La lettre de la SIHFLES
ISSN 1253-1959

n° 65 - Automne 2010 (paru en novembre 2010)

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Vous trouverez dans ce numéro :

  • Þ Le programme de la Journée SIHFLES du 28 janvier 2011 (Colloque : « Vers une histoire générale de la grammaire française ? Matériaux et perspectives »)

  • Þ Un appel à communication pour le colloque du Réseau de recherche sur l’histoire de l’enseignement/apprentissage des langues étrangères en Europe : « Voix féminines : femmes et langues étrangères dans l’Europe moderne »

  • Þ la convocation de l’Assemblée générale du 27 janvier 2011

  • Þ le procès verbal du Conseil d’administration du 7 mai 2010

  • Þ le compte rendu de la Journée « Langue française, identité et école. Le cas de la minorité catholique au Levant (milieu du XIXe siècle -milieu du XXe siècle) »

  • Þ des annonces de colloques, congrès et autres manifestations

  • Þ des livres et des sites à découvrir...

  • Þ un appel de cotisation pour 2011


  • JOURNÉE D’ÉTUDE SIHFLES

    28 janvier 2011

    Au sein du Colloque annuel SHESL-HTL 2011

    « Vers une histoire générale de la grammaire française ?
    Matériaux et perspectives »

    Paris, 27-29 janvier 2011

    Organisé par

    La Société d’Histoire et d’Épistémologie des Sciences du Langage

    Le Laboratoire d’Histoire des Théories Linguistiques (UMR 7597 du CNRS, Université Paris Diderot - Paris 7)

    en collaboration avec la SIHFLES

    avec le soutien de l’ILF et de l’E.A. Sens Texte Informatique Histoire

    Responsables scientifiques : Bernard Colombat, Jean-Marie Fournier, Valérie Raby

    Comité d’organisation : Sylvie Archaimbault (Paris), Danielle Candel (Paris), Bernard Colombat (Paris), Jean-Marie Fournier (Paris), Sophie Lemaire-Hénon (Paris), Christian Puech (Paris), Valérie Raby (Paris).

    Comité scientifique : Sylvain Auroux (Paris), Wendy Ayres-Bennett (Cambridge), Jean-Claude Chevalier (Paris), Simone Delesalle (Paris), Françoise Douay (Aix-en-Provence), Nathalie Fournier (Lyon), Enrica Galazzi (Milan), Giorgio Graffi (Vérone), Gerda Hassler (Potsdam), Douglas Kibbee (Urbana Champaign), Mireille Huchon (Paris), Peter Lauwers (Louvain), Danièle Leeman (Paris), Christiane Marchello-Nizia (Lyon), Francine Mazière (Paris), Franck Neveu (Caen), Jean-Christophe Pellat (Strasbourg), Bernard Pottier (Paris), Sophie Prévost (Paris), Jacques-Philippe Saint-Gérand (Limoges), Gilles Siouffi (Montpellier), Agnès Steuckardt (Aix-en-Provence), Pierre Swiggers (Louvain), Jürgen Trabant (Berlin), Marc Wilmet (Bruxelles).

    Jeudi 27 janvier 2011

    Accueil à partir de midi

    13:15-13:30 Ouverture : Sylvie Archaimbault (directrice du laboratoire HTL) & Christian Puech (président de la SHESL)

    13:30-13:45 Présentation du colloque : Bernard Colombat, Jean-Marie Fournier, Valérie Raby

    14-14:45 conférence plénière : Sylvain Auroux

      Session A Session B
    14:50-15:30 conférence invitée : Maria Colombo-Timelli

    Ruptures ou continuité ? La grammaire de matrice donatienne au siècle de la Renaissance

    conférence invitée : Simone Delesalle

    Les relations entre pronom et article chez les grammairiens et les remarqueurs, de Vaugelas à Buffier

    15:30-16:10 conférence invitée : Douglas Kibbee

    L’absolutisme politique entre 1550 et 1651

    conférence invitée : Marc Wilmet

    Heurts et malheurs/bonheurs d’une classe : l’article

    16:10-16:30 PAUSE  
    16:30-17:00 Laurent Balon

    Des indices probants de l’existence d’une « grammaire » du français dans de l’écrit littéraire dès le début du XIVe siècle ?

    Michel Le Guern

    Sur l’introduction de la sémantique dans la syntaxe

    17:00-17:30 Sylvaine Schwer

    D’où vient le temps des grammairiens ?

    Bérengère Bouard

    Verbe pronominal et voix pronominale dans les grammaires françaises des XVIIIe et XIXe siècles

    17:30-18:00 Alejandro Diaz Villalba

    Le participe dans les grammaires des langues romanes, de la Renaissance à la « grammaire générale »

    Sophie Piron

    Évolution des classements verbaux : histoire des concepts d’intransitivité et de transitivité indirecte

    18:00-18:30 Wilfrid Andrieu

    Émergence de la syntaxe de la phrase complexe

    Sévrine Dagnet

    Le classement des noms chez Girard (1747) remis en question par Beauzée (1767)

    Vendredi 28 janvier 2011

    9:00-9:45 conférence plénière : André Chervel, L’articulation des grammaires savantes et de la (ou des) grammaire scolaire

    9:45-10:00 PAUSE

      Session A Session B
    10:00-10:40 conférence invitée : Gerda Hassler

    La description du génie de la langue dans les grammaires françaises et les grammaires d’autres langues

    conférence invitée : Jürgen Trabant & Ilona Pabst

    La grammaire dans les écoles centrales

    10:40-11:20 Michel Berré (SIHFLES)

    Vers une histoire comparée des grammaires français langue maternelle et français langue étrangère

    Jacques-Philippe Saint-Gérand

    Girault-Duviver, Napoléon Landais, des grammaires sans histoire ?

    11:20-11:50 Brigitte Lépinette (SIHFLES)

    L’horizon de rétrospection des grammaires du français éditées en Espagne au XIXe siècle

    Pierre Boutan

    Les grammaires scolaires de Jean Dussouchet (1843 – 1910)

    11:50-12:20 Javier Suso Lopez (SIHFLES)

    La contrastivité entre langues dans les grammaires de langue française destinées aux Espagnols (XVIIe-XIXe siècles)

    Antoine Gautier

    La phrase et la grammaire scolaire de Domergue à Bentolila

    12:30-13:45 BUFFET

    14:00-14:45 conférence plénière : Jean-Claude Chevalier Linguistique et enseignement du français. 1968-1996

    14:50-15:20 conférence invitée : Pierre Swiggers

    L’homme et la matière grammaticale : Historiographie et histoire de la grammaire

    conférence invitée : Enrica Galazzi

    Les Sciences phonétiques et la prononciation du français à travers les âges. Quelques moments-phares

    15:20-15:45 PAUSE  
    15:45-16:15 Nadia Minerva (SIHFLES)

    Les grammairiens français travestis en Italie

    Luca Nobile

    En deçà et au-delà de la grammaire : actualité et enjeux de la quête sensualiste sur l’origine et l’arbitraire

    16:15-16:45 Dimitar Vessélinov. Dimitrov (SIHFLES)

    Les premières grammaires bulgares de langue française

    Patrick Dendale & Danielle Coltier

    Le traitement du conditionnel dans des grammaires françaises des (XIXe-XXe-XXIe siècles

    16:45-17:15 Franz-Joseph Meissner (SIHFLES)

    Y avait-il une didactique de l’intercompréhension avant la lettre ? La réponse des grammaires et des manuels des langues romanes

    Cendrine Pagani-Naudet

    Les formes -rais et le conditionnel. Histoire de la langue et histoire des grammaires

    17:30. Assemblée générale de la SHESL – L’AG est ouverte à tous les participants, adhérents ou non.

    Samedi 29 janvier 2011

    9:00-9:45 conférence plénière : Michel Arrivé Saussure et Prague? chez les grammairiens français de l’entre-deux-guerres

    9:45-10:00 PAUSE

      Session A Session B
    10:00-10:40 conférence invitée : Frank Neveu

    Titre à préciser

    conférence invitée : Jean-Christophe Pellat

    La Grammaire méthodique du français dans l’histoire de la description linguistique

    10:40-11:20 Jacques François

    La contribution contrastive de Jean-Marie Zemb à la grammaire du français

    Valélia Muni-Toke & Benoit Habert

    Que faire des exemples singuliers ?

    11:20-11:50 Rolf Kemmler

    Le rôle du français dans la grammaire visitandine de Francisca de Chantal Álvares (Lisbonne, 1786)

    Aurélia Elalouf

    Le traitement des exemples dans l’Essai de grammaire de la langue française de J. Damourette et É. Pichon : anomalies linguistiques et jugements d’acceptabilité

    11:50-12:20 Teresa Maria Teixera de Moura

    L’influence de la grammaire de Port-Royal en Contador de Argote

    Dominique Klingler &Daniel Véronique

    La grammaire des fautes d’Henri Frei : faute, fonction et variation

    12:30-13:45 BUFFET

    14:00-14:45 conférence plénière : Wendy Ayres-Bennett La contribution des Remarqueurs à une histoire générale de la grammaire française

    14:50-15:20 conférence invitée : Christiane Marchello-Nizia

    Écrire une nouvelle Grammaire historique du Français à la lumière de l’histoire des descriptions de la langue

    conférence invitée : Gilles Siouffi

    Aspects de la normativité chez quelques grammairiens du XVIIe siècle

    15:20-15:45 PAUSE  
    15:45-16:15 Yana Grinshpun

    Une petite histoire de laissés-pour-compte de la grammaire française. Ô +GN et l’Infinitif de narration

    Andrea Bruschi

    Entre l’académie nobiliaire de Richelieu et l’Académie française : une nouvelle grammaire selon Nicolas Legras (vers 1640)

    16:15-16:45 Mylène Blasco-Dulbecco

    La dislocation du sujet : une constante dans la langue sous le regard des grammairiens

    Magali Seijido

    Les influences de Port-Royal dans les recueils de remarques de Nicolas Andry de Boisregard (1689, 1693)

    16:45-17:15 Éric Tourette

    La construction louche : histoire d’une notion

    Claire Badiou-Monferran

    Le « français classique » après le français classique

    17:15. Synthèse et clôture du colloque

    http://www.shesl.org/rubrique.php3?id_rubrique=57


    COLLOQUE co-organisé SIHFLES et associations sœurs

    Réseau de recherche sur
    l’histoire de l’enseignement/apprentissage des langues étrangères en Europe

    Voix féminines : femmes et langues étrangères
    dans l’Europe moderne

    Gargnano del Garda, Brescia - 6-8 juin 2011

    Annonce de colloque et appel à communications

    Première circulaire

    Chers Collègues,

    Après le grand succès du congrès qui s’est tenu à Grenade les 5-7 novembre 2008, vous êtes cordialement invités à un colloque international qui se tiendra au Palazzo Feltrinelli à Gargnano sur le Lac de Garde, du 6 au 8 juin 2011. Le colloque sera organisé conjointement par le Département d’études linguistiques et littératures comparées de l’Université de Milan et le CIRSIL (Centro Interuniversitario di Ricerca sulla Storia degli Insegnamenti Linguistici) en collaboration avec les associations sœurs et les groupes de recherche en France (SIHFLES : Société Internationale pour l’Histoire du Français Langue Étrangère ou Seconde), aux Pays-Bas (PHG : Peeter Heynsgenootschap, Société savante pour l’histoire de l’enseignement des langues), au Portugal (APHELLE : Associação Portuguesa para a História do Ensino das Línguas e Literaturas) et en Espagne (SEHEL : Sociedad Española para la Historia de las Enseñanzas Lingüísticas).

    Le colloque accueille des études historiques (XVIe-XIXe siècles) sur n’importe quel sujet concernant le thème du colloque. Les suggestions et les rubriques ci-dessous peuvent être utiles :

    Les femmes en tant qu’usagères de la langue :

  • les femmes en tant que locutrices de la langue étrangère

  • femmes et compétences linguistiques

  • femmes et plurilinguisme

  • femmes et étude des langues modernes vs langues classiques

  • les traductrices et leur métier

  • Femmes et enseignement/apprentissage des langues étrangères :

  • éducation linguistique genrée

  • apprentissage des langues étrangères en famille ou à l’école des filles

  • les méthodes d’enseignement des langues étrangères et les femmes

  • les femmes en tant que professeurs de langues étrangères

  • les programmes pour l’enseignement des langues étrangères aux femmes

  • Livres de langue pour les femmes :

  • livres de grammaire, manuels et dictionnaires pour les femmes

  • manuels bilingues ou multilingues de conversation pour les femmes

  • les livres de lecture pour les filles

  • les auteurs des livres de langue et des manuels pour les femmes

  • Les femmes dans les livres de langue :

  • les mots des femmes et le monde des femmes dans les dictionnaires

  • enseignement de la grammaire et de morale dans les grammaires pour les femmes

  • les femmes dans les guides pour voyageurs

  • Femmes, langues étrangères et société :

  • langues «féminines » vs langues « masculines »

  • langues étrangères et stéréotypes de genre

  • les réactions des femmes au sexisme des langues

  • les femmes, les langues étrangères et les différentes visions du monde

  • les écoles, les collèges et les académies pour l’enseignement des langues étrangères aux filles

  • stratégies d’enseignement de la politesse et actes de langage en langues étrangères finalisés à transmettre ou à subvertir les rôles et les comportements traditionnels

  • Les résumés – ne dépassant pas 300 mots – en format .doc ou .rtf, doivent être envoyés aux représentants locaux du comité scientifique :

    La date limite pour les résumés est le 15 décembre 2010, l’acceptation sera notifiée avant le 15 janvier 2011.

    Le temps de parole des intervenants est de 20 minutes, avec environ 5 à 10 minutes pour la discussion.

    Le comité scientifique a invité quelques conférenciers ; leurs noms et les titres des leurs conférences seront donnés dans la deuxième circulaire.

    Comité scientifique :

  • pour l’APHELLE, Fátima Outeirinho (Porto), Maria José Salema (Minho), Ana Clara Santos (Algarve)
  • pour le CIRSIL, Giovanni Iamartino (Milan), Nadia Minerva (Catane), Félix San Vicente (Bologne / Forlì)

  • pour la SEHEL, M. Eugenia Fraile (Granada), Javier Suso López (Granada)
  • pour la SIHFLES, Michel Berré (Mons), Marie-Christine Kok Escalle (Utrecht), Karène Sanchez (Leyde)

  • Le comité d’organisation milanais, composé par Angela Andreani, Barbara Berti, Kim Grego et Andrea Nava, est présidé par Giovanni Iamartino.

    Organisation du colloque

    Gargnano del Garda, un petit village idyllique sur le lac de Garde, peut être atteint en voiture ou en car. Les aéroports les plus proches sont Milan Linate, Orio al Serio et Vérone : ils sont tous reliés à Gargnano par des cars ou par les chemins de fer.

    Les participants en provenance de l’étranger ou d’endroits éloignés en Italie peuvent se rendre à Gargnano dès le 5 juin : le colloque commencera lundi 6 en milieu de matinée pour terminer le mercredi 8 vers 13 heures.

    Les détails sur l’enregistrement, ainsi que sur l’hébergement et les repas, seront fournis dans la deuxième circulaire et affichés sur le site du colloque, qui est actuellement en construction (http://users.unimi.it/cirsil_mi).

    Au plaisir de vous rencontrer nombreux à Gargnano !

    Giovanni Iamartino

    Nadia Minerva

    Félix San Vicente


    Convocation

    Assemblée générale et Conseil d’administration de la SIHFLES

    27 janvier 2011

    Cher(e)s collègues,

    L’Assemblée générale et le Conseil d’administration de la SIHFLES se tiendront le jeudi 27 janvier 2011, à partir de 17 heures, 9 rue Jean de Beauvais, Paris 5e (local de la FIPF ; juste en dessous du Collège de France). Merci à ceux qui ne peuvent être présents de bien vouloir envoyer leur procuration (et le nom de la personne à qui elle est destinée) par courrier ou par courriel au président de la SIHFLES.

