiques sont réservés à Documents.

Colloques et Journées d’études

12 juin 2004. Le prochain Conseil d’administration se tiendra à l’Université de Mons-Hainaut en Belgique le samedi 12 juin. Il sera accompagné d’une journée d’étude sur le thème de l’enseignement de la prononciation dans les années 50 et 60. Titre proposé : « Développement du verbo-tonal et correction phonétique entre 1950 et 1970 : enjeux et enseignements d’une polémique ». Quatre interventions sont prévues. Responsables : Michel Berré (Michel.Berre@umh.ac.be) et Henri Besse (henri.besse@club-internet.fr). Une annonce plus détaillée paraîtra dans la prochaine Lettre.

25-27 novembre 2004. Le prochain colloque de la SIHFLES se tiendra à Valence, du jeudi 25 au samedi 27 novembre 2004 sur le thème de la formation des enseignants : Du maître de langues au professeur de langues (xviiie-xixe siècles) : institutionnalisation, professionnalisation et disciplinarisation. Quatre conférences plénières sont prévues. Les propositions de communication sont acceptées jusqu’au 15 janvier avec un résumé d’environ 800 signes. Les retardataires sont invités à se manifester le plus rapidement possible auprès de Brigitte Lépinette. À l’initiative de Daniel Coste, une dimension contemporaine et européenne sur la formation des enseignants sera introduite (vraisemblablement durant la journée du samedi). Responsable du colloque : Brigitte Lépinette (Brigitte.Lepinette@uv.es).

Novembre / décembre 2005. La SIHFLES s’est engagée à organiser un colloque pour « célébrer » le cinquantième anniversaire du Français fondamental (1955-2005). Ce colloque aura lieu à l’École normale supérieure de Lyon, en novembre ou décembre 2005. Deux dimensions sont à prendre en considération : l’usage des corpus dans les recherches (socio)linguistiques et leur utilisation sur le plan didactique.

— Base de données et mise en ligne de Documents

La réalisation de la base de données des articles de Documents est en cours : pour élargir les possibilités d'interrogation, quelques modifications ont été apportées au protocole d'entrée des informations ; la saisie des données dans le logiciel bibliographique retenu se poursuit et devrait s'achever au cours du premier semestre 2004 (Gisèle Kahn, Laura Abou Haidar et Frédéric Abécassis, ENS) ; la plupart des textes ont déjà été numérisés au format PDF (Stefania Bartoccioni, Université de Bologne). Il reste à faire réaliser un site web pouvant accueillir la base. La partie infographique pourrait être commandée au Service multimédias de l'ENS. Le site web proprement dit s'appuierait sur un modèle de site ASP fourni par le Centre d'ingénierie documentaire (Arnaud Pelfrêne, ENS). Il reste à décider si une "océrisation" des textes est nécessaire, et si oui, à quel rythme et avec quel niveau d'exigence. Il reste également à faire rédiger par leurs auteurs (ou par des volontaires) les résumés en français et en anglais de tous les articles parus dans les numéros 1 à 26).

— Activités en partenariat, sollicitations diverses de la SIHFLES

  • Le CIRSIL (Centro Interuniversitario di Ricerca sulla Storia degli Insegnamenti Linguistici = Centre interuniversitaire de recherche sur l’histoire des enseignements linguistiques) a lancé sous la responsabilité de Jacqueline Lillo (Université de Palerme) un vaste programme d’inventoriage de tous les dictionnaires bilingues comprenant la langue italienne de la Renaissance à 2000. Pour la réalisation de cette entreprise, le CIRSIL compte sur la participation d’une série de collaborateurs dont les membres de la SIHFLES (cf. infra l’annonce par la responsable générale du projet, Jacqueline Lillo).

  • Marie-Christine Kok Escalle a rappelé la possibilité de participer à la réalisation d’un Précis sur le plurilinguisme et le pluriculturalisme. Cet ouvrage sera publié sous la direction de Geneviève Zarate qui désire y inclure une perspective historique. Des réunions préparatoires seront organisées pour aider à la préparation de ce volume. Les dates du premier séminaire sont fixées aux 24, 25, 26 et 27 mars 2004. Les personnes intéressées peuvent se mettre en rapport avec M.-C. Kok Escalle (marie-christine.kokescalle@let.uu.nl) ou avec G. Zarate (Genezarate@yahoo.fr).

