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Union Nationale des étudiants de France
SNESUP SNES SNUIPP SNUEP UNEF AEFTI
   
INVITATION

Assises Professionnelles du
Français Langue Etrangère/Français Langue Seconde

INVITATION


        Réfléchir collectivement, en France, sur la politique de diffusion et d’enseignement de notre langue à l’étranger, ainsi que sur la politique d’accueil vis-à-vis de ceux qui souhaitent s’intégrer en France en apprenant notre langue est maintenant une urgence.

        Il n’y jamais eu de débat au Parlement sur l’avenir de notre langue ni sur le destin des autres langues parlées en France. Malgré une réduction constante de la diversification des langues enseignées dans le secondaire, aucune réflexion n’a été engagée sur le Contrat d’Accueil et d’Intégration (CAI) et encore moins sur la reconnaissance statutaire et institutionnelle du métier d’enseignant en FLE/FLS, tant dans le secteur public que privé. Les personnels formés, spécialisés, diplômés sont le plus souvent, et depuis longtemps des « saisonniers permanents ».

Le Contrat d’Accueil et d’Intégration (CAI) devrait en principe permettre aux 100 000 primo-arrivants annuels de recevoir un accompagnement personnalisé et une formation linguistique de base en français.Mais en réalité l’État se désengage progressivement de ce domaine et la régionalisation rend inégal et aléatoire le financement d’actions de formation.

Les enseignants des CLIN et des CLA, dont le rôle est d’assurer l’accueil et l’intégration des élèves dans le primaire et le secondaire n’ont dans la plupart des cas aucune reconnaissance institutionnelle et statutaire et sont souvent considérés comme des enseignants de « seconde zone ».

Dans un contexte global où formation initiale et formation professionnelle sont dissociées la spécialité « FLE/FLS » est devenue un marché de dupes en grande partie en raison de l’absence de reconnaissance par les instances légitimantes (absence de CAPES, par ex.). Quel statut pour les enseignants qualifiés en FLE/FLS au moment où la réduction des dépenses publiques entraîne la diminution du nombre d’enseignants titulaires  et le recours à des personnels précaires ?

Quant à l’enseignement du français à l’étranger, qui concerne le vaste réseau des établissements culturels (Instituts français, Centres culturels et Alliances françaises) et celui de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), l’Etat s’en est désormais largement désengagé en misant de plus en plus sur des  contrats locaux.

Le 26 janvier 2005, les Assises Professionnelles du Français Langue Etrangère/Français Langue Seconde rassembleront tous les  acteurs de ce domaine pour ouvrir le débat et élaborer des propositions répondant aux urgences de la situation, autour de deux tables rondes :

Elles se tiendront de 9h30 à 17h à :

Nouveau lieu :

École Normale Supérieure,
Salle Jules Ferry,
29 rue d'Ulm,
l’Ecole Supérieure de Physique et Chimie Industrielles
Amphithéâtre Langevin
10 rue Vauquelin

75005 Paris

Connaissant votre implication dans ce domaine, nous serons heureux que vous participiez à ce moment de réflexion et de mobilisation. Si vous désirez proposer une communication, merci de vous adresser à :

Dans l’attente de nous rencontrer lors des Assises, cordiales salutations,

Chantal Forestal ,  Anne Mesliand (responsable « formations supérieures » au SNESUP)