    Voici l’ordre du jour des réunions :

    Assemblée générale :

    1) Approbation du procès-verbal de l’AG 2010 ;

    2) Préparation et organisation des prochains colloques (2011-2013) :

    - Colloque à Gargnano (6-8 juin 2011), « Voix féminines - Femmes et langues étrangères dans l’Europe moderne»

    - Colloque à Raguse (1er, 2 et 3 décembre 2011 Nadia Minerva) « La grammaire du français langue étrangère ou seconde et son enseignement : évolution et permanences » (XVIe-milieu du XXe siècle) »

    - Colloque dans le cadre du Congrès du GMF en Allemagne (mars 2012- peut-être Brème, à préciser ultérieurement, Marcus Reinfried), « Français, allemand et anglais : trois langues rivalisantes entre 1850 et 1945 »

    - JE à Sofia (mai ou juin 2012, Dimitar Vesselinov) N° R&A pour l’anniversaire de la SIHFLES

    - Colloque à Jena (septembre 2013 Marcus Reinfried), « La culture dans l’enseignement du FLE : conceptions théoriques, programmes scolaires, manuels »

    3) Nouvelles propositions de colloques et de journées d’études (thématique, lieu, date)

    Conseil d’administration

    1) Politique éditoriale

    - prochains numéros de Documents

    n° 44 coordonné par Michel Berré et Gisèle Kahn et n°45 par Karène Sanchez et Gisèle Kahn (les deux prévus pour fin 2010- février 2011)

    - mise en ligne et visibilité internationale de Documents sur revues.org :

    Compte rendu de la mise en ligne des n° 37, 38-39, 40-41, 42-43 et des stages suivis par K. Sanchez, E. Argaud et J. Suso Lopez en juin et octobre 2010

    Mise en ligne systématique des résumés des prochains numéros

    - document définitif sur les normes de publications de Documents (Michel Berré)

    - inscription de la revue à l’ISI

    - prochains numéros de La Lettre

    2) Collaboration avec les autres associations, élaboration d’une plate-forme ; état des lieux

    3) 25e anniversaire (revue et autres manifestations), Gérard Vigner ; avancement des propositions effectuées en mai 2010

    4) Fonctions des membres du Bureau : prolongement de 2 ans des fonctions de trésorier pour éviter certains problèmes d’organisation matérielle (proposition de Gisèle Kahn) – éventuellement celles de secrétaire.

    5) Communications du Bureau : état des finances, prélèvement des cotisations, mise à jour de la liste des membres

    6) Divers.

    En vous remerciant pour votre engagement pour la SIHFLES, je vous adresse mes plus cordiales salutations.

    Marcus Reinfried, Président

    Siège social de la SIHFLES :

    INALCO 104 quai de Clichy - F-92110 CLICHY http://www.sihfles.org

    Pouvoir

    Je soussigné(e) ......................................................................................................,

    donne pouvoir à Mme / M.

    ..............................................................................................................................

    pour me représenter à l’Assemblée générale du 27 janvier 2011 et pour se prononcer en nom.

    Fait à ........................................, le ...................................................

    Signature ...........................................................................................

    Envoyez le courrier à :

    Marcus Reinfried

    Friedrich-Schiller-Universität Institut für Romanistik

    Ernst-Abbe-Platz 8D-07743 Jena

    Allemagne

    ou par courriel : marcus.reinfried@uni-jena.de


    Procès-verbal du Conseil d’Administration

    7 mai 2010, de 15 h 30 à 19 h

    Cité nationale de l’immigration (Palais de la Porte Dorée, 293, av. Daumesnil, Paris 12e)

    Membres présents : Evelyne ARGAUD, Henri BESSE, Gisèle KAHN, Marie-Christine KOK ESCALLE, Marcus REINFRIED, Karène SANCHEZ, Alain SCHNEIDER, Dimitar VESSELINOV, Gérard VIGNER.

    Avaient excusé leur absence : Michel BERRÉ, Luc COLLÈS, Claude CORTIER, Daniel COSTE, Maria Eugenia FERNANDEZ FRAILE, Willem FRIJHOFF, Brigitte LEPINETTE, Jacqueline LILLO, Franz-Joseph MEISSNER, Nadia MINERVA, Maria Inmaculada RIUS DELMAU, Javier SUSO LOPEZ, Madeleine VAN STRIEN-CHARDONNEAU.

    1. Revue Documents

    - Il est rappelé qu’une parution régulière est importante.

    - La visibilité de la revue dans les répertoires scientifiques internationaux est mieux assurée notamment par la recension par MLA et LLBA.

    - Homogénéisation de sa facture : certains membres sont d’avis que des instructions devraient être distribuées aux auteurs précisant un seul type de bibliographie accepté par la revue, d’autres sont d’avis qu’une unité à l’intérieur d’un numéro seulement doit être respectée.

    - La mise en ligne de la revue DHFLES (Documents pour l’histoire du français langue étrangère ou seconde) dans le site revues.org, à mesure que les numéros de Documents voient le jour. Après cette formation, les numéros 37, 38-39 et 40-41 devraient être disponibles dans les 6 mois qui suivront la formation. Alain Schneider tentera de suivre la formation également avec Karène Sanchez et Evelyne Argaud les 17 et 18 juin 2010.

    - Prochains numéros :

    n°42-43 (daté décembre 2009) : un courriel de Javier Suso, coordinateur du double numéro, précise que celui-ci devrait être envoyé en juin 2010.

    n°44 (daté juin 2010) : un courriel de Michel Berré, coordinateur de ce numéro, précise qu’il devrait être prêt en juin 2010 également.

    n°45 (daté décembre 2010) : il est décidé que le numéro sera coordonné par Gisèle Kahn et Karène Sanchez ; le contact sera pris dès mai 2010 avec les auteurs pour une remise des textes en octobre (délai maximum accordé : mi-novembre). Le numéro devrait sortir en janvier 2011. Une correspondance sera envoyée par Gisèle Kahn pour tenter de récupérer la subvention pour la publication accordée par l’Université de Leiden (nécessitant un justificatif du coordinateur du numéro).

    n°46 (daté juin 2011) : JE tenue en mai 2010 à la Cité de l’immigration.

    n°47 (daté décembre 2011) : colloque de Catane sur la grammaire, coordonné par Nadia Minerva.

    2. La Lettre de la SIHFLES :

    Le souhait est exprimé que la Lettre soit publiée un peu plus tôt.

    Des messages courts seront envoyés, informant ainsi plus régulièrement les membres.

    Framonde, Lettre électronique des départements de français dans le monde : http://www.auf.org/actions/soutien-dep-univ-centres-univ/liste-framonde/framonde.html

    Ce point n’est pas évoqué.

    3. Coordination avec les autres associations sœurs (APHELLE, CIRSIL, PHG, SEHEL) : en raison de l’absence de J. Suso et N. Minerva, ce point n’a pas été traité. (Mais voir aussi 5. : Prochaines rencontres, mai-juin 2011.)

    4. Mise au point de la réalisation d’un acte commémorateur du 25e anniversaire de la création de la SIHFLES

    - Publication d’un nº spécial Le Français dans le Monde - Recherches et Applications : travail sur le sommaire et les auteurs éventuels des articles. Coordination assurée par M. Reinfried, M. Ch. Kok Escalle et N. Minerva. Des consignes seront données aux auteurs des articles : il s’agit de considérer les résultats importants des recherches qui ont été publiées dans la revue Documents ; il est possible d’ouvrir sur les perspectives et prospectives.

    - Rencontre éventuelle à Sofia en été 2012, organisée par Dimitar Vesselinov). Thème de la rencontre : publication pour le 25e anniversaire. Mai 2012 a été proposé dans la réunion du 7 mai, mais ce mois semble être trop proche du colloque « Français, allemand et anglais : trois langues rivalisantes entre 1850 et 1945 », voir 5. : Prochaines rencontres).

    - Gérard Vigner se propose de contacter France Culture (La Fabrique de l’histoire ou Tire ta langue). Possibilité évoquée de contacter quelques académiciens du type E. Orsenna, et d’inviter quelques directeurs des UFR et des grands centres d’apprentissage FLE en novembre ou décembre 2012.

    - Alain Schneider précise qu’il pourrait contacter le ministre de la francophonie ainsi que TV5 Monde (proposition à définir avant d’établir les contacts).

    5. Prochaines rencontres

    - 27-29 janvier 2011 à Paris : Vers une histoire générale de la grammaire française? Matériaux et perspectives, section 5 (coordination de « notre » section par E. Galazzi et N. Minerva).

    - Mai-juin 2011: Congrès à Milan, dont nous a informé N. Minerva après la réunion du CA. Il s’agit d’un congrès des « associations sœurs » (qui fait suite au congrès de Grenade). Sa thématique : L’idéologie, les femmes et la langue. (Une thématique semblable a été proposée dans la réunion du CA pour un colloque de la SIHFLES en 2013.)

    - Décembre 2011: colloque à Catane sur la grammaire, organisé par N. Minerva.

    - Mars-avril 2012, Allemagne (le lieu précis sera indiqué après le Congrès du GMF à Augsbourg en septembre 2010). La SIHFLES co-organisera la rencontre autour d’un thème proposé par D. Coste (modifié un peu) : « Français, allemand et anglais : trois langues rivalisantes entre 1850 et 1945 » (la nécessité de trouver des spécialistes de l’enseignement de l’allemand est relevée). Marcus Reinfried se propose de tenter de nouer des contacts avec des chercheurs de DaF.

    D’autres propositions

    - En 2012 (en été?) à Sofia, rencontre pour la discussion des articles pour le numéro R&A, organisée par D. Vesselinov.

    - 2013 ou 2014: La culture dans l’enseignement du FLE : conceptions théoriques, programmes scolaires, manuels (proposé par M. Reinfried pour un colloque à l’Université de Jena)

    - 2013 ou 2014: Histoire des interprètes et passeurs de langues (formation, profil….)- le sujet serait aussi ouvert aux missionnaires.

    - 2013 ou 2014: Accueil et formation des enfants étrangers en France (1945-1980), pour continuer la réflexion amorcée lors de la JE de mai 2010 à la Cité de l’Immigration. Gérard Vigner prendra des contacts pour juger de la faisabilité du projet.

    - 2013 ou 2014: Psychologie et apprentissage des langues. Proposition pour une JE. La thématique pourrait être centrée sur la suggestopédie et Lozanov ; cependant, cette dernière proposition semble peu réalisable à Dimitar Vesselinov.

    Approbation du rapport financier

    Changement du siège social : le dossier est à la préfecture de Paris.

    La séance est levée à 18h53. Fait à Leiden, le 15 mai 2010

    La secrétaire générale Le Président

    Karène Sanchez Summerer Marcus Reinfried


    Compte rendu de la Journée d’étude de la Sihfles

    Langue française, identité et école.

    Le cas de la minorité catholique au Levant (milieu du XIXe siècle -milieu du XXe siècle)

    Leyde le 11 décembre 2009

    André Reboullet, le fondateur de la Sihfles et qui nous a quitté le 31 janvier dernier, avait insisté d’emblée sur l’importance que revêtait la religion comme vecteur de diffusion des langues et sur le rôle joué par les écoles confessionnelles et les personnels religieux dans l’enseignement des langues, dimensions qu’une approche parfois trop institutionnelle et trop politique de la diffusion des langues avait conduit peut-être à négliger. La Sihfles n’a pas manqué, à différentes reprises, de prendre en compte ces recommandations et de traiter de l’influence du facteur religieux, par l’action de certains ordres, par la création de lieux de formation des enseignants (on peut ainsi songer à l’Alliance israélite universelle) sur la diffusion et la transmission des langues. Une journée d’étude, organisée à Utrecht en mai 2007, sur le thème « Langue(s) et religion(s) : une relation complexe dans l’enseignement du français hors de France XVIe-XXe siècles » avait permis de poser en la matière un certain nombre de jalons utiles. Cette journée, consacrée à l’étude de la minorité catholique du Levant, se proposait d’examiner comment la langue française pouvait intervenir dans la construction sociale de l’identité de cette communauté, dans une période qui correspond à la montée des impérialismes, puis des nationalismes, ainsi qu’à la loi de séparations des Églises et de l’État.

    Karène Sanchez, une des organisatrices de la rencontre, ouvre la journée en posant tout d’abord la question de la difficulté à mettre en place une connaissance critique en direction d’une période relativement proche et par rapport à un environnement politique, social, culturel, religieux, linguistique d’une grande complexité. Un empire ottoman en difficulté, face à la montée des nationalismes arabes, dans le cadre des politiques d’intervention des puissances européennes. Comment, dans un tel environnement, un locuteur francophone pourra-t-il situer, négocier son identité ? L’Église catholique française, en dépit des lois de séparation des Églises et de l’État de 1905 continue d’être présente dans les écoles et bénéficie du soutien de l’état français. Les accords de Mytilène signés en 1901 confirment le protectorat « catholique » de la France en Orient. Comment dans ces conditions, les minorités catholiques du Levant ont-elles fait usage du français dans la défense de leur identité ? Quelles relations entre ces minorités et les majorités côtoyées dans les différents pays ?

    Willem Frijhoff, de l’université libre d’Amsterdam, va nous proposer d’entreprendre un saut en arrière avec l’exemple des Pays-Bas aux XVIe et XVIIe siècles, pour nous aider à mieux saisir le rôle que peut jouer la religion comme facteur de différenciation linguistique. Alors que l’Église catholique avait fait du latin un marqueur identitaire privilégié, les églises protestantes vont se tourner vers les langues vulgaires, langues de la liturgie, langues dans lesquelles la Bible sera traduite. Ainsi la publication de la Bible des États, en 1637, aura une influence déterminante sur l’avenir de la langue néerlandaise et les églises calvinistes favoriseront de la sorte l’émergence d’une langue néerlandaise commune. En revanche se maintiendra une francophonie brabançonne, dans le Brabant méridional, autour du maintien du culte catholique. Le français y intervient comme facteur de différenciation religieuse et culturelle.

    Heleen Murre-Van den Berg va poursuivre l’examen de cette problématique à partir du cas de l’Église chaldéenne d’Irak en rappelant les liens qui ont été établis à un moment entre l’église chaldéenne et des missionnaires français.

    Esther Möller, de l’université Jacobs, traite de la question du lien entre les catholiques libanais et les écoles françaises au Liban, entre 1900 et 1950. Époque qui voit le Liban passer de la tutelle ottomane au statut de territoire sous mandat français, avant d’accéder à l’indépendance en 1943. Pour les catholiques libanais, l’école française est d’abord l’école des catholiques, tenue à la fois par les pères Lazaristes et les Dames de Nazareth. Catholiques libanais et écoles françaises s’apportent de la sorte un appui réciproque. Les musulmans, les juifs, les grecs orthodoxes se tournent plutôt vers les écoles de la Mission laïque. L’instauration du Mandat français en 1920 satisfait pleinement les milieux maronites. Mais les autorités françaises vont progressivement s’éloigner des milieux catholiques, soucieuses de mieux marquer leur solidarité avec les Druzes. Certains milieux catholiques vont d’ailleurs marquer leur opposition au Mandat et fonder le mouvement Kataeb en 1936. Une demande de mise en place d’un enseignement de l’arabe apparaît et l’on voit progressivement les milieux catholiques se tourner plutôt vers l’anglais alors que les musulmans restent plus proches du français.

    Karène Sanchez clôt la première partie de la rencontre par une intervention consacrée à la relation établie entre les catholiques palestiniens et la langue française. Ceci dans un environnement dans lequel le catholicisme, comme le français, sont de moindre présence qu’au Liban. Les collèges des Frères des Écoles chrétiennes y occupent une place particulière. A côté de l’arabe, langue de l’intimité familiale, le français devient la langue qui met en relation avec le monde et permet en même temps à la communauté de se définir comme catholique. Chez les femmes, le français, est aussi la langue de l’émancipation, celle d’une certaine modernité. Durant toute cette période, 38 écoles catholiques palestiniennes sont en activité, accueillant un peu plus de 5 000 élèves. 1948 voit s’organiser un exode massif des catholiques palestiniens dont l’arabe deviendra progressivement la langue de référence.

