De l’été calendaire à l’été indien et aux tourmentes de l’automne, la vie a suivi son cours : rentrée scolaire et universitaire, avec son lot de nouveautés annuelles, des dictionnaires devenus « marronniers, » comme on dit dans les médias, aux toujours nouvelles technologies (celles qui communiquent plus vrai que vrai), les unes succédant aux autres pour nous faire aller ainsi aux Fêtes et à la nouvelle année. Ne nous laissons pas entraîner sans un geste dans ce tournis d’événements naturels et produits, il y a de quoi penser et agir pour nous tous de l’ASDIFLE, citons-en quelques-uns.

Ainsi, alors que les filières FLE existent depuis 1983, et qu’elles répondent en universités par la formation intellectuelle et professionnalisante à des besoins sociaux et économiques pérennes, la préfecture du Rhône les réinvente à sa façon pour répondre aux besoins des migrants qui ne maîtrisent pas le français ; à cela près que la « formation » prévue est de quelques heures contre plusieurs centaines pour les Master de FLE, stages non compris. Sans doute est-ce dû aux cloisonnements dont souffre la société française, et en particulier la société civile – « les vrais gens » - par rapport à la société politique ? C’est pour cela que nous avons écrit aux autorités pour leur fournir les explications nécessaires ; et nous nous tenons bien évidemment à leur disposition.

Parmi les autres bonnes actions venues à maturité cet automne, signalons le plein succès du colloque ASDIFLE / ATILF-CRAPEL Méthodologies innovantes et alternatives en didactique des langues à Nancy le 19 octobre dernier, le partenariat ASDIFLE / CRDP de Paris, pour la diffusion de nos Cahiers ainsi que des nouveautés FLES des partenaires, le partenariat ASDIFLE / Cned / ministère des Affaires étrangères et européennes, qui donne lieu à de passionnantes conférences sur les relations internationales, toutes à publier. Et puis citons aussi l’implication de l’ASDIFLE dans un projet 2008-2011 du Conseil de l’Europe (centre européen des langues vivantes), « Encourager la culture de l’évaluation chez les professionnels des langues » ; en d’autres termes, évaluer oui, mais avec les enseignants, et en considérant la diversité de leurs pratiques.

Pour la nouvelle année, alors, que vous souhaiter d’autre que de la vie améliorée par l’action et les rencontres ? Celles-ci, avec un R majuscule recommencent dès le 14 mars à l’Alliance française de Paris le 14 mars prochain, sur le thème « Normes et usages en français (en France et hors de France) ». Et avant, le 25 janvier, se sera tenu le deuxième séminaire ASDIFLE à la MSH-Paris-nord. Rendez-vous sur le site !

Marie BERCHOUD