3. Nouveaux élus

Les mandats de deux membres du bureau, Francine Melka et Marcus Reinfried, venaient à échéance. Ils ont été remplacés par André Bandelier et Anna Maria Mandich. Les deux nouveaux vice-présidents ont été élus à l’unanimité.

4. Nouveau bureau

À l’issue de l’Assemblée générale, le nouveau bureau de la SIHFLES se compose donc comme suit :

  • Présidence : Marie-Christine Kok Escalle

  • Vice-Présidence : André Bandelier, Brigitte Lépinette, Jacqueline Lillo, Anna Maria Mandich

  • Secrétariat : Michel Berré (secrétaire général), Marie-Hélène Clavères (secrétaire adjointe)

  • Trésorerie : Claude Cortier (trésorière), Daniel Coste (trésorier adjoint)

Vous trouverez sur ce site l’adresse électronique de la plupart des membres de la SIHFLES

5. Agenda

Le prochain Conseil d’administration aura lieu à l’Université de Mons-Hainaut le samedi 12 juin 2004. L’Assemblée générale de l’année 2004 se tiendra à Valence en novembre 2004.

La séance est levée à 13h40.

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Nouvelles des autres sociétés et associations

— Demande de soutien du Georg-Eckert-Institut für Internationale Schulbuchforschung

The Georg Eckert Institute for International Textbook Research (Georg-Eckert-Institut für Internationale Schulbuchforschung) situé à Braunschweig en Allemagne travaille depuis des décennies dans le domaine de l’histoire des manuels scolaires. Il possède à ce propos l’une des plus vastes collections de manuels dans le monde. Cet Institut est aujourd’hui menacé de disparition suite à la suppression d’une partie de sa subvention publique. Le directeur de l’Institut demande à la communauté scientifique internationale de se mobiliser pour que l’Institut puisse continuer ses activités. Plus d’informations sur le site de l’Institut : http://www.gei.de/ ou en envoyant un courrier à l’adresse suivante : info@gei.de ou protest@gei.de.

— La DFLM devient l’AIRDF

L’Association internationale pour le développement de la recherche en didactique du français langue maternelle (DFLM) s’appelle désormais Association internationale pour la recherche en didactique du français (AIRDF). L’abandon de la lettre « M » dans le sigle de l’Association indique qu’elle comprend désormais dans ses activités les recherches en didactique du français langue étrangère ou seconde. Pour adhérer à l’AIRDF et recevoir la lettre de l’AIRDF, contactez michele.devos@fundp.ac.be.

— CIRSIL. Pour un répertoire des dictionnaires bilingues

Dans le cadre des activités du CIRSIL (Centro Interuniversitario di Ricerca sulla Storia degli insegnamenti linguistici, présidé par Carla Pellandra), un groupe de chercheurs italiens se propose de répertorier tous les dictionnaires bilingues. Le dénominateur commun est l’italien qui doit figurer comme l’une des deux langues d’entrée. Les autres langues d’entrée prévues sont, pour le moment, l’allemand, l’arabe, le catalan, l’espagnol, le français. L’anglais, le portugais, le grec et le latin devraient suivre dans un futur proche. La porte est ouverte à toutes les autres langues et à toutes les bonnes volontés.

La responsable générale du projet est Jacqueline Lillo (jlillo@unipa.it).

Le groupe pour les dictionnaires bilingues italien-français / français-italien comprend déjà une douzaine de chercheurs disséminés sur tout le territoire italien.

La recherche s’articule de la façon suivante :

1) Dans un premier temps (avant Pâques 2004, dans la mesure du possible) on recherchera tous les dictionnaires bilingues (et non pas les trilingues ou plurilingues) publiés jusqu’en 2000 quel que soit le lieu d’édition (Lisbonne, Londres, Lyon, Madrid, Venise, …). On rédigera une fiche schématique, ne signalant que l’auteur, le titre, l’éditeur, le lieu et date d’édition, le nombre de volumes et de pages, la bibliothèque et la cote.

2) On procédera dans un deuxième temps à la répartition des tâches en fonction de la facilité d’accès et de la concentration des ouvrages dans une même bibliothèque.