    La fin de la journée est consacrée, démarche nouvelle pour la Sihfles, sous forme d’une série de communications par affiches, sur la thématique « Langue française, identité(s) et école(s) en Europe (milieu du XVIe siècle- milieu du XXe siècle). Il s’agissait pour les participants de s’interroger sur la façon dont le français est entré en jeu dans le processus de construction sociale de l’identité au travers des différents systèmes scolaires. Ont été ainsi traités les thèmes « Représentations identitaires et apprentissage du français aux Pays-Bas, XVIe-XIXe siècles », par Madeline van Strien-Chardonneau (Leiden) et Marie-Christibe Kok Escalle (Utrecht), « Les école catholiques et l’enseignement du français en Bulgarie » par Dimitar Vessilenov (Sofia), « La mise en scène de l’autre et la naissance de l’identité nationale dans les manuels pour l’enseignement/apprentissage du français, Italie, 1830-1914 » par Nadia Minerva (Catane) et l’examen du statut et de la place des « Afrancesados » en Espagne après 1815 par Javier Suso Lopez et Eugenia Fraile (Grenade). Présentation qui a permis de placer un autre univers géographique, celui de l’Europe, dans la perspective commune de la journée.

    Rencontre qui s’est parfaitement déroulée dans l’atmosphère studieuse de l’université de Leyde, ceci grâce à la contribution de Karène Sanchez que nous remercions tous ici.

    Gérard Vigner


    Appels à communication

    L’enseignant au sein du dispositif
    d’enseignement/apprentissage de la langue étrangère

    Dijon, 27-28 mai 2011

    ADCUEFE : Association des directeurs de centres universitaires d’études françaises pour Étrangers

    Date limite : 15 décembre 2010

    Depuis l’avènement de l’approche communicative, les didacticiens des langues ont résolument mis l’accent sur le « Sujet », celui qui apprend. Qui n’a pas entendu les expressions telles « centration sur l’apprenant », « apprentissage en autonomie », « stratégies individuelles d’apprentissage » ou bien encore « besoins de l’apprenant » ? La terminologie de base en est même affectée. De la notion « d’élève », le sujet de l’apprentissage dans la relation traditionnelle maître-élève, on en arrive à celle « d’apprenant » qui devient acteur et actif de son propre apprentissage dans le contexte de la perspective actionnelle. Le développement des technologies numériques a accentué ce phénomène. Dès l’origine de l’EAO les visées étaient claires : permettre un travail « en autonomie », qui est plus « au rythme de chacun ». De là sont nés les concepts de centre d’apprentissage en autonomie, de centres de ressources, de salles multimédias à accès libre. L’intégration des TICE a même « limité » le temps de l’enseignant en privilégiant des dispositifs dits de « présentiel allégé » ou de « présentiel réduit ». Cette approche semble limiter sensiblement le rôle de l’enseignant. Mais « centration sur l’apprenant » ne signifie pas, pour autant, mort du métier d’enseignant et, paradoxalement, c’est aussi par les TICE qu’une tendance inverse s’amorce, ramenant l’attention sur le groupe classe, et remettant l’enseignant en perspective avec, notamment, le concept de guidance. C’est, à présent, une toute nouvelle perception du métier qui est proposée. Par ailleurs, la mastérisation des concours, qui a fait couler beaucoup d’encre et suscité de nombreux débats, revisite la formation du futur enseignant, qui de maître à l’origine est devenu tour à tour professeur, tuteur, formateur, ingénieur pédagogique, personne-ressource, créateur d’outils, concepteur d’applications… et, lui-même, appelé à suivre des formations tout au long de la vie. Il devient, dès lors, légitime voire même indispensable de s’interroger sur ce nouvel enseignant : c’est là tout l’enjeu de ce colloque qui fait appel à l’ensemble des acteurs concernés par l’enseignant et l’enseignement des langues étrangères et qui s’articule autour de quatre axes :

    L’impact de l’enseignement et de l’enseignant de langue : Quelles finalités et quelle évaluation pour l’enseignement des LVE ? Quels programmes et curricula ? Quelle place pour les langues ? Quel positionnement par rapport aux certifications ?

    La démarche didactique : Quelles méthodes et pratiques pédagogiques sont mises en place ? Comment gérer le groupe-classe ? Qu’en est-il du travail sur les compétences et de la portée du CECRL ?

    Les éléments pédagogiques : Quels dispositifs, quels outils et ressources à la disposition du « nouvel » enseignant ? Quel usage des TICE, quels concepts (autonomie guidée, tutorat….)

    L’identité et le devenir professionnels de l’enseignant : Quels contenus pour les formations des formateurs ? La question des concours et masters. Quel avenir pour l’enseignant entre autonomie et politiques éducatives ?

    Les interventions seront organisées sous les formes suivantes : conférences plénières (45 min), conférences thématiques (30 min), communications en ateliers (20 min + 10 min d’échanges) qui seront mises en place à partir des propositions reçues à la suite de cet appel.

    Les projets d’intervention devront être envoyés à l’adresse électronique : cief@u-bourgogne.fr sous la forme suivante pour le 15 décembre 2010 au plus tard (les textes étant attendus pour le 31 janvier 2011) :

    • Prénom, nom de l’intervenant

    • Établissement de rattachement

    • Statut (enseignant-chercheur, doctorant….)

    • Titre et résumé (200 mots env.)

    Membres du comité scientifique :

    Dominique ABRY (Université Stendhal Grenoble3), Robert BOUCHARD (Université Lumière Lyon2), Jean-François BOURDET (Université du Maine), Claire BOURGUIGNON (Université de Rouen), Elisabeth BRODIN (Université Stendhal Grenoble3), Jacky CAILLIER (Université de Perpignan), Damien CHABANAL (Université Blaise Pascal – Clermont-Ferrand2), Patrick CHARDENET (AUF, Montréal, Canada), Jean-Pierre CUQ (FIPF, Université Nice Sophia-Antipolis), Fatima DAVIN (Université de Provence), Jean-Marc DEFAYS (Université de Liège, Belgique), Nicolas GUICHON (Université Lumière Lyon2), Jean-Marc MANGIANTE (Université d’Artois), Philippe MONNERET (Université de Bourgogne), Dan SAVATOVSKY (Université de Bourgogne)

    Coordination scientifique : M.T MAURER (Université Lumière Lyon2)


    Colloque international « Plurilinguisme et monde du travail »

    Professions, opérateurs et acteurs de la diversité linguistique

    Université de Teramo, 19-21 mai 2011

    Le Projet LEM pour la promotion de la diversité linguistique - Cinquièmes Journées des Droits Linguistiques - Associazione LEM-Italia DORIF-Università Forum des Langues de France

    31 décembre 2010 Date limite pour l’envoi des propositions de communication ou de poster, en italien ou en français (2 pages + références bibliographiques), accompagnées d’un CV scientifique de l’auteur/des auteurs. Le propositions seront envoyées à :redaction@portal-lem.com et gagresti@unite.it

    Première circulaire

    La diversité linguistique est un patrimoine extraordinaire, dont l’opinion publique n’est pas encore pleinement consciente. Une interprétation du mythe de Babel profondément enracinée dans l’imaginaire collectif conçoit la diversité comme un obstacle au progrès technique et scientifique, à la gouvernabilité des territoires et des sociétés, comme un coût inutile pour l’individu ainsi que pour la communauté. Heureusement, cette vision simplificatrice n’est pas la seule possible. Parfois, la diversité linguistique est tolérée ou acceptée, de façon plus ou moins cohérente, au nom du respect des droits de l’homme. Parfois, elle est associée à la biodiversité et, dans ce sens, elle semble susciter la curiosité et l’attention d’un public plus vaste. Parfois enfin, la préservation de la diversité linguistique est vue dans une optique encore plus positive : comme un bouclier contre les hégémonies culturelles et politiques, contre le monolithisme linguistique et épistémologique, pour un enrichissement des compétences interprétatives du sujet et de ses compétences relationnelles. Cette dernière interprétation, approfondie et correctement formulée, est à l’origine d’un changement de paradigme : de la protection à la promotion de la diversité linguistique. Il ne s’agit plus de s’engager pour éviter la dispersion d’un patrimoine culturel, il s’agit de miser sur ce patrimoine afin d’expérimenter de nouvelles formes de développement et de vie en commun. Dans cette perspective, les Cinquièmes Journées des Droits Linguistiques, qui constituent une étape du Colloque itinérant sur « Plurilinguisme et monde du travail », seront une occasion pour mieux connaître les initiatives, les entreprises et les figures professionnelles générées par l’instance de protection/promotion de la diversité linguistique.

    Par des conférences, des sessions thématiques de communications, des posters et des stands d’information, ce Colloque se propose d’approfondir et de faire connaître, auprès d’un public de spécialistes et de non-spécialistes (étudiants, entrepreneurs, décideurs…), les raisons, les fondements et les dynamiques des actions les plus efficaces et à l’avant-garde dans le domaine de la promotion de la diversité linguistique, à l’université ainsi que dans des contextes plus vastes. Dans un esprit interdisciplinaire, ce Colloque explorera également les points critiques, les obstacles aux instances favorables au plurilinguisme et à la diversité linguistique.

    Sur la base de ces prémisses, les thématiques abordées dans ce Colloque seront les suivantes (liste non exhaustive) :

    - Argumentation du plurilinguisme

    - Diversité linguistique et globalisation

    - Plurilinguisme, réseaux de relations, développement local

    - Plurilinguisme, économie, qualité de la vie

    - Diversité linguistique et gouvernance du territoire

    - Diversité linguistique et innovation technique et scientifique

    - Professions, opérateurs et acteurs de la diversité linguistique

    - Institutionnalisation de la promotion de la diversité linguistique en Italie, Europe, Méditerranée :

    associations, écoles, collectivités locales

    - Plurilinguisme entre université et monde du travail : certifications, centres linguistiques, centres de recherche

    - Diffusion de la diversité linguistique d’Europe et de la Méditerranée

    Langues de travail : Italien et français. D’autres langues seront acceptées pour les textes des Actes.

    Échéancier

    20 octobre 2010 Mise en ligne du site officiel des Cinquièmes Journées des Droits Linguistiques dans le portail LEM (www.portal-lem.com)

    31 janvier 2011 Réponse du Comité Scientifique des Journées des Droits Linguistiques (en cas d’acceptation ainsi que de non-acceptation) et envoi des normes rédactionnelles pour l’éventuelle publication dans les Actes

    2 mai 2011 Publication du programme définitif

    30 juin 2011 Date limite pour l’envoi des textes pour la publication dans les Actes

    Frais d’inscription

    Pour les intervenants présentant une communication/un poster : 80 euros. Pour les membres du DoRiF ou du LEM-Italia : 40 euros. Ces frais donnent droit : au dossier du Colloque, au service interprètes, au volume des Actes JDL2010, à l’accès aux buffets pour les trois journées, au service de navette pour les déplacements en commun et à la souscription des Actes JDL2011.

    Pour les intervenants qui ne présentent pas de communication/poster : 40 euros. Pour les membres du DoRiF ou de LEM Italia : 20 euros. Ces frais donnent droit : au dossier du Colloque, au service interprètes, au volume des Actes JDL2010, à l’accès aux buffets pour les trois journées, au service de navette pour les déplacements en commun.

    L’accès aux travaux du Colloque est libre

    Les frais seront versés avant le 31 mars à l’Association LEM-Italia, Banca dell’Adriatico, Filiale di Teramo Viale Crucioli, Viale Crucioli 120, 64100 – Teramo (Italie),

    C/c 1000/00000957, IBAN : T03Z0574815306100000000957, BIC : IBSPIT3P

    Préciser : "Inscription de [Prénom e Nom] au colloque JDL 2011"

    Publication des Actes – Les Actes seront publiés en version papier avant la fin de 2011 dans la Collection "Lingue d’Europa e del Mediterraneo" ("Diritti Linguistici", dirigée par Fernand de Varennes), ainsi qu’en version électronique dans le site LEM, www.portal-lem.com, comprenant également une section de téléchargement des volumes au format .pdf de la Collection LEM.

    Comité Scientifique (liste non exhaustive) : Giovanni Agresti, Michele De Gioia, Enrica Galazzi, Henri Giordan, Marie-Christine Jullion, Danielle Londei, Cristina Schiavone

    Secrétariat et rédaction : redaction@portal-lem.com, Lucilla Agostini, Frédéric Bienkowski, Renata De Rugeriis, Gina Lacala, Silvia Pallini


    Colloque International

    Disparitions et changements linguistiques

    Dijon, 17 et 18 juin 2011

    A 4509 « Sens, Texte, Informatique, Histoire » - Paris-Sorbonne

    « GRELISC » (EA 4178 – Centre Pluridisciplinaire Textes et Cultures) - Université de Bourgogne

    Date limite : 7 janvier 2011

    Les disparitions sont régulièrement présentées dans les typologies du changement linguistique comme des « épiphénomènes » (Marchello-Nizia, 2006 : 103). Bien qu’elles ne laissent pas d’interroger, rares sont encore les travaux qui s’y consacrent pleinement ou qui cherchent à les inscrire au sein d’une théorisation plus vaste. Il semble possible d’invoquer plusieurs raisons à ce fait. La première tient au statut ambigu de la disparition. Celle-ci fait en effet figure, au sein des typologies et des modélisations contemporaines, à la fois de processus et de résultat (ie, de simples conséquences d’autres faits de changement). C. Marchello-Nizia (2006) intègre ainsi ce phénomène aussi bien à la partie qu’elle consacre aux « mécanismes et processus de changement » qu’à la partie qu’elle consacre aux « résultats du changement ». Une telle situation rend assurément complexe son appréhension proprement dite. Par-delà, le peu de cas qu’on accorde à la disparition dans les théorisations du changement linguistique tient sans doute aussi à la conception même des changements linguistiques, le plus souvent associés à une innovation. En effet, si l’innovation en tant que telle ne suffit pas à constituer un changement linguistique, elle reste présentée comme un préalable nécessaire, ce qui, de fait, préjuge d’une dimension intrinsèquement créative du changement linguistique, à laquelle ne correspond pas – fût-ce intuitivement – le phénomène de la disparition. Partant, la disparition fait, aujourd’hui encore, figure de parent pauvre au sein des études de linguistique diachronique. Force est cependant de convenir que, même en tant que seul résultat, elle constitue une part très importante de l’évolution des langues, et l’on peut proposer, au titre d’hypothèse de travail, une typologie préalable des disparitions :

    - Disparition d’un phonème : plusieurs des consonnes de l’ancien français ont ainsi disparu au gré des évolutions phonétiques, comme ce fut le cas des affriquées.

    - Disparition d’un morphème : là aussi, à se tourner vers l’ancien français, les exemples ne manquent pas, notamment dans le domaine des désinences verbales.

    - Disparition d’un sens : il s’agit de cas comme puisque, attesté à l’origine avec un sens temporel, lequel a progressivement été évincé par le sens causal.

    - Disparition d’une valeur morphosyntaxique d’emploi : cela concerne des phénomènes affectant notamment certaines particules, un temps employées de façon polycatégorielle (adverbe, préposition…) puis progressivement spécialisées dans une unique catégorie, au détriment des autres.

    - Disparition d’une forme : de très nombreuses formes, notamment au cours de la période du moyen français et de l’époque préclassique ont disparu. On peut penser à endementiers que, ainz/ainçois que, etc.

    - Disparition d’une règle linguistique : si l’on entend par « règle », un phénomène situé à un niveau particulier, et permettant la construction d’une série d’unités au(x) niveau(x) inférieur(s), alors c’est en ces termes que l’on pourra rendre compte de disparitions comme celles qui ont affecté le système conjonctif.

    Nous pensons ici aux conjonctions formées à partir d’éléments autres que que (les locutions en com(e), par exemple).

    - Disparition d’un système : à admettre la récursivité de la notion de système, l’un des exemples que l’on peut invoquer est la disparition de la déclinaison de l’ancien français.

    - Disparition d’une langue : dernier niveau auquel peut intervenir la disparition, celui des langues. De nombreux exemples existent de langues tout à fait disparues ou dont les témoignages sont bien trop succincts pour permettre leur connaissance. On peut citer en exemple, parmi les langues romanes, les langues parlées par les Ligures et par les Ibères.

