IIes ASSISES DU FRANÇAIS AU PORTUGAL
DU FRANÇAIS EN CAUSE
AUX CAUSES DU FRANÇAIS
COLLOQUE INTERNATIONAL
Université d’Algarve/ APEF

15 et 16 décembre 2014
La situation et le statut de la langue française dans l’enseignement et dans
la communication en général (présence dans les médias, outil en langue de spécialité,
ou médium culturel et symbolique), - aussi bien au Portugal que dans la plupart
des pays non-francophones à contexte comparable -, connaissent une mutation discrète,
mais sensible, qui prélude sans doute à une redéfinition de la donne géolinguistique
dans le cadre de la mondialisation, où cette langue n’aurait pas seulement assuré
sa place, mais pourrait même jouer un rôle majeur. D’autant plus que la langue française
se voit toujours supportée par la puissante machine diplomatique française et par
l’appareil proactif francophone. Son rayonnement - assuré jadis par le prestige
des productions culturelles et symboliques hexagonales, et qui en faisait une langue
allant de soi (comme l’anglo-américain de nos jours) - est à présent surtout le
fait d’un combat volontariste sur le terrain et, pour tout dire, d’une politique
d’intervention créative dans laquelle s’engagent et se concertent plusieurs acteurs
: Institut Français, Alliance Française, associations d’enseignants et de chercheurs,
associations professionnelles, universités, etc.
Ceci dit, le sort international de la langue française, ainsi que son corollaire,
- le statut et la vitalité du Français Langue Étrangère -, ne peuvent qu’être fonction
d’une politique linguistique cohérente, ambitieuse et inventive, à même de souligner
l’utilité, la spécificité et le plus de cette langue dans le contexte actuel.
Aussi s’avère-t-il pertinent d’articuler ces deux pôles de l’approche de la présence
du français au Portugal, et ailleurs, afin de dégager comparativement les problématiques,
les stratégies et les atouts de l’usage et de l’enseignement-apprentissage de cette
langue qui nous tient à cœur ; et d’aboutir à une réflexion systématisée sur le
sujet.
Nous invitons donc les chercheurs, enseignants et spécialistes que ces questions
interrogent, fascinent ou interpellent à présenter une proposition de communication
dans les axes de recherche ou d’approche suivants :
- État des lieux et problématiques spécifiques liés à la présence, l’usage et
l’enseignement du français ;
- Initiatives institutionnelles, ou autres, de relance ou de consolidation du
français ;
- Stratégies didactiques novatrices pour la promotion et l’enseignement du FLE
;
- Témoignages et études de cas concernant le statut du français et le FLE ;
- Politiques linguistiques du français et promotion des langues par la documentation
officielle nationale.
Date-butoir : 30 septembre 2014 - Réponse des organisateurs : 15 octobre 2014
- Programme : 31 octobre 2014
Publication : Les textes des communications feront l’objet d’une publication
sur avis d’un comité de lecture - Langue de communication : français
Frais d’inscription : 50,00 € - Courriel :
apef.assises2014@gmail.com
Organisation :
- Ana Clara Santos (APEF/FCHS Université d’Algarve) (par ailleurs
vice-présidente de la SIHFLES)
- Maria de Jesus Cabral (APEF/FL, Université de Coimbra)
- José Domingues de Almeida (APEF/FL, Université de Porto)
- Manuel Célio Conceição (FCHS, Université d’Algarve)
- Ana Alexandra Carvalho (FCHS/APEF, Université d’Algarve)
- Joaquim Guerra (FCHS/APEF, Université d’Algarve)
- Catherine Simonot (ESEC, Université d’Algarve)
- Idília Barros (ESGHT, Université d’Algarve)
Comité scientifique:
- Ana Alexandra Carvalho (Université d’Algarve)
- Ana Clara Santos (Université d’Algarve)
- Ana Isabel Moniz (Université de Madère)
- Ana Paiva Morais (Université Nouvelle de Lisbonne)
- Catherine Simonot (Université d’Algarve)
- Clara Ferrão Tavares (Institut Polytechnique de Santarém)
- Cristina Robalo Cordeiro (Université de Coimbra)
- Dominique Faria (Université d’Açores)
- Fátima Marinho (Université de Porto)
- Fátima Outeirinho (Université de Porto)
- Fernando Carmino Marques (Institut Polytechnique de Guarda)
- Fernando Gomes (Université d’Évora)
- Filomena Capucho (Université Catholique Portugaise)
- Isabelle Tulekian Lopes (Institut Polytechnique de Porto)
- Jacques da Silva (CLUNL, Université Nouvelle de Lisbonne)
- Joaquim Guerra (Université d’Algarve)
- Kelly Basílio (Université de Lisbonne)
- Luís Carlos Pimenta Gonçalves (Université Aberta de Lisbonne)
- José Domingues de Almeida (Université de Porto)
- Manuel Bruña Cuevas (Université de Séville)
- Manuel Célio Conceição (Université d’Algarve)
- Maria Cristina Álvares (Université du Minho)
- Maria de Jesus Cabral (Université de Coimbra)
- Maria do Rosário Girão (Université du Minho)
- Maria João Brilhante (Université de Lisbonne)
- Maria Hermínia Amado Laurel (Université d’Aveiro)
- Maria Natália Amarante (Université Trás os Montes e Alto Douro)
- Maria Paula Mendes Coelho (Université Aberta de Lisbonne)
- Maria Teresa Zanola (Université del Sacro Cuore, Milan)
- Marlène da Silva e Silva (Université Catholique Portugaise, Lisbonne)
- Marta Teixeira Anacleto (Université de Coimbra)
- Otília Pires Martins (Université d’Aveiro)
- Rute Costa (Université Nouvelle de Lisbonne)
- Teresa Lino (Université Nouvelle de Lisbonne)
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