3) Des fiches plus détaillées seront alors rédigées pour chaque dictionnaire selon le modèle disponible sur le site du CIRSIL : http://www.lingue.unibo.it/cirsil/. Elles seront insérées dans une banque de données et publiées.

Tout le monde peut participer. Le nom de chaque chercheur figurera à la fin de chaque fiche.

Les différents responsables sont,

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Annonces de colloques, congrès et autres manifestations

— Colloque ISCHE (Genève, 14-17 juillet 2004)

The International Standing Conference for the History of Education propose son 26e Congrès en juillet 2004 à l’Université de Genève (Faculté de Psychologie et des Sciences de l’éducation) sur le thème de L’Éducation nouvelle, genèse et métamorphoses (New Education : Genesis and Metamorphoses). Réunissant des participants venant d’horizons différents, le congrès cherchera à éclairer, dans une perspective historique et comparative, la généalogie de l’Éducation nouvelle ainsi que ses métamorphoses, perçues comme autant de transformations pédagogiques ou éducatives plus ou moins radicales survenues à travers des configurations d’acteurs et de facteurs – scientifiques, pédagogiques, politiques, culturels, économiques, religieux, etc. – qu’il s’agira de caractériser. Page web : http://www.unige.ch/aijjr/ische26/fr/index.html. Adresse du congrès : Université de Genève – Faculté de Psychologie et des Sciences de l’éducation – Section des Sciences de l’éducation – Uni Mail, boulevard du Pont-d’Arve 40 – CH-1205 Genève – Tél. +41 22 379 71 11 – Fax: +41 22 379 91 39 / Courriel : ische26@pse.unige.ch. La date limite pour proposer une communication est fixée au 31 décembre 2003.

— Congrès CILPR (Aberystwyth, 2-5 août 2004)

Le xxive Congrès international de Linguistique et de Philologie romanes se tiendra à Aberystwyth (Grande-Bretagne) du 2 au 5 août 2004. Les Sihflésiens seront plus particulièrement intéressés par la section 9 « Grammaticographie » consacrée à la naissance, au développement et à l’évolution des grammaires dans les langues vernaculaires ainsi qu’aux ouvrages didactiques. Toute proposition de communication est à envoyer à David Trotter – CILPR – Department of European Languages – University of Wales Aberystwyth – Aberystwyth SY23 3DY – Grande-Bretagne – Courriel : cilpr@aber.ac.uk – Télécopieur : 00 44 1970 622553. Site : http://www.cilpr.org/. Date limite : le 15 février 2004.

— Colloque Institut Charles Perrault (25-27 novembre 2004)

L’Institut International Charles Perrault lance un appel à contributions pour son colloque « L'édition pour la jeunesse : entre héritage et culture de masse » qui aura lieu les 25, 26 et 27 novembre 2004. Ce colloque est organisé par l’Institut International Charles Perrault, les universités Paris 13 (GREC), et Paris VII (CEEI), l'Afreloce, la FILLM et avec le soutien de l'IRSCL. Merci d'adresser votre abstract avant le 15 mai 2004, par courrier postal ou par courriel à : Jean Perrot – Institut International Charles Perrault – Hôtel de Mézières – 14 avenue de l'Europe BP 61 – 95604 EAUBONNE CEDEX 4 – 
Courriel :
imagecom@club-internet.fr. Renseignements sur le site internet : http//www.univ-paris13.fr/perrault.htm.

— Colloque ICHoLS (Illinois, 1er-5 septembre 2005)

Pour rappel, la 10e édition du Colloque ICHoLS (International Conference on the History of the Language Sciences) est organisée par Douglas A. Kibbee à l’Université de l’Illinois du 1er au 5 septembre 2005 (pour plus de détails, cf. Lettre n° 51). Adresse de contact : Douglas A. Kibbee – Department of French – University of Illinois – 2090 Foreign Languages Building – 707 South Mathews Avenue – Urbana IL 61801 / U.S.A. Tél. : (1) 217-333-2020 – Fax: (1) 217-244-2223. Courriel : dakibbee1@insightbb.com ou dkibbee@ux1.cso.uiuc.edu. Voir aussi le site de la revue Histoire Épistémologie Langage (http://htl.linguist.jussieu.fr/index.htm).

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Des livres et des sites à découvrir...