    Pour sommaire qu’elle puisse paraître, une telle typologie reflète cependant bien l’importance des phénomènes de disparition au regard de l’évolution des langues, et c’est donc à cette marginalisation de la notion de disparition que voudrait remédier ce colloque en envisageant ce phénomène sous ces divers aspects.

    En termes d’axes, on privilégiera, sans exclusivité, les pistes de réflexion suivantes :

    1. Études de cas de disparition

    Le premier axe pourra s’attacher à des études de cas, menées en regard de la typologie précédente et visant à une meilleure connaissance de ce type de changement. Ces études, qu’il serait opportun de réaliser à partir de nombreuses langues typologiquement distinctes, devraient ainsi permettre une appréhension théorique plus poussée des phénomènes de disparition, entrant ainsi en résonnance avec certains des aspects du second axe.

    2. Études de la notion même de disparition

    Le second aspect concerne le phénomène de disparition en tant que tel. S’agit-il, comme on le suppose souvent, d’une simple conséquence d’un autre fait de changement, donc d’un résultat, ou d’un type de changement à part entière ? La disparition peut en effet se voir tributaire d’une double conception : une conception résultative – conception majoritaire, tenant la disparition pour la conséquence d’un autre changement – et une conception processuelle – selon laquelle la disparition pourrait être un processus de changement, autrement dit ne pas se situer dans la dépendance d’un autre. Dans cette perspective, concevoir la disparition en tant que processus suppose également d’étudier sa relation avec les phénomènes d’archaïsmes, susceptibles d’en constituer une (première) étape ou, tout au contraire, d’en marquer une limite en en figurant l’échec. Plus généralement, cela revient à interroger les modalités du processus de disparition, les différentes étapes de son déroulement, voire, sa gradualité même. C’est là, semble-t-il, un préalable à son intégration au sein des typologies du changement linguistique.

    3. Enjeux théoriques et épistémologiques

    Ce dernier axe ouvre en réalité trois séries de questions.

    La première série concerne l’historiographie de la notion de disparition, déjà évoquée, par exemple, par M. Bréal qui parlait de l’« extinction des formes inutiles » (1897), ou encore par A. Meillet, à propos de la disparition du prétérit (1909).

    La seconde série de questions concerne cette fois le statut des disparitions dans les modélisations générales du changement linguistique. Celles-ci sont en effet le plus souvent conçues comme liées à une innovation initiale. Or, le principe d’une disparition envisagée comme processus semble difficilement s’accorder avec un tel postulat.

    Enfin, une troisième série de questions consistera à interroger son statut épistémologique. Dans la mesure, en effet, où l’on peut dire, en suivant E. Coseriu, que le changement linguistique se trouve pourvu d’un statut proprement ontologique, alors, en tant qu’elle peut être tenue pour un processus, la disparition hérite d’un statut similaire et doit être à même d’informer les connaissances que l’on peut avoir sur le langage et l’activité à laquelle il correspond. En outre, son intégration en tant que processus possède des conséquences sur le modèle théorique auquel on recourt pour en rendre compte. A ce titre, la disparition pourrait être, par exemple, confrontée à la notion de « scénario de survie », élaborée par J. Nichols (2003).

    Indications bibliographiques

    Badiou-Monferran, Claire : 2007 : « Disparition de ains et évolution du système grammatical », Études sur le changement linguistique en français, Combettes, B. & Marchello-Nizia, C. (éds), Nancy, Presses Universitaires de Nancy : 7-26.

    2008: « Les disparitions de formes sont-elles des épiphénomènes ? », Congrès Mondial de Linguistique

    Française, Durand J., Habert B. & Laks B. (éds) : 147-158.

    Bat-Zeev Shyldkrot, Hava : À paraître (2009) : « Parcours sémantiques et changements systématiques : le cas de premier que », Les conjonctions en diachronie : parcours sémantiques, A. Bertin & H. Bat-Zeev Shyldkrot (éds), Linx, n°59.

    Bréal, Michel : 1897 : Essai de sémantique, rééd. Limoges, Lambert Lucas, 2005.

    Coseriu, Eugenio : 1973: Sincronía, diacronía e historia. El problema del cambio lingüístico, Madrid, Gredos « Biblíoteca románica hispánica » (tr. fr. T. Verjans, Texto ! [en ligne] – 2007).

    1983 (2001) : « Linguistic Change Does not Exist », Linguistica nuova ed antica, I, Galatina : 51-63, tr. fr. A. Stas, avec la collaboration de l’auteur, repr. dans L’Homme et son langage, Textes réunis par H. Dupuy-Engelhardt, J.-P. Durafour & F. Rastier, Louvain-Paris, Peeters « Bibliothèque de l’Information Grammaticale, n°46, 2001: 413-429.

    Lightfoot, David W. : 1979: Principles of diachronic syntax. Cambridge, University Press of Cambridge, coll. « Cambridge Studies in Linguistics », n°23.

    1990: « Obsolescence and universal grammar », Papers from the 5th International Conference on English Historical Linguistics, S. Adamson, V. Law, N. Vincent & S. Wright (éds), John Benjamins publishing company « Current issues in Linguistic Theory », n° 65 : 280-291

    1991: How to Set Parameters. Arguments from Language Change, Cambridge-London, The MIT Press.

    1998: The development of language : Acquisition, Change and Evolution, Oxford, Blackwell.

    2003: « Grammatical Approaches to Syntactic Change », The Handbook of Historical Linguistics, Joseph, Brian D. & Richard D. Janda (Eds), Blackwell Publishing, 2004.

    Marchello-Nizia, Christiane : 2000: « Les grammaticalisations ont-elles une cause ? Le cas de beaucoup, moult et tres en moyen français », L’Information grammaticale, n°87 : 3-9.

    2006 : Grammaticalisation et changement linguistique, Bruxelles, De Boeck « Champs linguistiques ».

    Meillet, Antoine : 1909: « Sur la disparition des formes simples du prétérit », Linguistique historique et linguistique générale, Genève-Paris, Slatkine-Champion. 1982: 149-158.

    Nichols, Johanna : 2004 : « Diversity and Stability in Language », in Br. Joseph & R. Janda (eds.), The Handbook of Historical Linguistics, Oxford, Blackwell Publishing : 283-310.

    Verjans, Thomas : 2008: « Cumfaitement, un adverbe disparu », in Aspect de comme, Desmets, M., Gautier, A. & Verjans, T. (éds), Linx, n°58: 197-215.

    2009: Essai de systématique diachronique : genèse des conjonctions dans l’histoire du français (9e-17e siècles), Thèse de Doctorat n.r., Université Paris 4-Sorbonne.

    Procédure de soumission

    Lieu : Université de Bourgogne, Dijon, France

    Communications : 30 min. + 10 min. de discussion

    Les propositions de communications (500 mots, format .doc, .rtf, .pdf) devront être adressées par voie électronique sous forme anonyme à c.badiou.monferran@free.fr ; thomasverjans@free.fr avant le 7 janvier 2011, le corps du message devant contenir le nom de l’auteur, son affiliation, son adresse électronique et le titre de la communication proposée. Elles seront évaluées anonymement et la notification d’acceptation sera envoyée le 20 février 2011.

    Langues : français et anglais

    Les communications devraient faire l’objet d’une publication .

    Comité d’organisation

    Claire Badiou-Monferran (Université Paris-Sorbonne) : c.badiou.monferran@free.fr, Thomas Verjans (Université de Bourgogne) : thomasverjans@free.fr

    Comité scientifique

    Annie Bertin (Université Paris-Ouest Nanterre), Sonia Branca (Paris 3), Joëlle Ducos (Paris-Sorbonne), Benjamin Fagard (CNRS-Lattice), Jean-Marie Fournier (Paris 3), Julie Glikman (Lattice, Paris Ouest, Nanterre), Philippe Monneret (Université de Bourgogne), Gilles Siouffi (Montpellier 3).

    Conférenciers invités

    Hava Bat-Zeev Shyldkrot (Tel Aviv), Peter Koch (Tübingen), Christiane Marchello-Nizia (ENS-LSH), Olivier Soutet (Paris-Sorbonne)


    Passages des frontières

    6-7 mai 2011

    Université de Victoria, Département de Français,
    Graduate Students Conference / Colloque estudiantin

    Date limite : 5 décembre 2010

    Les frontières territoriales, linguistiques, culturelles, génériques sont elles établies et franchies dans le même geste? En quoi la notion de passage permet elle de penser la création? Comment les limites et délimitations servent elles leur propre dépassement? Le colloque accueillera des propositions dans les domaines de la critique littéraire, de la poétique des textes, de la linguistique, des études cinématographiques, des études théâtrales, de la didactique, de la traductologie, des changements de public et de toutes sortes de transferts et transformations. Il explorera les nouvelles formes que prend le texte et les passages d’un domaine à l’autre (littérature de jeunesse, BD, webtextes, blogues, publications en ligne, littérature orale, entre autres), la pluralité des langues et des cultures, les nouvelles définitions hors norme et, peut être, hors genre. Seront abordés, notamment, les grands thèmes suivants :

    Transculturalisme, transgénéricité, hybridation, métissage

    Écriture et réécriture, emprunts et contextes

    Mythe et universalité, reprises et redécouvertes

    Voyage et dialogue, récit de voyage et regard sur soi

    L’œuvre et ses lecteurs, théorie et pratique de la réception

    La traduction, la transposition, l’adaptation : d’une langue l’autre, d’un genre l’autre, d’un support à l’autre

    Transgression et contrainte; tradition et subversion

    Langue et paroles : français et francophonie, bilinguisme et identité

    La conférence plénière portera sur les nouvelles technologies du texte et sera délivrée par Frédérique Arroyas (Université de Guelph).

    Nous invitons des soumissions de 250 mots, à envoyer avec un titre provisoire, à Melissa Hull (mchull@uvic.ca) avant le 5 décembre 2010 minuit.


    AFLiCo IV Quatrième Colloque International de
    l’Association Française de Linguistique Cognitive (AFLiCo)

    Linguistique cognitive et typologie :
    diversité des langues, variation et changement

    Lyon, 24-27 Mai 2011

    Dates limites : 18 et 22 décembre

    L’objectif de ce colloque est de réunir des linguistes travaillant dans le domaine de la linguistique cognitive et/ou dans le domaine de la linguistique fonctionnelle-typologique sur la variation inter-linguistique et la description des langues. L’accent du colloque sera mis sur (1) la diversité des systèmes linguistiques aussi bien oraux que signés, (2) la variation qui s’opère sur les plans inter- et intra- linguistiques et (3) les changements des systèmes linguistiques. Dans cette perspective, le colloque rassemblera des chercheurs qui travaillent sur des terrains linguistiques variés, qui abordent leur objet d’étude dans une perspective synchronique et/ou diachronique et qui utilisent différentes méthodes et différents types de données telles que des données spontanées ou élicitées, y compris orales ou écrites, des données de terrain ou encore des données expérimentales.

    Nous attendons des propositions de sessions thématiques, des propositions de présentations orales de sessions générales et de posters sur des problématiques en lien avec le thème du colloque et dans le domaine de la linguistique cognitive en général. Les propositions portant sur des langues moins bien décrites et des langues qui varient du point de vue typologique, génétique et aréal seront particulièrement appréciées.

    Les thématiques incluent, mais ne se limitent pas aux suivantes :

    méthodes et données en linguistique cognitive, typologie et description des langues ;

    convergence et divergence entre linguistique cognitive et linguistique fonctionnelle-typologique ;

    études menées dans une perspective cognitive et/ou typologique dans les domaines de la phonétique, phonologie, morphosyntaxe, sémantique et pragmatique ;

    variation inter- et intra-linguistique dans les langues parlées et les langues signées ;

    changements linguistiques dans une perspective cognitive et/ou typologique ;

    acquisition du langage ;

    recherches et avancées dans le domaine de la grammaire des constructions ;

    langue et geste dans une perspective inter-linguistique.

    Langues officielles du colloque

    Les deux langues du colloque sont le français et l’anglais.

    Communications et posters

    Nous invitons des propositions de communication aux sessions générales de 30 minutes (20 minutes de présentation et 10 minutes de questions) et des propositions de posters (format A1).

    Ateliers et sessions thématiques

    Nous accueillons des propositions d’une demi-journée ou d’une journée entière pour des ateliers et/ou sessions thématiques. Ces ateliers/sessions thématiques doivent être proposés par deux organisateurs. Chaque proposition doit inclure les informations suivantes :

    les noms et les coordonnées des deux organisateurs

    le titre de la session

    une présentation du thème et des objectifs de la session (2 pages maximum)

    une précision concernant le temps souhaité (nombre de créneaux horaires : 4, 6 ou 10 ; une journée ou une journée entière ; nombre et nature des présentations, discussions, tables rondes, etc.).

    un résumé d’une page pour chaque présentation (une deuxième page peut être utilisée pour des figures, exemples glosés et références bibliographiques).

    Les propositions d’ateliers et/ou de sessions thématiques seront soumises à la même procédure d’évaluation que les propositions pour les sessions générales et les posters. La notification d’acceptation sera envoyée aux deux organisateurs à partir du 25 février 2011.

    Soumission des propositions

    Les propositions seront soumises en ligne suivant les instructions indiquées à l’adresse suivante : http://www.ddl.ish-lyon.cnrs.fr/colloques/AFLICO_IV/

    Un auteur ne peut soumettre que deux propositions de communication dont une au moins devrait être en coauteur. Les informations concernant l’auteur (nom, affiliation, adresse email) seront requises lors de la soumission en ligne mais les propositions seront évaluées de façon anonyme. Dans le cas des propositions en co-auteur le premier auteur sera la personne référente/contact. Les propositions seront examinées de façon anonyme par 2 membres experts du comité scientifique. La notification d’acceptation sera envoyée aux auteurs à partir du 25 février 2011. Les propositions ne devront pas dépasser une page. Une deuxième page peut être utilisée pour des figures, exemples glosés et références bibliographiques. Format des propositions : papier A4, marges 2,5 cm, police Times ou Times New Roman.

    Date limite pour les sessions générales : 22 décembre 2010

    Date limite pour les sessions thématiques : 18 décembre 2010

    URL de l’annonce : http://www.ddl.ish-lyon.cnrs.fr/colloques/AFLICO_IV/ index.asp? Action=Edit&Langue=FR&Page=Call


    Traditions étatiques et régimes linguistiques : un état des lieux

    Septembre 9-10, 2011

    RC 50 Langue et politique, Association internationale de science politique, Université d’Ottawa, Ottawa (Ontario), Canada

    Date limite : 1er février 2011

    Le comité RC 50 - Langue et politique de l’Association internationale de science politique vous invite à soumettre un projet de communication sur le thème « Traditions étatiques et régimes linguistiques : un état des lieux ». La langue occupe une place importante au sein des diverses traditions étatiques. Quel a été le rôle de la langue dans le développement de ces traditions ? Par surcroît, le développement de l’État moderne a aussi donné lieu à la mise en place de régimes linguistiques distincts. On peut penser à l’influence des traditions française, britannique, scandinave ou allemande sur le développement des régimes linguistiques qui se mettent en place dans ces régions depuis le XIXe siècle. Qu’en est-il dans les autres régions du monde ? Quelles sont les composantes d’un régime linguistique ? Comment un régime linguistique se met-il en place et est-il transformé ? Dans quel contexte ? Dans quelles conditions ? Quel est l’avenir des régimes linguistiques existants ? Quel défi l’anglais mondial pose-t-il aux langues nationales et minoritaires ? Ce colloque veut dresser un bilan des débats sur ces questions. Comment avons-nous progressé dans l’analyse des régimes linguistiques ? Comment évaluer l’état des langues dans le monde contemporain ? Privilégiant une perspective interdisciplinaire, nous invitons les chercheurs à présenter leurs travaux en cours sur une ou l’autre de ces questions.

    Date limite de soumission de l’appel de communication : 1er février 2011

    Courriel où envoyer la proposition : linda.cardinal@uottawa.ca

    URL de l’annonce : http://www.francophoniecanadienne.ca/main+fr+01_200+Traditions_etatiques_et_regimes_linguistiques___un_etat_des_lieux.html?AnnonceCatID=1&AnnonceID=903


    Appels à contribution

    Les langues modernes N° 3-2011

    « Les langues à l’école primaire :
    quelle formation pour les enseignants ? »

    Date limite d’envoi des propositions : 20 décembre 2010

    Coordinatrice : Martine Kervran

    Centre de Recherche sur les Apprentissages et la Didactique (CREAD), IUFM de Bretagne- université de Bretagne Occidentale

    Dates à retenir

    • 20 décembre 2010: soumission des propositions d’articles (1 page, env. 2500 signes, espaces compris) à la coordinatrice et aux rédacteurs en chef, pour validation.

