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PrésentationL’ASDIFLE…
L’Asdifle (association de didactique du français langue étrangère)
est une association supra-hexagonale d’enseignants, d’étudiants et de chercheurs
réunis autour des questions d’enseignement du français et de communication
en français, qui considèrent qu’en la matière, les locuteurs natifs sont
bien moins nombreux que les non natifs, et qu’on ne peut faire comme si
les choses allaient de soi, comme cela se faisait dans le passé.
Elle travaille à promouvoir la formation des enseignants, les innovations,
les recherches et les échanges, sur la base d’un site et de publications
bisannuelles, dans une perspective collaborative.
Elle est ouverte aux apports et suggestions venus d’horizons, de milieux
et de domaines différents, c’est pourquoi elle n’hésite pas à développer
des partenariats de recherche et d’action dans des directions variées, témoignant
des facettes multiples de l’activité humaine.
Parmi ses derniers thèmes abordés, notons : Les métiers du FLE (2004), Français
et insertion (2003), Y a-t-il un français sans objectifs spécifiques ? (2002).
Le CiCLas de l’Université Paris-Dauphine…
Depuis 2002, le CiCLas, Centre
de recherche Interdisciplinaire sur les identités et interactions Culturelles
et Langues de Spécialités de l'université de Paris-Dauphine, organise ses
Rencontres annuelles qui réunissent des universitaires en économie gestion
et en sciences humaines (dont communication et langage) ainsi que des professionnels
du monde de l'entreprise et des étudiants-chercheurs internationaux, impliquant
ainsi des spécialistes d'autres disciplines que le français, langue et culture
dans une réflexion commune.
Les premières Rencontres posaient la question Quelles langues et quelles
formations pour les cadres de demain ?, les deuxièmes s'intéressaient aux
Marques françaises et au langage, les dernières traitaient de La précision
et l'euphémisme dans la langue du droit et de l'entreprise (volume à paraître,
Economica).
Les prochaines Rencontres porteront sur L'interculturel comme champ de recherche
interdisciplinaire : il s’agit, là encore, de susciter une pluralité de
regards afin de construire une vision kaléidoscopique où convergent les
préoccupations humaines, en particulier professionnelles.
L’interculturel…
« Si l'interculturel indique aussitôt l’interdépendance,
celle-ci évoque-t-elle à son tour la mutualisation ? Il est à craindre que
non, ou pas encore. Les dominations et les cloisonnements continuent d’exister,
entre les régions du monde, entre les sociétés, entre des groupes à l’intérieur
d’une société, entre les individus.
Tel est l’aspect proprement descriptif de l’interculturel. Une autre dimension
du concept existe cependant : sa composante optative, c’est-à-dire le souhait
qu’elle porte de favoriser l’équité, de développer les échanges, d’aider
à l’instauration d’une authentique pratique culturelle d’enrichissement
réciproques. La mondialisation, inéluctable et déjà là, est la lutte de
tous les instants, et sans cesse recommencée, contre tous les communautarismes.
Cette composante-là de l’interculturel exige action, engagement, travail
quotidien, implication personnelle. C’est un volontarisme et, donc, un style
de vie, un choix de responsabilité dont aucun(e) de nous n’est dispensé(e).
» Professeur Louis Porcher, président d’honneur, fondateur de l’Asdifle.
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