De Vriendt Marie-Jeanne (éd.) (2000). Apprentissage d’une langue étrangère/seconde. 1. Parcours et procédures de construction du sens (collection "Pédagogies en développement"). Bruxelles : Éditions De Boeck-Université.

Renard Raymond (éd.) (2002). Apprentissage d’une langue étrangère/seconde. 2. La phonétique verbo-tonale (collection "Pédagogies en développement"). Bruxelles : Éditions De Boeck-Université.

Rivenc Paul (éd.) (2003). Apprentissage d’une langue étrangère/seconde. 3. La méthodologie (collection "Pédagogies en développement"). Bruxelles : Éditions De Boeck-Université.

Ces trois ouvrages qui sont destinés à faire le point sur ce que les auteurs appellent désormais la « problématique SGAV » (structuro-globale audio-visuelle) contiennent plusieurs contributions rédigées dans une perspective historique (voir en particulier le chapitre 5 du 3e volume).

Dancel B. (2003). La formation des maîtres aux xixe et xxe siècles (collection Documents et travaux de recherche en éducation). Paris : INRP.

Depaepe M., Briffaerts J., Kita Kyankenge Masandi & Vinck H. (2003). Manuels et chansons scolaires au Congo Belge (Studia Paedagogica, vol. 33). Leuven : University Press, 270 p.

Depaepe M., D’koker M., Simon F. (dir.) (2003). Manuels scolaires belges 1830-1880. Répertoire/ Belgische leerboeken 1830-1880. Repertorium op basis van vier collecties (Studia, 98). Bruxelles – Brussel : Archives Générales du Royaume – Algemeen Rijksarchief, xxxii–361 p.

Cet ouvrage est le premier répertoire de manuels scolaires concernant la Belgique. Il est précédé d’une introduction (en néerlandais et en français) utile à consulter par toutes les personnes intéressées par les recherches empiriques et la réalisation de répertoires.

Guberina Petar (2003). Rétrospection (Rédacteur en chef et éditeur Claude Roberge). Zagreb : Artresor Naklada.

Howatt Anthony P. R. et Smith Richard C. (eds) (2000). Foundations of Foreign Language Teaching : Nineteenth Century Innovators (6 vol.). London – New York : Routledge, xlvii-3492 p. [autre titre : Foreign Language Teaching : 19th Century Innovators).

Cet ouvrage comprend 6 volumes et est la reproduction d’une série de textes-sources de l’histoire de l’enseignement des langues (essentiellement le français et l’anglais). Les deux éditeurs scientifiques de l’ouvrage ont choisi 8 auteurs : Joseph Jacotot, Joseph Payne et James Hamilton (vol. 1), Claude Marcel (vol. 2 et 3), Thomas Prendergast (vol. 4), Lambert Sauveur et Maximilian Berlitz (vol. 5) et François Gouin (vol. 6). Les textes sont publiés en langue originale, le plus souvent sans notes. L’introduction des deux auteurs se trouve dans le premier volume. Pour davantage de renseignements sur cet ouvrage, cf. le compte rendu critique de M. K. C. MacMahon paru dans Historiographia Linguistica xxix: 3, 437-441 (2002).

Howatt Anthony P. R. et Smith Richard C. (eds) (2002). Modern language teaching : the Reform Movement (5 vol.). London – New York : Routledge, 3352 p.

Cet ouvrage centré sur le mouvement de la Réforme et de la méthode dite « directe » comprend 5 volumes. Le premier est consacré aux fondements linguistiques de la Réforme. Les premières années de la Réforme font l’objet du second volume. Les deux volumes suivants portent sur la réforme en Allemagne et en France (vol. 3) ainsi qu’en Grande-Bretagne et en Scandinavie (vol. 4). Le 5e vol. reprend les index, les notes, etc.

Smith Richard C. (ed.) (2000). Teaching English as a foreign language 1912-1936 : pioneers of ELT (5 vol.). London – New York : Routledge, 2632 p.