    • 10 janvier 2011: validation ou non de la proposition par le Comité éditorial transmise aux auteurs.

    • 28 février 2011: remise des tapuscrits à la coordinatrice et aux rédacteurs en chef.

    • 30 mars 2011: examen des articles par le Comité de lecture des Langues Modernes.

    • 20 juin 2011: remise des articles finalisés selon les commentaires du Comité de lecture.

    • 30 septembre 2011: publication du numéro 3-2011.

    Contacts

    Martine Kervran : jmkervran@wanadoo.fr

    Copie aux rédacteurs en chef des Langues Modernes : Bernard Delahousse, bdelahousse@free.fr et Marie-Pascale Hamez, marie-pascale.hamez@orange.fr

    Orientation du numéro

    Dans le contexte chaotique de la « mastérisation » de la formation des enseignants, il nous a semblé utile de consacrer un numéro à la formation en langues des enseignants de l’école primaire. Les mutations actuelles nous incitent à des interrogations sur les transformations en cours et à venir dans ce domaine. Il semble approprié de mettre en débat les questions liées aux nouvelles modalités de formation des étudiants des masters d’enseignements, d’une part, et des professeurs des écoles stagiaires, d’autre part. Une mise en regard des expériences diverses en cours dans les IUFM peut permettre d’essayer de dresser un premier bilan de la situation en termes de ruptures et de continuité dans la préparation aux métiers de l’enseignement et de poser quelques jalons pour orienter la réflexion sur les développements à venir de la formation en langues.

    Le dossier s’articulera autour de 2 axes principaux :

    Axe 1: De l’IUFM à l’université : ruptures et continuités

    • Quels sont les liens entre formation et professionnalisation ?

    • En quoi peut consister une formation professionnelle dans le domaine des langues pour des enseignants polyvalents ?

    • Quelle place pour les langues dans le dispositif global ?

    • Quelle était la spécificité de l’apport de la formation dans les IUFM ? Quels sont les atouts et les limites de la « mastérisation » ?

    • Nouveau concours : quelles sont les conséquences de l’absence d’épreuve de langue dans le nouveau concours CRPE sur la formation et sur l’entrée dans la carrière ?

    • (…)

    Axe 2: Quelles compétences pour enseigner les langues à l’école primaire ?

    • Quel contenu pour la formation ? Quelles sont les connaissances et compétences incontournables à acquérir ?

    • Quelles compétences privilégier ?

    • Comment articuler formation linguistique et formation didactique ?

    • Une langue ou plusieurs ? (…)

    Cette liste de questions ne saurait prétendre à l’exhaustivité et le numéro accueillera également des articles qui aborderaient d’autres problématiques, qu’il s’agisse d’articles généraux, de comptes rendus de recherches, d’usages ou d’expériences en matière de formation en langues des enseignants de l’école primaire.

    Les propositions d’articles et tout particulièrement les propositions de comptes rendus de recherche, devront être accompagnées d’une bibliographie de six titres.

    Le lectorat : la revue Les Langues Modernes est une publication « généraliste » pour un vaste public de spécialistes de langues : enseignants du primaire et du secondaire, universitaires et chercheurs en didactique, linguistique, civilisation, littérature… et ce dans toutes les langues. Les auteurs tiendront compte de la spécificité et de la diversité de ce lectorat, tant dans le contenu que dans la forme de leur article, qui doit être « accessible » au plus grand nombre.

    Le format : la revue Les Langues Modernes accepte deux types de contribution : des articles courts, tels que des comptes-rendus d’expérience, des témoignages ou points de vue, etc. qui ne dépasseront pas 15 000 signes, espaces compris. des articles longs, traitant de questions plus théoriques ou générales, qui ne dépasseront pas 25 000 signes, espaces compris.

    La procédure : Dans un premier temps, les auteurs soumettent leur proposition d’article (texte d’une page A4 maximum) au coordinateur et aux rédacteurs en chef, pour validation (ou non) du projet. Puis, après avoir rédigé l’article en fonction des commentaires et suggestions qui leur sont faits, ils leur envoient une version électronique (fichier au format .doc) en vue de l’examen par le Comité de lecture de la revue. Enfin, après corrections et modifications éventuelles de leur texte, ils adressent aux mêmes la version finale par voie électronique (formats .doc + .pdf) et, parallèlement, ils envoient une version papier (impression laser) au seul Rédacteur en chef.

    L’article : il doit être inédit et précédé d’un résumé en français et de mots-clés. Des consignes éditoriales détaillées et une feuille de style seront fournies aux auteurs par les rédacteurs en chef lors de la phase de rédaction de l’article. Elles sont également disponibles sur le site

    La publication : tout article accepté par le Comité de lecture des Langues Modernes peut être publié soit dans la revue soit en ligne sur le site sus-mentionné, dans l’espace réservé aux abonnés, auquel cas le titre et l’auteur sont signalés dans le sommaire du numéro et le titre apparaît sur la couverture de la revue. La taille de l’article n’est pas limitée lorsque l’article est publié sur le site.

    URL de l’annonce : http://www.aplv-languesmodernes.org/spip.php?article3409


    Revue Recherches en didactiques. Les Cahiers Théodile

    Date limite : 1er janvier 2011

    Les Cahiers Théodile changent de format éditorial. Nés au début des années 2000, les Cahiers Théodile ont été conçus à l’origine comme une publication de l’équipe Théodile mais ouverte à toute contribution extérieure : les objectifs étaient à la fois de rendre compte des recherches en cours au sein de l’équipe Théodile, d’offrir aux doctorants et aux jeunes docteurs un premier lieu d’écriture et d’enrichir le dialogue au sein du champ des didactiques des disciplines, tant sur les questions théoriques qui concernent le champ que sur les aspects méthodologiques. Si le comité éditorial reste issu de Théodile-CIREL, les Cahiers Théodile deviennent Recherches en didactiques (avec comme sous-titre Cahiers Théodile) et se mettent encore plus largement au service de la communauté des chercheurs en didactiques des disciplines, des chercheurs en didactique comparée et des chercheurs en éducation proches des préoccupations des didactiques.

    La transformation du format éditorial de la revue se traduit par un certain nombre de changements importants : elle aura désormais une publication biannuelle ; le comité scientifique et le comité de lecture ont été considérablement étoffés ; les numéros seront alternativement thématiques (en totalité ou en partie) et non thématiques : les numéros thématiques permettront l’approfondissement d’une question théorique jugée pertinente dans le champ et les numéros non thématiques (rares en didactiques et en sciences de l’éducation) viseront la présentation de recherches émergentes, fussent-elles isolées.

    Les principes fondateurs des Cahiers Théodile, qui en ont fait une revue de didactiques reconnue, demeurent : nous privilégierons le débat, épistémologique et méthodologique, entre chercheurs ou entre cadres théoriques ; nous mêlerons les articles qui soumettront des résultats de recherches effectuées et des articles présentant des recherches en cours ; nous accueillerons des signatures de chercheurs confirmés ou celles de doctorants. Ces principes participent de notre conviction que le champ des didactiques comme, plus généralement, celui des recherches en éducation, gagne à l’échange entre approches nouvelles et confirmées et à la mise à l’écart de tout dogmatisme avéré ou naissant. En plus des articles qui composeront le corps du numéro, le comité éditorial s’attachera à promouvoir des textes qui prendront place dans diverses rubriques :

    documents et textes de référence : seront régulièrement publiés des articles ou documents de didactiques importants dans le champ mais devenus introuvables ou qui méritent une nouvelle diffusion ;

    techniques et outils : cette rubrique proposera des éléments de réflexion et d’information sur les techniques et les outils qui participent des méthodes de recherche en didactiques ;

    recherches en langues étrangères : l’objectif est de donner accès, par la présentation détaillée de travaux en langues étrangères, à des recherches méconnues dans le domaine francophone mais qui sont importantes pour le champ ;

    notes de lecture : seront publiées une ou deux notes de lectures par numéro ;

    livres reçus : seront signalés systématiquement ici les thèses et les ouvrages du champ reçus par le comité éditorial.

    Nous invitons d’ores et déjà tous les chercheurs intéressés par les domaines de recherche de la revue à nous adresser leurs textes, dans le respect des normes de la revue (une feuille de style pourra être adressée sur demande).

    Bertrand Daunay et Yves Reuter, directeurs de publication

    Structure éditoriale de Recherches en didactiques. Cahiers Théodile

    Directeurs de publication : Bertrand Daunay, Yves Reuter

    Comité éditorial

    – Membres permanents : Bertrand Daunay, Isabelle Delcambre, Dominique Lahanier-Reuter, Yves Reuter.

    – Les coordinateurs des quatre prochains numéros : Daniel Bart, Catherine Boyer, Martine Fialip-Baratte, Cédric Fluckiger.

    Comité scientifique (susceptible de modifications)

    François Audigier, Chuck Bazerman, Claudine Blanchard-Laville, Jean-Pierre Jaffré, Claude Lelièvre, Jean-Louis Martinand, André Petitjean, Pierre Rabardel, Patrick Rayou, Gert Rijlaarsdam, Bernard Schneuwly, Mary Scott.

    Comité de lecture envisagé (susceptible de modifications)

    Chantal Amade-Escot, Christopher Anson, Teresa Assude, Marie-José Barbot, Georges-Louis Baron, Jaime Barrientos, Jean-Paul Bernié, Marie-France Bishop, John Brereton, Fabienne Calame-Gippet, Marie-France Carnus, Jean-Charles Chabanne, Cora Cohen-Azria, Bernard Courtebras, Philippe Crognier, Régine Delamotte-Legrand, Anne Delbrayelle, Fred Dervin, Christiane Donahue, Jean-Louis Dufays, Johann- Günther Egginger, Érick Falardeau, Carole Fisher, Annick Fluckiger, Francis Grossmann, Rouba Hassan-Pilartz, Anne Jorro, Anne-Marie Jovenet, Isabelle Laborde-Milaa, Jean-Paul Laurent, Joël Lebeaume, Véronique Leclercq, Brigitte Lepez, Francia Leutenegger, Teresa Lillis, Régis Malet, Claire Margolinas, Martine Morisse, Christophe Niewiadomski, Christian Orange, Anne-Catherine Oudart, Maria Pagoni, Laurence Pasa, Marie-Claude Penloup, Marie-Jeanne Perrin, Marie-Christine Pollet, Dominique Portante, Patricia Remoussenard, René Rickenmann del Castillo, David Russell, Gérard Sensevy, Antoine Thépaut, Nicole Tutiaux-Guillon, Abdelkarim Zaid.

    Secrétariat de rédaction : Ana Dias-Chiaruttini, Nathalie Denizot, Dyanne Escorcia, Maria Kreza, Dalila Moussi, Catherine Souplet, Liliane Szajda-Boulanger.

    Secrétariat : Édith Delamarre.

    Le secrétariat de rédaction et le secrétariat sont sous la responsabilité scientifique de Dominique Lahanier-Reuter.

    Appel à contribution

    La revue Recherches en Didactiques lance un appel à contribution pour ses prochains numéros. Ceux-ci accueilleront des articles sur les principes que nous continuons à défendre :

    – Mêler des articles qui soumettent des résultats de recherches effectuées et des articles qui présentent des recherches en cours ;

    – Accueillir des signatures de chercheurs confirmés et celles de doctorants ;

    – Privilégier le débat, épistémologique et méthodologique, entre chercheurs ou entre cadres théoriques.

    Échéancier :

    Le comité éditorial traitera les articles au fur et à mesure de leur réception.

    Pour le n° 12, les articles seront reçus au plus tard le 1er janvier 2011.

    Pour le n° 13, les articles seront reçus au plus tard le 1er mai 2011.

    Pour le n° 14, les articles seront reçus au plus tard le 1er janvier 2012.

    Normes

    NB : une feuille de style pourra être adressée sur demande .

    Le texte sera envoyé sous un format Word à l’adresse suivante : red@univ-lille3.fr. Il n’excédera pas 40 000 signes (espaces compris). Les articles sont rédigés dans l’orthographe rectifiée Les majuscules sont accentuées.

    Choisir le style « normal » pour le corps de l’article (cela permettra, lors de la composition, une adaptation automatique aux normes de la revue). Pas plus de trois niveaux de titres dans le corps de l’article. Les titres sont numérotés hiérarchiquement (1 ; 1.1. ; 1.1.1.). On considère comme citation tout texte cité de plus de 40 mots ou les formules ou les extraits de corpus) : retrait gauche (1 cm) et retrait droite (1 cm). Les titres des tableaux sont placés au-dessus des tableaux et sont numérotés (Tab. 5). Titres des graphiques, schémas, etc. sont placés en dessous des graphiques, etc. et sont numérotés (Fig.5). Références dans le texte (renvois à la liste de références) : (Xyzxyz, 1986, p. 67 ; Xyzxyz, 2004, p. 67 sqq.)

    Normes pour la liste de références :

    - pour un livre : Barthes Roland (1973), Le plaisir du texte, Paris, Seuil.

    - pour un article : Barthes Roland (1970a), L’Ancienne rhétorique, Communications n° 16, Recherches rhétoriques, Paris, Seuil, 1-40.

    - pour un chapitre de livre : Bourdieu Pierre (1980), Le capital linguistique, dans Questions de sociologie, Paris, Éditions de minuit, 121-137.

    - pour un ouvrage collectif : virgule entre les noms : Barthes Roland, Bersani Léo, Hamon Philippe, Riffaterre Michael, Watt Ian (1982), Littérature et réalité, Paris, Seuil.

    - pour un article collectif, idem : Adam Jean-Michel, Cordonier Noël (1995), « L’analyse du discours littéraire. Éléments pour un état des lieux », Le français aujourd’hui n° 109, Didactique du français : langue et textes, Paris, AFEF, 35-47.

    - pour un numéro de revue, Revue Française de Pédagogie (2008), n°163, La culture des élèves : enjeux et questions, Lyon, INRP.

    - pour un chapitre dans un ouvrage collectif (Dir. Ed. Ed. Eds. ou Coord.), Sève Lucien (1999), Quelles contradictions? A propos de Piaget, Vygotski et Marx, dans Clot Yves (Ed.), Avec Vygotski, Paris, La Dispute, 254-264.

    - pour une thèse, Millerand Florence (2003), L’appropriation du courrier électronique en tant que technologie cognitive chez les enseignants chercheurs universitaires, Thèse de doctorat, Université de Montréal, Faculté des arts et des sciences, Département de communication, Montréal, Novembre 2003.

    - pour un acte de colloque en ligne, Boubée Nicole (2008), Le rôle des copiés-collés dans l’activité de recherche d’information des élèves du secondaire, Colloque international de l’ERTé « L’éducation à la culture informationnelle », Université de Lille 3, Villeneuve d’Ascq, 16-18 octobre 2008, http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00344161/fr/ (consulté le 20 mars 2010).


    La revue canadienne des langues vivantes

    Numéro spécial – 2013

    Date limite de réception des propositions : 5 janvier 2011

    Appel à propositions de thèmes

    Les rédacteurs de la Revue canadienne des langues vivantes invitent les personnes intéressées à proposer des thèmes pour le numéro spécial annuel de la revue. Chaque proposition devra porter sur un sujet contemporain ouvrant sur l’exploration des progrès récents en matière de théorie, de recherche et de pratiques en apprentissage et en enseignement des langues secondes. Le thème proposé devra également susciter des contributions sur des perspectives, des méthodes de recherche et des applications pédagogiques variées.

    Pour ce numéro spécial de la RCLV, il y aura un appel général à contributions. Les rédacteurs invités auront donc à gérer les articles soumis au moyen du processus habituel d’évaluation à double insu. Au moins un des rédacteurs devra s’exprimer couramment en anglais et en français.

