La réunion débute à 10 h au FIAP à Paris

Étaient présents : Berchoud M., Borg S., Candelier M., Charton W., Cortès J., Dautry R., Dargirolle F, Etienne S., Forestal C., Kaiteris C., Langlois M., Lebeaupin Th., Maréchal I., Martin G-V., Piccardo E., Puren C., Ribot G., Sefta K., Toutounji-Annani H, Vicher A., Yaiche F.

Étaient excusés : De Miras M-P., De Ferrari M., Descolonges M-J., Desvernois S., Ferreira Allemand F., Elzière S., Jendoubi k., Koulayan N., Laurens V., Lefranc Y., Martial M., Mercier H., Schneider A., Schrowb E., Sedraine C., Stamminger A-L.

Il expose ensuite les différentes contributions déposées sur le site de travail collaboratif du CO des EG de FLE-FLES. Il y a eu au moins un texte produit par sous atelier.

Christian Puren rappelle l’importance qu’il y a de garder en vue la fonction des « sous-ateliers ». Ceux-ci devraient viser à réaliser une analyse critique de ce qui pose problème dans la situation actuelle du domaine, et permettre de dégager des propositions concrètes pour le cahier de revendications. Il y a bien sûr nécessité de créer et de faire émerger des liens entre les perspectives des différents sous-ateliers puis des différents ateliers entre eux, mais il vaut mieux à son avis entrer progressivement dans une logique de synthèse.

Michel Candelier propose la mise en place et la rédaction préalable d’un « chapeau » réunissant l’ensemble des propositions afin d’éviter aussi bien l’ « effet catalogue » que l’ « effet-témoignage ». Christian Puren souligne de ce fait l’importance du mode de « cadrage » de chaque sous-atelier. L’animateur de chaque sous-atelier pourrait proposer un « texte d’orientation » par SA (proposition finalement acceptée, ces différents textes devant lui parvenir pour le jeudi 12 janvier).

Francis Yaiche a précisé que les médias aborderont forcément le problème sous un angle concret (« Qu’est-ce que vous voulez concrètement ? »), et qu’il est donc important pour nous pouvoir le leur présenter dans la même perspective, avec des témoignages concrets. Un « point-presse » devra être organisé sous la responsabilité de F. Yaiche à la fin de la première matinée, lundi 16 janvier entre 12h00 et 13h00, dans une salle qui devra être réservée.

Christian Puren propose de penser la stratégie de ces EG selon trois temps distincts :

− en temps réel : les médias, la conduite de ces EG ;

− le court terme : par ex. la question du CAPES bilangue ou d’une section ou sous-section CNU, la création d’une commission travaillant sur le modèle de la commission Auba de 1984 ou encore la demande d’un débat parlementaire sur la politique linguistique intérieure et extérieure de la France ;

− et le long terme (par ex. mise en place d’un observatoire du FLE-FLS en France et à l’étranger)

C. Puren rappelle l’importance qu’il y a selon lui à respecter aussi une même logique progressive entre les différents moments imaginés pour les travaux de ces EG : sous-ateliers, ateliers et plénière générale. Il ne s’agit pas du tout dans son idée de censurer quelque contribution que ce soit, mais tout au contraire de la faire « entendre » et « utiliser » au mieux parce qu’elle viendra servir la réflexion collective au moment le plus adéquat.

L’accord se fait quant à la définition des trois grands objectifs successifs des SA :

1. pointer les problèmes majeurs en termes de dysfonctionnement dans les structures existantes, en n’oubliant surtout pas les absences de fonctionnement… ;

2. en dégager les revendications prioritaires ;

3. mais aussi − et c’est là une idée essentielle qui s’est dégagée de cette dernière réunion du CO des EG du FLE-FLS, en termes de propositions concrètes assurant le suivi dans la durée de la dynamique de réflexion et de proposition initiée par les Assises puis par les EG.

Christian Puren − sans doute parce qu’il en est chargé… − se montre sensible à la nécessité, sans préjuger des contenus des travaux de ces EG, de préparer soigneusement ce qui peut correspondre à la « motion finale » d’un congrès, mais qui pourra prendre la forme des grandes lignes d’une « matrice » à décliner ensuite suivant les interlocuteurs contactés et les actions entreprises à la suite de ces EG. Marie Berchoud se charge de rédiger une ébauche du « chapeau » de cette matrice, qui devra faire apparaître forcément la globalité de la problématique du FLE-FLS, l’importance des enjeux intérieurs et extérieurs qui lui sont liés, les objectifs et finalités sur lesquels se sont retrouvés tous les participants de ces EG, enfin, last but not least, les valeurs qu’ils partagent et qui motive toute leur action commune.

Jacques Cortès a pris la parole pour insister sur la dimension éminemment politique et revendicatif des EG . Chantal Forestal rappelle que l’allocution d’ouverture qu’elle prépare se situe bien dans cette perspective. Enrica Piccardo, rappelant la réalité de son pays, l’Italie, insiste sur la nécessité qu’il y a à ce que les structures de suivi de ces EG soient une émanation des forces autonomes qui s’y seront exprimées, sans attendre, comme cela est souvent le cas dans la culture politique française, le résultat d’interpellations auprès d’instances officielles…

La séance est levée à 12.30 afin que les groupes de travail des sous ateliers se concertent sur les points qui seront abordés lors des EG et qui guideront les séances de discussion.

La séance reprend à 13h40. Cette deuxième partie est consacrée à l’organisation matérielle des EG.

Compte-rendu rédigé par Hala ANNANI et Christian PUREN le 12 janvier 2006