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QUELLES FORMATIONS DURABLES EN FLE/ S ?

« Les Rencontres de l’Asdifle »

Auditorium de l'Alliance française Paris-Ile de France

6 mars 2009

Appel à communications

Dix ans après les Rencontres de janvier 1999, « De nouvelles voies pour la formation » (Les Cahiers de l'Asdifle n° 11), l'ASDIFLE vous propose le thème suivant pour les Rencontres et la réflexion de l'année 2009 : « Quelles formations durables en FLE/S ? »

Pourquoi ce thème et ce libellé ?

La formation initiale et continue concerne les (futurs et actuels) enseignants et formateurs de FLE/S mais aussi tous ceux qui se trouvent engagés dans le champ de l'enseignement du français et en français aux locuteurs non natifs ; donc la longue durée, dans ses dimensions évolutives, des publics, des terrains, des métiers.

– Formations en France.

Trois déterminants notables : le processus de mastérisation des formations universitaires, l'installation désormais ancrée des formations à distance, et l’exigence de formation tout au long de la vie ; ces trois déterminants mènent à revoir les contenus et modalités des formations, aussi bien en vue de l’adaptation au premier emploi que dans la perspective de vies professionnelles moins linéaires.

– Formations hors de France.

Trois volets peuvent être distingués :

La question est donc : compte tenu des évolutions actuelles du champ de l'apprentissage des langues, et en particulier le français, quelles approches avec des effets durables, c’est-à-dire permettant de développer des capacités d’adaptation aux évolutions des contextes, des emplois…, pouvons-nous proposer aux enseignants, aux formateurs, aux responsables pédagogiques, qu'ils soient en face de publics adultes non locuteurs natifs ou de publics enfants, adolescents, adultes locuteurs natifs ou non engagés dans le système scolaire, ou universitaire ? Nous disposons à présent de possibilités de recul sur une trentaine d’années de didactique du FLE, faisons en sorte de mettre à profit ces possibilités.

Quelles formations durables ? On peut répondre à la question posée selon une approche thématique recouvrant peu ou prou des disciplines du savoir : langue et grammaire, littérature, phonétique, cultures et anthropologie ; ou par une offre "catalogue" de savoir-faire et moyens didactiques au service de la formation ; mais alors, ne sommes-nous pas à la poursuite d'une impossible exhaustivité ou d'une formation idéale  mais dépourvue de souplesse adaptative ? Nous devrions alors plutôt considérer les publics, les contraintes du contexte, quel qu'il soit, en même temps que les acquis sur ce qu'est apprendre une langue, apprendre dans une langue, en particulier non native.

Cet appel à communications en vue de la journée des Rencontres ASDIFLE du 6 mars 2009 vous propose donc de réfléchir selon une approche à double focalisation :

Les communications proposées devront se situer ainsi pour apporter leur questionnement et leurs pistes de réponses aux interrogations ouvertes quant aux lignes de force de ce que pourraient être des formations durables.


Les propositions seront présentées selon le format suivant :

Nom, prénom, affiliation

Titre et sous-titre de la communication proposée

Mots-clés

Axe d'analyse, public et contexte retenus

Problématique

Références théoriques et méthodologiques

Résumé du contenu de la communication proposée : en 300 mots.


Durée prévue de la communication 20 minutes + 10 minutes de questions.

Les propositions de communications (résumés) sont à envoyer à : asdifle@asdifle.org avant le 10 janvier 2009

Elles seront examinées par le comité de lecture de l'Asdifle pour le 10 février 2009 et chacun sera averti des résultats au plus tôt.

Afin de permettre une organisation harmonieuse des Rencontres et la publication rapide des Actes, nous demandons aux intervenants de fournir le texte de leur communication au plus tard la veille de la date de la Rencontre.

La publication se fera dans le numéro 21 des Cahiers de l'Asdifle.