    Les propositions seront évaluées par les rédacteurs de la RCLV et les membres du conseil d’administration, selon les critères suivants : la pertinence du thème relativement au mandat de la revue, l’importance du sujet dans le champ d’études et les qualifications des deux rédacteurs. La proposition retenue sera dévoilée au printemps 2011.

    Pour tout renseignement concernant les exigences de soumission, les rédacteurs invités devront se référer aux Directives sur la proposition de thèmes pour le numéro spécial, disponible sur le site web de la RCLV.

    Veuillez vous renseigner à :

    Rédacteurs en chef La Revue canadienne des langues vivantes, University of Toronto Press - Journals Division, University of Toronto Press - Journals Division, 5201 Dufferin Street, Toronto, Ontario M3H 5T8 Canada

    Pour de plus amples renseignements : http://www.utpjournals.com/cmlrf/cmlrf.html.


    Cahiers de l’Apliut

    Date limite de réception des propositions : 15 février 2011

    Calendrier des soumissions :

    Date d’envoi des résumés (environ 150 mots) : 15 février 2011

    Date de réception des contributions : 15 avril 2011

    Retour de la première évaluation : 30 juin 2011

    Publication : 30 octobre 2011

    Le volume d’octobre 2011 des "Cahiers de l’APLIUT" sera un numéro « Varia ».

    Les contributions traiteront de thèmes variés en lien avec l’enseignement / apprentissage de langue spécialisée (toutes langues).

    Nous publions des articles de recherche, notes de pédagogie, comptes rendus d’expérience et fiches.

    Contact : Mireille Hardy, mireille.hardy (a) cegetel.net

    28 rue du Grand Pré, F-50130 Cherbourg-Octeville


    Colloques, congrès et autres manifestations à venir

    Colloque : Langage, Discours, Événements, 31 mars, 1-2 avril 2011, Villa Finaly, Florence, Italie

    Colloque organisé par le CEDISCOR-SYLED EA 2290, Centre de recherche sur les discours ordinaires et spécialisés (Université Sorbonne nouvelle) et le Département SITLEC, Studi Interdisciplinari su Traduzione, Lingue e Culture (Université de Bologne), en partenariat avec le DORIF (Centro per la Documentazione per la Ricerca sulla didattica della Lingua Francese nell’Università Italiana).

    L’objectif du colloque est de s’interroger sur le rôle de la langue et du langage dans la construction, la représentation et l’interprétation des événements, en lien avec la mémoire, la culture, l’histoire, la société. On peut ainsi travailler sur les relations entre événement et discours (mise en récit, désignations, moments discursifs…), entre événement, langue et langage (noms et verbes d’événements, aspectualité, temporalité, rapports entre individuel et collectif…), entre événements et cultures (types et traitements d’événements ; choix, création et représentations d’événements ; traduction et transposition…), entre événements et cognition/mémoire. On pourra traiter de différents types d’événements : privés, historiques, médiatiques, sociaux, culturels, scientifiques (découvertes et révolutions), sportifs, « naturels » (tsunami, tremblement de terre, tempête…). Ces événements sont construits par des instances discursives diverses à travers une multitude de genres de discours, ce qui implique d’étudier différents types de données : entretiens, forums sur l’internet, médias, archives, manuels, récits familiaux, correspondance, etc. Cela devrait permettre une réflexion globale sur les phénomènes langagiers liés à la notion d’événement et contribuer ainsi à sa définition. On pourra également entreprendre un questionnement épistémologique sur la place de l’événement dans les analyses de discours, dans la problématisation de faits langagiers, ainsi que sur les relations entre événements du monde et événements discursifs, entre un événement mondialisé et ses différents traitements, entre événements et normes/sens commun.

    Frais d’inscription comprenant les pauses café, les déjeuners sur place et le soutien logistique des communications : 100 euros.

    Lien vers le site de la villa Finaly : http://www.villafinaly.sorbonne.fr/


    JéTou 2011 - Méthodes et analyses comparatives en sciences du langage, 7- 8 avril 2011, Toulouse, France

    Les doctorants et jeunes chercheurs des laboratoires de sciences du langage de Toulouse : - CLLE-ERSS (Équipe de Recherche en Syntaxe et Sémantique), - Laboratoire Octogone-Lordat (Centre Interdisciplinaire des Sciences du Langage et de la Cognition), ainsi que du laboratoire d’informatique : - IRIT (Institut de Recherches en Informatique de Toulouse) organisent les troisièmes journées JéTou qui s’adressent aux doctorants et jeunes chercheurs (jusqu’à trois ans après la soutenance de thèse) en sciences du langage.

    Ces journées seront consacrées à une réflexion autour des méthodes et analyses comparatives en sciences du langage. La nécessité de faire appel à des méthodes comparatives est une caractéristique des sciences humaines : plus encore que le chercheur en sciences « dures », le chercheur en sciences humaines est confronté au problème de la circonscription de son objet d’étude et à la nécessité de se décentrer par rapport à ses propres points de référence. Lorsque l’on parle de méthodes et d’analyses comparatives en linguistique on pense tout d’abord à la comparaison entre langues qui a donné lieu à divers courants de recherche, tels que la linguistique comparée, la linguistique contrastive et la typologie des langues. C’est ainsi que la comparaison entre langues contribue à la mise au jour de certains principes qui ne seraient pas forcément visibles sans le recours à d’autres langues, et cela à tous les niveaux de description linguistique (phonétique, phonologie, morphologie, syntaxe, sémantique, pragmatique). Cependant, le recours à la comparaison ou à la mise en contraste est présent dans tous les autres champs des sciences du langage :

    - Si les études comparatives entre sujets pathologiques (aphasies, dyslexies, maladies dégénératives, etc.) et non pathologiques servent des objectifs cliniques (dépistage, description et traitement des pathologies langagières), elles offrent également l’opportunité de mieux appréhender les aspects cognitifs relatifs au développement et à la maîtrise du langage chez les sujets sains.

    - Comparer des sujets en fonction de leurs langues maternelles, de leurs identités sociales, ou encore de l’usage qu’ils font de leur(s) langue(s) permet de déterminer les universaux dans l’acquisition du langage et, du point de vue inverse, d’identifier les facteurs déterminants dans les phénomènes d’attrition étrangère) depuis le milieu du XXe siècle. D’une part, parce que l’apprentissage de notre langue maternelle implique le développement de stratégies et d’habitudes langagières spécifiques, et d’autre part, parce qu’il existe des transferts, positifs ou négatifs, de la langue maternelle vers la langue étrangère. La question du multilinguisme et des apprentissages plurilingues, s’inscrit également dans cette problématique.

    - La notion de norme est omniprésente en sciences du langage, le langage étant régi par des lois de normalisation. Ces lois, qu’elles soient implicites ou non, ne contrarient cependant pas la créativité des locuteurs : la multiplicité des usages mis au jour par certaines approches comparatives en est d’ailleurs la preuve.

    - En traitement automatique des langues, la comparaison peut être utilisée à différents niveaux de traitement : comparaison d’annotations pour apprécier la difficulté d’une tâche, comparaison avec l’annotation de référence lors de l’évaluation, etc. Certaines applications, comme la détection de plagiat, sont directement basées sur la notion de comparaison.

    - La linguistique de corpus offre les outils nécessaires à une comparaison à grande échelle de différents corpus (corpus alignés de langues différentes, corpus de référence vs corpus spécialisés, etc.)

    - La comparaison peut également être utilisée comme outil d’analyse à différents niveaux de description linguistique, comme la morphologie, la syntaxe, la sémantique, etc.

    Les JéTou 2011 auront pour but de rassembler des jeunes chercheurs de différentes disciplines liées aux sciences du langage autour de cette thématique des approches comparatives. Cette problématique, transversale par excellence, permettra d’axer la réflexion sur une question méthodologique ; les méthodes, bien que centrales dans toute recherche, sont peu souvent mises à l’honneur lors de manifestations scientifiques.

    Les contributions pourront s’articuler autour des domaines suivants : - linguistique descriptive - sociolinguistique - psycholinguistique - neurolinguistique - terminologie - didactique des langues - traduction - linguistique de corpus - traitement automatique des langues.

    Site de JéTou 2011: http://jetou2011.free.fr


    Cognition, émotion, communication, Université de Chypre, Nicosie, 23 – 26 juin 2011

    Le département d’Études françaises et de langues modernes de l’Université de Chypre et l’EA 2290 SYLED de l’Université Sorbonne nouvelle Paris 3 organisent un colloque international qui consiste en trois volets :

    * sémantique interculturelle des émotions ;

    * interaction multilingue et émotions ;

    * acquisition d’une langue et émotions.

    Ce colloque a pour but de rassembler des chercheurs pratiquant une sémantique des émotions dans une perspective interculturelle ou multilingue. Les approches peuvent concerner tous les niveaux langagiers : lexique, syntaxe, morphologie, prosodie. On pourra ainsi s’intéresser aux différences prosodiques caractérisant l’expression de la même émotion dans des langues différentes, aux ressources lexicales disponibles dans les langues pour exprimer telle ou telle émotion, aux structures syntaxiques qui sont mobilisées, selon les langues, dans l’expression des émotions, etc. Aussi bien les démarches théoriques (sémantique fonctionnelle, métalangue sémantique naturelle, etc.) que les démarches appliquées (enseigner les émotions dans une classe de langue, etc.) sont ciblées par le colloque.

    Sessions plénières : Cliff Goddard (University of New England, Australie), Claire Kramsch (Université de Californie à Berkeley, USA), Philippe Martin (Université Paris Diderot – Paris 7, France), Aneta Pavlenko (Temple University, Philadelphia, USA), Alain Polguère (Université de Nancy, ATILF, France)

    Comité scientifique :

    Fabienne Baider (Université de Chypre), Georgeta Cislaru (Université Sorbonne nouvelle Paris 3, France), Anna Gladkova (Université de New England, Australie), Cliff Goddard (Université de New England, Australie), Marie-Noelle Guyot (Université de East- Anglia, Grande-Bretagne), Catherine Kerbrat-Orecchioni (Université de Lyon 2, France), Efi Lamprou (Université de Chypre), Philippe Martin (Université Paris Diderot – Paris 7, France), Sophie Moirand (Université Sorbonne nouvelle Paris 3, France), Colette Mrowa-Hopkins (Université de Flinders, Australie), Aneta Pavlenko (Temple University, Philadelphie, USA), Bert Peeters (Macquarie University, Australie), Alain Polguère (Université de Nancy 2, France), Agnès Tutin (Université de Grenoble 3, France), Frederikos Valetopoulos (Université de Poitiers, France)

    Comité d’organisation :

    Fabienne H. Baider, Département d’études françaises et de langues modernes, Université de Chypre, fabienne@ucy.ac.cy,

    Georgeta Cislaru, Centre de Linguistique française – SYLED-Cediscor EA2290, Université Sorbonne nouvelle Paris 3, georgeta.cislaru@univ-paris3.fr

    Adresse à contacter pour toute information (hôtel, organisation, transport, frais, etc.), Maria Angeli, mangelipi@yahoo.com

    Frais : 80 euros (comprenant les déjeuners et les pauses-café)


    Didactique : 20 ans d’évolution, Département des langues romanes, Université technique à Liberec

    Dans le cadre de la célébration du vingtième anniversaire de la faculté de pédagogie de l’université technique à Liberec, la section de français du département des langues romanes organise un colloque sur la didactique du français et des langues étrangères (DLE) afin de faire le point sur l’évolution de la discipline depuis ces 20 dernières années sous un angle comparatiste., Cette rencontre des spécialistes de la DLE permettra d’élaborer une description de l’évolution de la discipline, et d’en dégager les tendances historiques structurantes. Elle sera l’occasion d’une comparaison, diachronique et synchronique des fondements théoriques et des pratiques de classe. Il sera alors possible, de mettre à jour les concepts sous-jacents apparus depuis une vingtaine d’années et de préciser quelles, sont les nouvelles perspectives les plus prometteuses.

    Les communications des intervenants seront publiées électroniquement.

    Contact : jerome.boyon@tul.cz


    Histoire de la linguistique : approches théoriques de la linéarité du langage, 10-13 mars 2011

    Le « Studienkreis ‘Geschichte der Sprachwissenschaft’ » (SGdS) a le plaisir d’annoncer l’organisation de son XXIIe colloque international. Il aura lieu du jeudi 10 mars 2011 (arrivée des participants) au 13 mars 2011 à l’Université Blaise Pascal et à la Maison des Sciences de l’Homme, Laboratoire de Recherche sur le Langage, Clermont-Ferrand (France). Le choix d’une thématique dans le domaine de l’histoire des théories et des concepts linguistiques est, comme d’usage, libre. Cependant, les organisatrices, Friederike Spitzl-Dupic, Nadia Kriajeva, Angelika Rüter, invitent à proposer des études historiographiques sur la théorisation de la linéarité linguistique et de la linéarisation dans et par le langage (aspects prosodiques, morphologiques, sémantiques, syntaxiques, pragmatiques, rhétoriques au niveau des mots, des constituants complexes, des chaînes de constituants, des énoncés, des textes, des hypertextes, aspects concernant la mise en relation d’unités linguistiques avec l’organisation des représentations mentales etc.)

    • Colloque : ORGANISATION / KONTAKTADRESSEN

    • Friederike Spitzl-Dupic : Friederike.SPITZL-DUPIC@univ-bpclermont.fr

    • Nadia Kriajeva : nadiakriajeva@hotmail.fr

    • Angelika Rüter (SGdS) : sgds@go.to

    Informations supplémentaires — Site web :

    http://elverdissen.dyndns.org/~nodus/sgds.htm

    Contact et changement linguistique : nouvelles approches ? Leiden, 9-11 juin 2011

    Sur proposition de Robert Nicolaï, fondateur de Journal of Language Contact (http://www.jlc-journal.org/) ce Symposium, parrainé par les Éditions Brill de Leiden, marquera la reprise du Journal par cet éditeur international. Il fera ainsi suite au Symposium « Language Contact and the Dynamics of Language : Theory and Implications » organisé à Leipzig en 2007

    (voir : http://www.unice.fr/ChaireIUFNicolai/Archives/Symposium/Index_Symposium.html). Ce symposium abordera un certain nombre de questions fondamentales qui ont été soulevées au cours des débats conduits ces dernières décennies dans le domaine de la recherche sur les changements linguistiques induits par le contact. Il visera également à formuler de nouvelles questions. Robert Nicolaï, fondateur du Journal of Language Contact présentera ses réflexions sur « La place de la dimension sémiotique dans le contact des langues (construction des signes et place des acteurs de la communication : vers une anthropologie renouvelée).

    • L’influence / l’impact du contact des langues sur le changement linguistique est-il le même dans des situations de maintenance linguistique que dans celles où s’opère un changement de langue ?

    • Les langues mixtes, les créoles et les langues "métatypisées" (au sens de Malcolm Ross) traduisentelles des histoires essentiellement différentes de contacts de langues ou bien constituent-elles les limites de ce qui pourrait être analysé comme un continuum ?

    • Dans quelle mesure les différences structurelles, ou, au contraire, les similitudes (formelles) entre les langues prédéterminent la façon dont elles vont s’influencer ?

    Conférenciers invités : Alexandra Aikhenvald, Robert Nicolaï, Malcolm Ross, Don Winford.

    En raison de notre souhait de privilégier la discussion collective portant sur des questions de fond, il n’y aura pas de sessions parallèles.

    Les langues de travail du Symposium sont l’anglais et le français.

    Comité scientifique : Robert Nicolaï, Maarten Kossmann, Maarten Mous, Dick Smakman

    Comité d’organisation : Esrih Bakker, Martine Bruil, Jenia Gutova, Maarten Kossmann, Maarten Mous, Alexander Schwager, Dick Smakman.

    Inscription : Les droits d’inscription sont de 50 euros.

    Contact : RCIC@hum.leidenuniv.nl

    • Langues : anglais ou français.