Cette collection est centrée sur les principaux pionniers de l’enseignement de l’anglais dont les travaux ont jeté les bases de la méthodologie de l’enseignement de l’anglais comme langue étrangère après la Seconde Guerre mondiale. Le premier volume comprend les ouvrages de P. Ch. Wren (The ‘Direct’ Teaching of English in Indian Schools. Bombay : Longmans, Green, 1912) et d’H. Wyatt (The Teaching of English in India. London : Humphrey Milford and Oxford University Press, 1923). Le second volume est la reproduction d’une série de travaux d’Harold Palmer (The Principles of Language-Study. London : Harrap, 1921 ; The Oral Method of Teaching Languages : A Monograph on Conversational Methods. Cambridge : Heffer, 1921, etc.). Le 3e volume est consacré à Michael West (Bilingualism, The New Method Series of Reading-books, etc.). Le 4e vol. est centré sur l’œuvre de Lawrence Faucett (The Teaching of English in the Far East. London : Harrap, 1927, etc.). Le 5e vol. comprend encore des œuvres de Palmer et West.

Pour plus de renseignements sur ces trois derniers ouvrages, cf. aussi le site de l’éditeur (http://www.routledge-ny.com/).

Richter Noël (2003). Du conditionnement à la culture. L’offre de lecture des Lumières à la Troisième République. Matériaux pour une histoire de la lecture et des institutions, n° 13 (Bernay, Société d’histoire de la lecture).

  • Une série de dictionnaires sont désormais accessibles sur le net :

— Les excentricités du langage : http://abu.cnam.fr/DICO/excent/

— Ab nihilo, dictionnaire de locutions latines (signification, emploi, origine littéraire) : www.abnihilo.com/

— le Trésor de la langue française (Jean Nicot, 1606) et le Dictionnaire de l’Académie française (éditions de 1694, 1762, 1798, 1835, 1932-35) : www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/projects/dicos/index.html

— le Trésor de la langue française informatisé : http://zeus.inalf.fr/

— Le Nouveau grand dictionnaire terminologique, français et anglais (vocabulaire industriel, scientifique et commercial) : www.granddictionnaire.com/_fs_global_01.htm

— Omniglot : « alphabets » (alphabétiques, syllabiques et idéographiques) : www.omniglot.com

— Machines à anagrammes et à bouts rimés : www.barbery.net/anagram/ et www.barbery.net/lebarbery/

— Pour compléter la liste qui précède, vous pouvez consulter le site ClicNet dictionnaires qui recense de nombreux dictionnaires, encyclopédies et lexiques francophones, généraux ou spécialisés, en ligne : www.swarthmore.edu/Humanities/clicnet/dictionnaires.html

(Ces adresses ont été reprises d'une liste donnée par le journal Le Monde).

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Prochain colloque international de la SIHFLES :
Valence (Espagne) – 25, 26 et 27 novembre 2004

Appel à communications

Du maître de langues au professeur de langues (xviiie-xixe siècles) : 
institutionnalisation, professionnalisation et disciplinarisation

Au cours du xviiie et au xixe siècle, l’enseignement du français, et des autres langues vulgaires, comme langue(s) étrangère(s) (LE) subit une mutation profonde. Elles commencent à faire partie du curriculum d’élèves qui les étudient maintenant dans des institutions (collèges, écoles, centres d’enseignement divers). A cette époque, dans certains cas, d’abord des plans d’études et plus tard des textes législatifs marquent quelques objectifs à cet enseignement, ébauchent des parcours didactiques et prennent parfois en considération les compétences et les attributions des enseignants. Ainsi, le maître de langues, dont le statut, au siècle des Lumières, était encore proche de celui du précepteur, deviendra professeur de français, ou d'une autre L2, dans une évolution historique aux répercussions de nature évidemment pédagogique mais aussi sociale, culturelle, intellectuelle… Il est donc intéressant d’étudier ce processus de professionnalisation lié à l’institutionnalisation et à la disciplinarisation entre autres du français LE. En outre, cette mutation ne se produisit pas sous l’effet des mêmes causes ni selon le même rythme ni à la même époque dans les divers pays et selon la LE. Un rapprochement et une comparaison de ces changements dans un espace géographique non restreint peuvent être éclairants pour l’ensemble de ces phénomènes.

Les communications se centreront sur la figure du maître de français, ou d'une autre L2, dans les changements que subissent sa fonction, ses attributions, ses compétences, son mode de vie, etc. Cette figure peut être cernée à travers l’étude soit de documents de nature historique, en rapport (direct ou non) avec l’enseignement de cette langue ou d'une autre LE, soit de réalisations proprement pédagogiques (dans les écrits didactiques et linguistiques des maîtres et professeurs – qui ne sont pas toujours de simples praticiens – et dans les manuels).

