Les Cahiers de l’ASDIFLE n° 7
« Les politiques linguistiques »
Louis Porcher (Université Paris 3 – Sorbonne
nouvelle) :
Politiques linguistiques : orientations
Deux articles ont été réunis ici : « Politiques linguistiques : orientations »
(p. 10 - 27) et « Politique linguistique et objectifs pédagogiques ». (p.
130-131) qui correspondent à une intervention à chaque Rencontre. Nous avons,
arbitrairement, placé le second comme un chapitre du premier.
Éric Delamotte (Université de Rouen) : À propos du marché des langues
Les Cahiers de l’ASDIFLE n° 6
« Lexique et didactique du français langue étrangère
»
actes des 13e et 14e
Rencontres (Paris, janvier et septembre 1994)
Table ronde « Points de vue historiques » réunissant autour du président de l'ASDIFLE Claude Oliviéri : Paul Rivenc, co-auteur du français fondamental, André Reboullet, ancien rédacteur en chef du Français dans le monde et Robert Galisson
Denis Lehmann : « La place de la composante linguistique dans les programmes de français sur objectifs spécifiques »
Henri Holec : « Compétence lexicale et acquisition/apprentissage »
René Richterich : « Didactique, temps, espace et… lexique »
Les Cahiers de l’ASDIFLE, n° 5
Actes des 11e et 12e Rencontres - Paris, janvier 1993
- Berlin, septembre 1993 - « Certifications linguistiques en Europe »
Il est intéressant de se rappeler ce qui était dit des certifications linguistiques en Europe il y a quinze ans, car cela permet de mesurer et évaluer les évolutions, donc de prendre du recul. C’est un exercice utile !
Claude Oliviéri, président de l’ASDIFLE (1992 – 1996) présentait les 11es Rencontres de l’ASDIFLE, en janvier 1993, à EXPOLANGUES (heureuse époque !) en soulignant que, dans « l’exercice périlleux mais inévitable de l’évaluation, […] l’important n’est ni la note en soi, ni la certification mais le rapport qu’on établit entre des objectifs de départ plus ou moi clairement énoncés et des compétences terminales dûment constatées par des instruments qu’on espère aussi fiables que possible ».
La deuxième partie des Rencontres organisées en collaboration avec la Vereinigung der Französischlehrer, l’Association des attachés linguistiques et le Bureau de coopération linguistique et éducative de Bonn et de Berlin, se tenait à Berlin (heureuse époque !). Jean-Marie Gautherot, président de l’Association des attachés linguistiques déclarait que « l’intégration européenne implique un défi linguistique qui exige des Européens qu’ils redéfinissent leur rapport avec les langues communautaires. […] Il est assez probable, poursuivait-il, que la nécessité de se familiariser davantage avec telle ou telle langue partenaire sera de plus en plus ressentie par un nombre croissant de citoyens de notre nouvelle Europe. Ce besoin les accompagnera pendant toute leur vie, et il ne concerne pas seulement une seule langue cible ». Chacun appréciera, quinze ans après, le chemin parcouru…
Les Cahiers de l’ASDIFLE, n° 4
Actes des 9e et 10e Rencontres - Paris 1992 – Barcelone
septembre 1992 « L’Europe et les langues »
Dans cette nouvelle sélection des Cahiers qui ne sont plus disponibles aujourd’hui, le numéro 4, publié en 1993, peut encore largement retenir notre attention. Son thème, l’Europe et les langues, est loin d’être épuisé ; l’époque est importante puisque, avec le Traité de Maastricht, la dimension linguistique et culturelle était enfin reconnue par une Communauté qui ne rassemblait encore que douze nations.
Dans ses perspectives d’avenir, Henri Holec, président d’honneur de l’association, demandait : « ce qui se prépare va-t-il renforcer les ouvertures langagières et culturelles, ou au contraire déboucher sur des raidissements, des intolérances qui conduiront à la seule défense du pré-carré européen ? »
Henri Boyer, alors directeur de l’Institut français de Barcelone, saluait de son côté la « délocalisation » des Rencontres et affirmait que « la didactique du FLE, raison d’être de l’ASDIFLE, n’a pas de frontières »…
Toutes les questions posées dans ces Rencontres, il y a quelque quinze ans, sont loin d’avoir trouvé des réponses satisfaisantes. Le premier article reproduit ici, « Plurilinguisme et identité culturelle » en est un exemple. Quant au second, « Formation et/ou autoformation », il prend toute sa valeur quand on le compare à des formations expresses de non-spécialistes qu’on nous propose aujourd’hui en guise de soins palliatifs !
Bonne lecture.
« Plurilinguisme et identité culturelle » Claude Oliviéri
« Formation et/ou autoformation » Paola Bertocchini
Cahiers de L’ASDIFLE, n° 3
Actes des Rencontres de janvier 1991«Les enseignements de la littérature»
Variations de l’écriture, ou la littérature
comme enseignement de la langue
AUTONOMIE
ET APPRENTISSAGE AUTODIRIGÉ
(Henri HOLEC,
Université Nancy-II)
Le n° 2 des Cahiers de l'ASDIFLE a publié cet
article sur l’autonomie qui est de nature à nous faire réfléchir aujourd’hui encore.
Il s’agit d’un texte qui fut originellement une conférence donnée lors des
Rencontres de septembre 1990. Près de vingt ans après, la lecture de ce texte
peut nous éclairer sur les enjeux de l’autonomie, liés aux représentations des
apprenants et aux tâches qui en découlent pour l’enseignant, le concepteur de
matériel et aussi, aujourd’hui, le responsable de centre de ressources multimédia
et le conseiller à l’apprentissage. Cet article intéressera aussi les étudiants
et les jeunes entrant dans la ou plutôt les carrières du FLE/S, par exemple avec
le paradoxe mis en lumière par l’auteur, du matériel adapté… qui, justement pour
cela, n’est plus adaptable, ou avec d’autres considérations du même ordre.
SOCIOLOGIE DES AUTO-APPRENTISSAGES
(Louis PORCHER, Université Paris-III Sorbonne-nouvelle)
Dans le n° 2 des Cahiers de l'ASDIFLE figure cette retranscription
d'une conférence donnée par Louis Porcher lors des Rencontres de septembre
1990, et il nous a paru intéressant d’offrir à nouveau, et cette fois-ci en libre
lecture, une réflexion ancrée dans le souci des apprenants selon une approche
sociologique en même temps que didactique. Le lecteur pourra s'informer, apprécier
le passage des années, le chemin parcouru (recul, avancée ?) et il notera des
intuitions remarquables quant à l'avenir, avec cette dimension de prise en compte
des usages du français et des langues. Et là, avec le recul, on voit combien,
par rapport à la didactique, la place de la linguistique est d'être impliquée
(selon le mot du regretté Denis Lehman) et expliquante, puisque dans tous les
cas, elle intervient après la prise de parole. Le lecteur pourra également réfléchir
à l'évolution de la télévision... Internet n'est-il pas en train de répondre mieux
qu'elle à la demande désormais bien affirmée d'individualisation des consommations
et de participation ? L'usager passif, ou contraint à la passivité, cela semble
bien fini... Ce texte livre aussi un point de vue intéressant sur les relations
entre culture et communication, qui sont parties prenantes dans l'apprentissage
comme dans l'enseignement des langues.
Cahiers de L’ASDIFLE, n° 1
Actes des 2es Rencontres, 1er et 2 septembre 1988 « Formation
en Didactique des Langues étrangères »
LA FORMATION EN DIDACTIQUE DES LANGUES - BILAN ET PERSPECTIVES DES TRAVAUX DU CONSEIL DE L’EUROPE