    URL de l’annonce :

    www.hum.leiden.edu/lucl/research/conferences/upcoming-conferences/languagecontact.html


    Colloque international « WWW.World Wide Women. Mondialisation, genres, langages », 10, 11 et 12 février 2011, Turin (Italie)

    Ce colloque, organisé par le Centre de recherches interdisciplinaires sur les femmes - CIRSDe, entend promouvoir la recherche et les échanges entre les chercheur(e)s qui adoptent une approche genre dans leurs études. Le colloque portera sur des questions actuelles concernant la mondialisation, la rencontre culturelle, la transculturalité, le dépassement des frontières nationales, la transmission des savoirs, les langages, le développement économique. Les différents sujets seront abordés de manière interdisciplinaire par plusieurs groupes de travail, qui se distribueront en sessions parallèles à l’intérieur des ateliers suivants (veuillez cliquer sur le lien qui vous intéresse pour visualiser l’appel à communication relatif à chaque atelier) :

    1) De la périphérie vers le centre. Féminisme, théorie queer et critique postcoloniale

    2) Développement, sciences, rôles. L’avenir des femmes scientifiques 

    3) Écritures@migrantes 1. L’Amérique du Nord

    4) Écritures@migrantes 2. L’Italie   

    5) Immigration et travail de soin

    6) La transmission des gender studies dans l’espace francophone : approches, enquêtes, féminismes

    7) Les villes européennes comme espace de rencontre culturelle dans une perspective de genre

    8) Violence et capacité d’action des femmes 

    9) Un bilan de l’impact de la crise économique mondiale selon une perspective de genre

    Langues de travail : italien, français, anglais.

    Des renseignements supplémentaires sur le colloque et l’hébergement des intervenants seront fournis dans ce même site. Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le secrétariat du CIRSDe (cirsde@unito.it).


    ANNONCES

    L’Agence universitaire de la Francophonie présente son nouveau portail « Savoirs en partage » qui offre de nouveaux services à la communauté universitaire internationale.

    Ce portail reprend les actualités scientifiques de nos sites en région (rubrique Actualités), annonce les manifestations scientifiques (rubrique Agenda), et offre un accès unifié vers un ensemble de contenus académiques et documentaires (rubrique Ressources), ou de sites produits en partenariat avec nos universités membres (rubrique Sitothèque).

    Il donne également accès aux profils de plus de 6 500 chercheurs, enseignants-chercheurs, étudiants-chercheurs ou experts identifiés par disciplines ou domaines de recherche prioritaires (rubrique Répertoire).

    Toutes ces rubriques sont accessibles par une double entrée, par région ou par discipline, en fonction de la situation géographique ou des centres d’intérêt des utilisateurs.

    Les utilisateurs ont la possibilité de modifier et de compléter leurs données personnelles (Répertoire) et de déposer une annonce pour un événement scientifique (Agenda).

    Le site Internet du portail « Savoirs en partage » : http://www.savoirsenpartage.auf.org/


    Plateforme de ressources et de références pour l’éducation plurilingue et interculturelle

    www.coe.int/t/dg4/linguistic/langeduc/LE_PlatformIntro_fr.asp

    La Division des politiques linguistiques du Conseil de l’Europe, après avoir élaboré des documents de référence comme le Cadre européen commun de référence pour les langues enseignées comme « étrangères », propose, avec cette Plateforme, un nouvel instrument permettant aux États membres d’élaborer leurs programmes relatifs aux langues de scolarisation et à tous les enseignements de langues, en prenant appui sur l’expérience et sur l’expertise des autres États membres. L’accès à l’éducation et la réussite scolaire dépendent largement des compétences en langues. Certains jeunes élèves peuvent se trouver désavantagés dès qu’ils entrent à l’École, parce que leurs compétences ne correspondent pas à ce qu’attend l’École : enfants de milieux défavorisés, enfants de familles migrantes, enfants dont la langue première est une langue régionale. Mais tous, quel que soit leur répertoire de langues, doivent apprendre à communiquer dans l’École. La maîtrise de la/des langue/s de scolarisation est fondamentale pour le succès scolaire et le devenir social. Un défi majeur pour les systèmes éducatifs est de donner aux apprenants, durant leur formation scolaire, les compétences en langues et interculturelles qui leur permettent d’agir de manière efficace et citoyenne, d’acquérir des connaissances et de développer des attitudes ouvertes à l’altérité : une telle vision de l’enseignement des langues et des cultures sera dénommée éducation plurilingue et interculturelle.

    Les principes fondateurs de l’éducation plurilingue et interculturelle sont donc :

    - la reconnaissance de la diversité linguistique et culturelle, telle qu’elle est assurée par les Conventions du Conseil de l’Europe ;

    - le droit de chacun d’utiliser ses variétés linguistiques comme moyen de communication, comme vecteur d’apprentissage, comme forme d’expression de ses appartenances ;

    - le droit de chaque apprenant à faire l’expérience et à acquérir la maîtrise des langues (langue de scolarisation, langue première, langue étrangère...) et des dimensions culturelles qui s’y rattachent, en fonction de ses attentes et de ses besoins personnels, cognitifs, sociaux, esthétiques, affectifs..., de manière à acquérir la capacité de s’approprier d’autres langues par lui-même après l’Ecole ;

    - la place centrale du dialogue humain, qui s’effectue essentiellement par les langues. L’expérience de l’altérité à travers les langues et les cultures qu’elles véhiculent constitue la condition (nécessaire, mais non suffisante) de la compréhension interculturelle et de l’acceptation réciproque L’éducation plurilingue et interculturelle concerne les langues et les cultures qui sont présentes dans l’école mais qui ne sont ni reconnues, ni enseignées, les langues reconnues par l’école mais non enseignées et les langues enseignées. Elle a pour but :

    - de mettre en  œuvre une vision holistique des enseignements, c’est-à-dire de caractériser et d’organiser les convergences et les transversalités entre eux. Car la compétence langagière est unique, même si elle a été divisée en différentes matières scolaires ;

    - de définir les objectifs d’enseignement et les formes de compétence à atteindre de manière explicite et cohérente afin, en particulier, que l’évaluation des acquis soit transparente et équitable.

    Groupe de coordination ad-hoc pour la Plateforme :

    Laila Aase, Jean-Claude Beacco, Michael Byram, Marisa Cavalli, Daniel Coste, Alexandru Crişan, Michael Fleming, Olivier Maradan, Sigmund Ongstad, Irene Pieper, Florentina Samihaian, Helmut Vollmer et Piet-Hein van de Ven

    L’équipe éditoriale du projet est constituée par Jean-Claude Beacco, Michael Byram, Daniel Coste et Michael Fleming


    Les apprentissages dans les centres de langues de l’enseignement supérieur.

    Ouverture du site du forum : www.forumheracles.org

    Un Forum pour fédérer les groupements professionnels, associer les centres universitaires d’enseignement des langues. Un Forum pour développer les synergies en formation des personnels enseignants et dirigeants, pour orienter la recherche vers l’élaboration de nouveaux dispositifs (en présentiel et en ligne), des produits linguistiques adaptés à la diversification des demandes, des outils multi-supports, multi-média et multilingues performants.

    À l’initiative de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), et plus particulièrement de son programme Langue française, diversité culturelle et linguistique, est née l’idée de fédérer l’ensemble des groupements professionnels de centres universitaires de langues au sein d’un Forum mondial pour mettre en place de véritables synergies, aussi bien sur le plan institutionnel que sur les plans scientifique et professionnel. La création de ce vaste réseau au service de la diversité culturelle et du plurilinguisme, répond aux besoins d’optimiser le fonctionnement et les missions de ces centres universitaires dans le mouvement d’internationalisation des universités.


    Lectures

    Bellot, Jacques, The French method, édition de Susan Baddeley, Paris, Classiques Garnier, 2010, 440 p., 67 €. ISBN 978-2-8124-0056-8

    Contient le fac-sim. de l’éd. de Londres, 1588. Jacques Bellot, «gentilhomme originaire de Caen», enseignait le français à Londres, où il s’était réfugié pour des raisons religieuses, dans les années 1580-1590. L’ouvrage présenté ici est issu de sa pratique pédagogique et représente une réflexion rigoureuse de l’auteur sur sa langue maternelle, associée à une réelle volonté de rendre ce contenu abordable à un élève de l’époque. Traduite ici pour la première fois, la grammaire de Bellot s’accompagne d’une introduction présentant une biographie de l’auteur, d’une reproduction fac-similé de l’édition originale de 1588 et de plusieurs index (index de noms, de graphies et index thématique).

    Cachedenier, Daniel, Initiation à la langue française (1601), édition de Alberte Jacquetin Gaudet et Colette Demaizière, Paris, éditions classiques Garnier, 2010, coll. : Traité sur la langue française, 16, 600 p., 89 €. ISBN 978-2-8124-0079-7.

    Lorrain, noble, mais contraint à l’exil pour ses convictions calvinistes, l’auteur a enseigné le français dans plusieurs académies ou universités allemandes. L’unique édition de cette Grammaire, illustrée d’un Dialogue pourvu dans ses marges de renvois à celle-ci, apparaît, bien avant les Remarques de Vaugelas, et la Grammaire de Port-Royal, comme une véritable « somme » sur la langue française, qui mérite d’être sauvée d’un injuste oubli.


    La cultura francese in Italia all’inizio del XX secolo. L’istituto francese di Firenze

    Atti del Convegno per il centenario (1907-2007). A cura di Maurizio Bossi, Marco Lombardi e Raphaël Muller. "Gabinetto Scientifico Letterario G.P. Vieusseux, vol. 19", 2010, 240 p., 26,00 €. ISBN : 978 88 222 5952 3.

    Nel 1907 viene fondato a Firenze l’Istituto Francese, primo istituto di cultura di un Paese all’estero. Nelle motivazioni, volte a creare istituzionalmente scambi tra le culture francese e italiana, rappresentò il primo passo verso la creazione dell’Unesco. Il volume presenta gli Atti del Convegno organizzato per riconsiderarne gli scopi, di allora e di oggi, nel contesto delle relazioni tra Francia e Italia.

    Lettres de Genève (1741-1793) à Jean Henri Samuel Formey. Édition critique établie par André Bandelier et Frédéric S. Eigeldinger. Éditions Honoré Champion. N° 56, 1 vol., 936 p. 120 €. ISBN 978-2-7453-2050-6

    Dans la correspondance essentiellement « passive » du secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences et belles-lettres de Berlin, la réunion des lettres de Genève forme un ensemble exceptionnel : près de trois cents missives, dont une quarantaine venues de la capitale prussienne. Le corpus ainsi constitué englobe des dyades qui pourraient faire sens à elles toutes seules, mais auxquelles la préservation d’un contexte plus large confère un supplément de pertinence. Avec le mathématicien Gabriel Cramer, Jean Henri Samuel Formey encyclopédiste trouve un interlocuteur privilégié. Formey journaliste puise abondamment dans les articles du bibliothécaire Léonard Baulacre, alimenté par le célèbre érudit Firmin Abauzit. Le théologien dialogue avec Jacob Vernet, champion du protestantisme éclairé. Et on conserve la preuve que « penser par lettre » était possible grâce au très riche échange entre le philosophe et naturaliste Charles Bonnet et le Berlinois. Une trentaine de Genevois s’intègrent aux réseaux huguenots et participent, à distance, aux débats des Lumières nordiques. Dix étudiants ou voyageurs de passage à Genève sont les témoins de l’attraction exercée par la ville de Calvin, dont la science connaît un essor remarquable et qui a failli réunir en 1754 un fameux triumvirat : Montesquieu, Rousseau et Voltaire.

    Delefosse, J.M. Odéric, ed., Sur le langage de l’enfant : choix de textes de 1876 à 1962, Paris, l’Harmattan, 2010, coll. : Enfance et langages, 416 p., 37,50 €. ISBN 978-2-296-11526-2

    L’ouvrage met à la disposition du lecteur du vingt et unième siècle un ensemble de textes traitant de l’acquisition du langage chez le jeune enfant. Une présentation générale explicite les enjeux de l’étude du langage de l’enfant dans son histoire ; un chapitre particulier est consacré au linguiste américain Whitney (1875) ; le chapitre suivant présente quelques textes « précurseurs » de savants : Taine, Darwin, et Sully. Puis viennent les travaux de 10 psychologues qui s’intéressent à l’aspect développemental et les travaux de 10 linguistes qui décrivent davantage la mise en place chez l’enfant des divers niveaux de structuration du langage (phonétique, lexical, syntaxique). Chaque texte précurseur est précédé d’une notice sur son auteur permettant de le situer dans son temps et dans son œuvre. Il s’adresse donc principalement aux professionnels de l’enfance : éducateurs, psychologues, pédopsychiatres, orthophonistes, bibliothécaires, enseignants de maternelle et de primaire, mais aussi aux formateurs d’adultes, acteurs de la lutte contre l’illettrisme et contre l’échec scolaire. Bien évidemment les étudiants et chercheurs en sciences humaines (psychologie, sciences du langage, sciences de l’éducation…) trouveront réunis dans ce livre des matériaux pour leurs travaux et réflexions. Sans oublier les principaux intéressés par le langage de l’enfant à savoir les parents qui sont « les premiers professeurs de langue » de leurs enfants.

    Gilles Siouffi, Le génie de la langue française. Études sur les structures imaginaires de la description linguistique à l’Age classique, Honoré Champion, 2010, 520 p. 90,00 €. ISBN :9782745319432, EAN :9782745319432

    L’Âge classique (XVIIe et XVIIIe siècles) est souvent vu, en France, comme le grand moment de « standardisation » du français, celui où grammairiens, commentateurs et écrivains joignent leurs efforts pour unifier la physionomie de la langue et la rendre proche de leur idéal. L’objectif est de construire une langue moderne dont la « perfection » égale celle du latin. Comment cela est-ce possible ? L’hypothèse que défend cet ouvrage est que cette entreprise s’est adossée à fort imaginaire, que synthétise l’expression "génie de la langue française", imaginaire qui a conduit à postuler l’existence d’une "seconde structure" du français, plus belle et plus parfaite que celle qui est observable dans les usages. Il propose, pour le montrer, une lecture nouvelle de plusieurs lieux emblématiques et problématiques de la description du français, comme l’ordre des mots, la théorie de la liaison dans la phrase, l’article, l’ellipse, mais aussi les représentations que les contemporains se font des figures, de la compétence des locuteurs, ou de l’agrammaticalité dans la langue. La période considérée va de la fin du XVIe siècle (Sanctius) à la fin du XVIIIe siècle (le concours de l’Académie de Berlin), avec une attention particulière portée aux « remarqueurs » de l’après-Vaugelas, comme Bouhours, mais aussi aux textes des grammairiens professionnels. À travers ce grand déploiement d’idéalisation et de rêveries sur la rationalité de la langue, c’est un moment clé dans l’histoire des représentations du français que nous parcourons, tout en suivant une réflexion plus large sur les fondements imaginaires de la description linguistique.

    Lauzon, Matthew, Signs of light : French and British theories of linguistic communication, 1648-1789, Ithaca, N.Y., Cornell University Press, 2010, x, 256 p., 45 $. ISBN 9780801448478

    In Signs of Light, Matthew Lauzon traces the development of very different French and British ideas about language over the course of the late seventeenth and eighteenth centuries and demonstrates how important these ideas were to emerging notions of national character. Drawing examples from a variety of French and English language works in a wide range of areas, including language theory, philosophy, rhetoric, psychology, missionary tracts, and literary texts, Lauzon explores how French and British thinkers of the day developed arguments that certain kinds of languages are superior to others. The nature of animal language and British and French understandings of the languages of North American Indians were vigorously debated. Theories of animal language juxtaposed the apparent virtues of transparency and wit; considerations of savage language resulted in eloquence being regarded as an even higher accomplishment. Eventually, the French language came to be prized for its wit and sociability and English for its simple clarity and vigour. Lauzon shows that, besides concerns about establishing the clarity of introspective representations, questions about the energetic communication of sincere emotion and about the sociable communication of wit were crucial to language theories during this period. A richly interdisciplinary work, Signs of Light is a compelling account of a formative period in language theory.