On pourra également prendre pour objet la culture des professeurs en ce qui concerne :

(a) le niveau de maîtrise de la langue enseignée, la connaissance de la civilisation et de la littérature liée à celle-ci, les séjours dans le pays où elle est pratiquée, les rapports avec des collègues étrangers ;

(b) les lectures spécialisées en linguistique (connaissance de la linguistique de l’époque et positions théoriques dans ce domaine) ;

(c) les lectures spécialisées en pédagogie (connaissance de la pédagogie, des méthodes nouvelles, des mouvements de rénovation ainsi que la participation, par exemple, dans les congrès et revues pédagogiques).

Par ailleurs, des aspects comme les occupations extra professionnelles et les autres professions exercées par les professeurs (traducteurs, journalistes, etc.), leurs associations professionnelles (à la fin du siècle) et leurs revendications pourront être pris en compte.

Finalement, la place des femmes dans l’enseignement des langues constitue une question spécialement intéressante dans ce cadre.

Important : les propositions de communication avec un résumé (700-800 caractères) doivent parvenir au plus tard le 15 janvier 2004 à Mme Brigitte Lépinette (Universitat de Valencia – Departament de Filologia Francesa i Italiana – Avgda. Blasco Ibanez, 28 – Apt. de Correus 22.097 – 46010 VALENCIA – Espagne – Brigitte.Lepinette@uv.es). Les futurs participants seront avertis avant le 31 mars de l’acceptation de leur proposition par le comité scientifique du colloque.


Adresses électroniques utiles


— Pour remédier à la rareté et à l'éparpillement des espaces de langue française en sciences sociales sur le web, ‘Revues.org’ se donne pour tâche de favoriser la diffusion de l'information scientifique francophone sur Internet. Elle fédère des revues spécialisées en sciences humaines et sociales qui trouvent grâce à elle une audience à la fois plus vaste et plus internationale qu'auparavant. L’adresse :
http://www.revues.org/. L’abonnement à la lettre électronique de l’association est gratuit.

— Le site internet de la Société Française pour l'Histoire des Sciences de l'Homme (Centre Alexandre Koyré, Pavillon Chevreul, 57 rue Cuvier, 75031 PARIS CEDEX 05) se trouve à l’adresse : http://www.bium.univ-paris5.fr/sfhsh/debut.htm. Contact : Alain Vergnioux, vergnioux@sc-homme.unicaen.fr.

— Les abstracts de la revue Pædagogica historica éditée par Fr. Simon de l’Universiteit Gent (Henri Dunantlaan, 1, 9000 GENT, Belgique) sont accessibles en ligne au départ de l’adresse : http://www.tandf.co.uk/journals/authors/cpdhauth.html

— Les titres des ouvrages reçus et recensés par la revue Romantisme (revue du xixe siècle) sont désormais accessibles en ligne à l’adresse suivante : http://www.equipe19ser.jussieu.fr/

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Adresses électroniques

Nous avons commencé à collecter les adresses électroniques des membres de la SIHFLES afin de faciliter les échanges. Une première liste se trouve sur le site de la SIHFLES à l'adresse :
http://fle.asso.free.fr/sihfles (rubrique annuaire).

Pourriez-vous regarder si vous y êtes ou pas? Si vous y êtes, vérifiez que l'adresse est bien la bonne. Et si vous n'y êtes pas, ayez la gentillesse de communiquer votre adresse de courrier électronique à Alain Schneider (alain.schneider@fle-asso.org) et à Gisèle Kahn pour information (gkahn@ens-lsh.fr). Merci.

Cette Lettre est envoyée par courrier électronique à ceux dont nous avons l'adresse de courriel. Si vous la recevez sous format papier, c'est que vous n'avez pas d'adresse électronique ou que vous ne nous l'avez pas encore donnée, ou que l'adresse que nous avons est devenue caduque. Pensez à nous communiquer vos coordonnées : les échanges en seront simplifiés.

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La Lettre de la SIHFLES est éditée par Michel Berré, Secrétaire général de l'association. 

Mise en ligne : Alain Schneider