    Bozdémir, Michel & Louis-Jean Calvet, eds., Politiques linguistiques en Méditerranée, Honoré Champion, 2010, 400 p. 70.00 €. ISBN :9782745320629, EAN :9782745320629

    Actes du colloque organisé à l’Université de Tel-Aviv en novembre 2008. Textes en français et en anglais. La Méditerranée, ce continent liquide, qui regroupe une pluralité de civilisations, a été le témoin de multiples exemples de politique linguistique. Les actes d’un colloque sur ce thème sont réunis ici pour mettre en perspective diverses tentatives d’orientation des langues dans leur évolution naturelle, sans perdre de vue l’attitude des pouvoirs publics face aux langues minoritaires, pratiques parfois séculaires : épuration, rénovation, assimilation, revalorisation... Après une réflexion générale sur le statut et les enjeux des langues de la Méditerranée (Louis-Jean Calvet), le point de vue historique et actuel du français est abordé (Sylvain Auroux, Geneviève Zarate, Aviv Amit). C’est l’ensemble de l’espace e méditerranéen qui est au cœur de nos travaux à travers des études de cas originales. Sont évoquées ainsi les langues du " Nord " et les langues du « Sud », ainsi que la diversité des expériences des langues orientales (Jacob Landau, Il-Il Malibert-Yatziv, Esther Borochovsky Bar-Aba, Yishaï Neuman, Cyril Aslanov sur l’hébreu ; Tahsin Yücel, Cybèle Berk, Johann Strauss et Michel Bo zdémir sur le turc), et occidentales (Isabella Palumbo-Fossati Casa sur l’italien, Line Amselem sur l’espagnol, Henri Tonnet sur le grec, Rexhep Ismajli sur l’albanais et de Thomas Szende sur les langues d’Europe balkanique…) sans oublier deux traversées insulaires (avec la contribution d’Alexander Borg sur Malta et celle de Matthias Kappler sur Chypre). L’arabisation y est, bien entendu analysée, dans toute sa complexité linguistique, politique, culturelle et identitaire grâce aux contributions de Joseph Dichy, Mohamed Benrabah et Ahmed Boukouss. L’audience internationale de ce colloque a démontré l’intérêt de la communauté scientifique francophone pour les travaux présentés par des chercheurs des pays riverains de la Méditerranée qui livrent ici au lecteur, les fruits de leurs rencontres à l’Université de Tel-Aviv.

    Blanchet, Philippe & Daniel Coste, eds., Regards critiques sur la notion d’« interculturalité ». Pour une didactique de la pluralité linguistique et culturelle, Paris, L’Harmattan, 2010, coll. : Espaces Discursifs 192 p., 18,50 €.

    Philippe Blanchet et Daniel Coste, Sur quelques parcours de la notion d’interculturalité : analyses et propositions dans le cadre d’une didactique de la pluralité linguistique et culturelle. Albin Wagener, Entre interculturalité et intraculturalité : pour une redéfinition du concept de culture. Damien Le Gal, La dialogicité de la culture : élargissement du paradigme interculturel et transposition pédagogique. Malika Kebbas, Dimension culturelle/interculturelle et enseignement du français en Algérie. Nathalie Auger et Christina Romain, Malentendus interculturels et pratiques et tensions didactiques dans l’enseignement/apprentissage du français langue première et langue autre. Michèle Levacic-Burkhardt, L’agir professionnel, facteur d’insertion et d’appropriation linguistique. Anne-Sophie Calinon, Objectifs culturels dans les cours de français : perception et réception des apprenants immigrants au Québec. Marc Debono, De l’intérêt de l’herméneutique : pour repenser l’interculturel en classe de français juridique. Didier de Robillard et Marc Debono, L’interculturel au risque de l’herméneutique : faire droit aux autres ?

    John, Patrick & David Christopher, Encyclopaedia of Language and Linguistics, New Delhi, Commonwealth Publishers, 2010, 361 $. ISBN 9788131102725

    V. 1. History of language and linguistics.; V. 2. Research in language and linguistics.; V. 3. Problems in language and linguistics.; V. 4. Applied linguistics.; V. 5. Developmental linguistics.; V. 6. Sociolinguistics.; V. 7. Linguistics and phonetics.; V. 8. Structural linguistics.; V. 9. Textbook of language and linguistics.; V. 10. Computational linguistics.

    Michele De Gioia éd. Actes du « 27e colloque international sur le lexique et la grammaire » (L’Aquila, 10-13 septembre 2008). Première partie, Special issue of Lingvisticæ Investigationes 32:2 (2009), vi, 160 p. John Benjamins Publishing Company, ISBN : 978-88-548-3166-7

    Michele De Gioia éd. Actes du « 27e Colloque international sur le lexique et la grammaire » (L’Aquila, 10-13 septembre 2008). Seconde partie, Roma, Aracne, 2010, 180 p. 11,00 €

    Dix articles sur l’interface entre lexique et grammaire en français et dans d’autres langues ont été réunis ici. Les thèmes privilégiés sont la structuration du lexique, la prédication, l’aspectualité, les marques d’intensité, le traitement automatique des langues.


    À travers les revues

    ÉLA, « Informatique et description de la langue d’hier et d’aujourd’hui », numéro dirigé par Hélène Manuélian, 2009, 156. Texte intégral disponible en ligne http://www.cairn.info/revue-ela-2009-4.htm

    Jean Pruvost, Avant-propos Robert Galisson : un souffle pionnier, généreux et constructif. Hélène Manuélian Présentation L’informatique, fédératrice d’énergies autour de la langue française. Bernard Quemada, Extrait d’un entretien sur le thème : des mots aux dictionnaires avec Bernard Quemada Directeur du Trésor de la langue française Du 8e au 16e volume (1994). Gilles Souvay Informatisation de dictionnaires : exemples des pratiques dans l’équipe linguistique historique de l’ATILF. Frédéric Glorieux Pourquoi informatiser un vieux glossaire ? Présentation du cange en ligne. Marta Andronache Une double édition papier et électronique de la première traduction en français de la Cité de dieu (1375). Philippe Caron et Pierrette Marchaudon Richesse et limites des dictionnaires anciens informatisés A propos de l’informatisation du Dictionaire critique de la langue française de Jean-François Féraud (Marseille, Mossy, 1787-1788). Hélène Manuélian et al. Le Petit Larousse illustré de 1905 en ligne : secrets de fabrication et présentation. Dictionnaires sémantiques du laboratoire LDI (lexiques, dictionnaires, informatique) : modèle, outil de gestion informatique, outil d’exploitation. Sabine Albert L’informatisation du Trésor de la langue française : perspectives offertes pour l’étude des emprunts. Camille Martinez Une base de données des entrées et sorties dans la nomenclature d’un corpus de dictionnaires : présentation et exploitation.

    Éducation & Formation (revue en ligne) est sur Facebook. Le n°e-292 de la Revue Éducation & Formation centré sur la thématique « Manuels scolaires et matériel didactique » vient de paraître et accessible via le lien http://ute2.umh.ac.be/revues/. Ce numéro e-292 a été coordonné par A. Braun. Il comprend 11 articles qui ont été sélectionnés parmi les 29 qui ont été proposés.

    e-293: « Collaboration pour la recherche et la pratique en éducation ».

    L’espace où interagir à propos de la Revue Éducation & Formation sur Facebook :

    http://www.facebook.com/pages/Mons-Belgium/Education-Formation-Revue-en-ligne/269440689379?ref=mf

    Synergies France : « Verbe, grammaire et enseignement : la prescription et l’usage », coordonné par Solveig Lepoire-Duc et Dominique Ulma, parution, en version électronique, de Synergies France n° 6 (Année 2010-Revue du GERFLINT) : http://ressources-cla.univ-fcomte.fr/gerflint/France6/france6.html

    Sommaire : Dominique Ulma, Avant-propos, Solveig Lepoire-Duc et Dominique Ulma, Enseigner le verbe en français aujourd’hui : enjeux et tensions – Partie I, Dossier : Marie-France Bishop, La rénovation de la grammaire scolaire, une impossible transposition ? Dominique Bassano, L’acquisition des verbes en français : un exemple de l’interface lexique / grammaire. Beatriz Sánchez Cárdenas, Les restrictions sémantiques des arguments verbaux : une question de fréquence d’usage. Cécile Bruley-Meszaros, Quel enseignement des verbes en didactique du français langue étrangère ? Jacques David et Claire Renvoisé, La morphologie verbale : repérer les complexités et les régularités. Noëlle Cordary, L’orthographe du participe passé : les entretiens métagraphiques pour évaluer et comprendre les difficultés des élèves en classe de seconde. Partie II, Rubrique à parts : Un article Coup de cœur. « Le goutte à goutte de l’esprit ». – Fonctions de l’écriture fragmentaire chez Victor Hugo.

    Argumentation et Analyse du Discours est une revue électronique dont l’ambition est d’offrir un lieu d’échange aux chercheurs qui tentent aujourd’hui de réfléchir aux rapports qui s’établissent entre l’analyse du discours, l’argumentation et la rhétorique dans l’espace global des sciences du langage et de la communication. La revue propose une publication intégrale, immédiate et gratuite sur son site. Elle adhère à Revues.org, fédération de revues en sciences humaines et sociales en ligne (www.revues.org)

    Le discours et la langue. Revue de linguistique française et d’analyse du discours (Bruxelles/Belgique) : numéro de varia à paraître en juin 2011. « Le discours et la langue », n° 4.

    Rédactrice en chef : Laurence Rosier (Université libre de Bruxelles).

    Comité de rédaction : Catherine Détrie (Université Paul Valéry Montpellier 3) ; Hugues Constantin de Chanay (Université Lumière-Lyon 2) ; Anne-Rosine Delbart (Université libre de Bruxelles) ; Cédrick Fairon (Université catholique de Louvain) ; Jean-Marie Klinkenberg (Université de Liège) ; Dominique Maingueneau (Université Paris XII) ; Sophie Marnette (Université d’Oxford) ; Alain Rabatel (Université Lumière-Lyon 2) ; Anne-Catherine Simon (Université catholique de Louvain).

    La revue Le discours et la langue. Revue de linguistique française et d’analyse du discours, se propose de diffuser les travaux menés en français et sur le français dans le cadre de l’analyse linguistique des discours. Elle entend privilégier les contributions qui s’inscrivent dans le cadre des théories de l’énonciation et/ou articulent analyse des marques formelles et contexte socio-discursif et/ou appréhendent des corpus inédits.

    Le premier numéro était consacré à « Ethnotypes et sociotypes : normes, discours, cultures » (décembre sur « Internet, corpus sauvage » (décembre 2010).

    Contact : lrosier@ulb.ac.be


    Bulletins et outils en ligne

    Sources

    Info bibliographiques (Laboratoire d’histoire des idées linguistiques (Élisabeth Lazcano), http://htl.linguist.jussieu.fr/infobib.html

    ASL, association des sciences du langage : BUSCILA-info – http://www.assoc-asl.net

    La lettre électronique de l’Agence universitaire de la Francophonie [AUF] : http://www.auf.org

    Framonde, Lettre électronique des départements de français dans le monde :

    http://www.auf.org/actions/soutien-dep-univ-centres-univ/liste-framonde/framonde.html

    ACEDLE - Association des Chercheurs et Enseignants Didacticiens des Langues Étrangères http://acelde.org


    Composition du bureau élu en décembre 2009

    (valable jusqu’en décembre 2011)

    Nom et fonction

    Institution et adresse

    Marcus REINFRIED

    président

    Faculté des lettres & sciences humaines et sociales, Institut de langues et littératures romanes, Friedrich-Schiller-Universität Jena (Allemagne)

    Ernst-Abbe-Platz 8, 07743 JENA, marcus.reinfried@uni-jena.de

    Michel BERRÉ

    Vice-président

    Université de Mons (Académie universitaire Wallonie-Bruxelles)
    Faculté de Traduction et d’Interprétation - EII
    Place du Parc, 20, 7000 MONS (Belgique)
    michel.berre@umons.ac.be

    Nadia MINERVA

    Vice-président

    Dipartimento di Lingue e Letterature Straniere Moderne
    Université de Catane (Italie),
    nadia.minerva@unibo.it et nadia.minerva@unict.it

    Javier SUSO LOPEZ

    Vice-président

    Departamento de Filología Francesa

    Facultad de Filosofía y Letras Universidad de Granada

    18071 GRANADA (Espagne), jsuso@ugr.es

    Gérard VIGNER

    Vice-président

    IPR/IA Lettres, Académie de Versailles, g.vigner@noos.fr

    Karène SANCHEZ

    Secrétaire générale

    Université de Leyde, département de langue et culture française

    Postbus 9515, 2300RA Leiden, K.Sanchez@let.leidenuniv.nl

    Évelyne ARGAUD

    Trésorière

    INALCO (Paris) 104 quai de Clichy, 92110 CLICHY

    Évelyne.Argaud-Tabuteau@ac-versailles.fr

    Alain SCHNEIDER Secrétaire adjoint /Gestionnaire Internet

    Consulat général de France à Cracovie / Institut français de Cracovie
    ul. Stolarska 15, 31-043 Kraków (Pologne)
    alain@schneider.as

    Dimitar VESSELINOV

    Trésorier adjoint

    Université de Sofia "Saint Kliment Ohridski"

    Faculté des lettres classiques et modernes, Chaire de didactique des langues étrangères, 15 bv. Tzar Osvoboditel, salle 248, Rectorat, 1035 SOFIA (Bulgarie), d_vesselinov@yahoo.fr

    Composition du Conseil d’administration de la SIHFLES (2010)

    Membres d’honneurs : Jean CARAVOLAS, Université du Québec (Montréal), Jean-Claude CHEVALIER, Université Paris VIII, Herbert CHRIST, Université de Giessen


    Cotisation 2010 ou 2011

    COTISATION ANNUELLE

    Membre actif ................................................. 40,00 EUR
    Membre actif tarif réduit (étudiant)..................... 15,00 EUR
    Institution...................................................... 48,00 EUR
    (cotisation annuelle + abonnement à "Documents" et à la "Lettre de la SIHFLES").

    Membre bienfaiteur : droit d'entrée forfaitaire de .....150,00 EUR
    + cotisation annuelle de ...................................... 80,00 EUR

    Règlement à adresser à l’ordre de la SIHFLES

    Pour les personnes physiques ou morales résidant et/ou disposant d’un compte en France :

    – par chèque bancaire ou postal

    Pour les personnes ne disposant pas d’un compte en France :

    par virement international sur le compte 30002 00421 0000007719B 88

    IBAN : FR73 3000 2004 2100 0000 7719 B88 - BIC : CRLYFRPP

    LCL Crédit Lyonnais, 24 rue Jean Mermoz, 78620 L’Étang la Ville, France :

    domiciliation

    Banque

    Indicatif

    N°compte

    clé

    Étang La Ville (L’) (02334)

    30002

    00421

    7719B

    88

    IBAN : FR73 3000 2004 2100 0000 7719B88

    BIC : CRLYFRPP

    Attention ! Libellez vos chèques en euros et veillez à ce qu’ils soient compensables dans une banque française. N’envoyez pas d’eurochèques ou de chèques non compensables en France, les frais bancaires étant devenus très élevés à l’intérieur même de la zone euro.


    Les associations sœurs

  • APHELLE (Associação Portuguesa para a História do Ensino das Línguas e Literaturas)
    Contact : Ana Clara Santos
    avsantos@ualg.pt. Fátima Outeirinho : outeirinho@letras.up.pt
    site http://www.aphelle.pt/
  • CIRSIL (Centro Interuniversitario di Ricerca sulla Storia degli Insegnamenti Linguistici ;
    site :
    http://www.lingue.unibo.it/cirsil/ – Contact :
    cirsil@lingue.unibo.it

  • PHG (Peeter Heynsgenootschap NL, société savante pour l’histoire de l’enseignement des langues) ; site: http://www.peeterheynsgenootschap.nl/ – Contact : info@peeterheynsgenootschap.nl

  • SEHEL (Sociedad Española para la Historia de las Enseñanzas Lingüísticas)
    site :
    www.ugr.es/~sehel. – Contact : Javier Suso López –
    sehel@ugr.es

  • La SIHFLES est membre associé de la FIPF, Fédération internationale des professeurs de français http://www.fipf.org


    Pour toute information à faire paraître, contactez Nadia Minerva à l'adresse suivante : nadia.minerva@unibo.it


    mise en ligne : Alain Schneider

    Directeur de la publication : Marcus Reinfried