n° 41 - novembre 2001

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Association de didactique du français langue étrangère Alliance Française - 101, boulevard Raspail, F-75006 Paris. Téléphone et fax : +33 (0)1 45 44 16 89
mél. asdifle@club-internet.fr 

Chaque numéro de la Lettre de l'ASDIFLE est d'abord adressé aux adhérents de l'association, qui bénéficient de la primeur des informations.


Le mot du Président

Malgré les vacances les activités de notre association n'ont pas été minces ces derniers mois. Vous trouverez en insert un compte rendu de l'Assemblée générale de juin, qui a permis à l'ASDIFLE de prendre une place plus active au sein de la FIPF. Notre association est en effet entrée au comité Europe de l'Ouest de la fédération. Elle y sera représentée par Geneviève Zarate, qui a bien voulu accepter cette charge. Au cours de cette Assemblée, l'ASDIFLE a aussi confirmé ses positions claires et engagées sur de nombreux sujets qui préoccupent la profession en ce moment. Les options de FLES aux CAPES de lettres et de langues vivantes, l'évolution des statuts des centres de FLE et de leurs personnels.

Par ailleurs, le ministère français des affaires étrangères semble désireux de mettre rapidement en chantier des États généraux du français langue étrangère et seconde en France, comme l'Agence internationale de la Francophonie est en train de le faire pour l'Afrique francophone.

L'ASDIFLE a été sollicitée dans les deux cas en la personne de son président et nous avons répondu très favorablement pour une participation effective à ces deux chantiers importants.

D'autre part, le dictionnaire entre aujourd'hui dans sa phase de rédaction. CLE international s'est montré favorable à son édition et nous aurons ainsi le plaisir de travailler encore plus étroitement avec Michèle Grandmangin, qui s'occupe déjà avec tant de dévouement de l'édition des actes des rencontres. Pour nous aider dans ce travail, la DGLF nous a octroyé une subvention de 20 000 F. Nous la remercions pour cette marque de confiance renouvelée dans la qualité des actions scientifiques de notre association.

Jean-Pierre Cuq
Président de l'ASDIFLE


Sommaire :


Le test linguistique de la
demande d'admission préalable DAP
dit
test des Ambassades

Ce test linguistique est régi par le décret n° 71-376 du 13 mai 1971 et par les arrêtés du 31 décembre 1981 et du 15 mars 1985. Quelques années après la décolonisation, il marquait la mise en place d’un élément important de la politique linguistique de la France, qui voulait à la fois favoriser l’accueil des étudiants non-francophones dans les universités et en même temps s’assurer des meilleures chances de leur réussite. Par le décret n° 2000-457 du 23 mai 2000, les étudiants ressortissants de l’Union Européenne ou d’un Etat appartenant à l’Espace économique européen (Islande, Liechtenstein, Norvège) sont dispensés du test et sont donc inscriptibles de plein droit au même titre que les bacheliers français. Jusqu’à ce jour, de test est obligatoire, sauf pour les titulaires du DALF. D’autre part, les étudiants titulaires du diplôme supérieur d’études françaises (dit 3e degré) délivré par les universités peuvent, selon la politique d’accueil de chaque université, en être dispensés et directement admis en deuxième année de lettres modernes par validation d’acquis.

Ce test concerne donc exclusivement l’inscription en premier cycle des étudiants étrangers dans les universités, qui incombe au ministère de l’Education nationale, en liaison avec le ministère des Affaires étrangères et, jusqu’à une date toute récente, avec le ministère de la Coopération. Il donne accès, en fonction du score obtenu et du niveau d’exigence de chaque université, à l’entrée en première année dans les filières universitaires françaises. C’est dire son importance et son succès auprès des candidats, bien qu’il n’ait pas de valeur diplômante. Il est conçu par une commission qui réunit des enseignants universitaires spécialistes en F.L.E., représentant le CNESER, la DRIC et la DGLF. Comme son nom l’indique, le test des ambassades se déroule partout dans le monde, généralement au mois de février (toujours avant le 1er mars) et propose, outre des épreuves de français général, deux options (études littéraires, juridiques, en sciences économiques ou études scientifiques, techniques, médicales) qui déterminent le choix des supports d’analyse, mais qui permettent d’évaluer essentiellement les compétences linguistiques. Mais ce régime d’options pourrait être modifié dès l'année 2003 pour laisser place à un test unique.

Le test comprend :

Le test des Ambassades est donc de facture plus "classique" que les tests qui ont été présentés dans les Lettres précédentes de l'ASDIFLE, mais il semble que les universités tiennent à sa forme particulière qui est plus proche des types de tâches demandées à des étudiants de premier cycle. De plus, il est totalement gratuit et donc conforme à l'objectif de service public des universités françaises.

La diversité des tests proposés en France permet peut-être un ciblage plus fin en fonction des objectifs académiques ou professionnels des candidats, mais elle a l'inconvénient de ne pas être très lisible par les partenaires étrangers, voire par les représentants de la France dans les ambassades, qui n'ont pas toujours une connaissance précise des textes régissant l'accès des étudiants étrangers dans les universités. Nous espérons que la présentation de ces tests aura au moins éclairé la lanterne de nos adhérents !

Jean-Pierre CUQ

Pour en savoir plus

http://www.education.gouv.fr

BIBLIOGRAPHIE

ADAMS Raymond coord., Mesurer les connaissances et compétences des élèves : un nouveau cadre d'évaluation, OCDE, 1999.

LEVASSEUR Jacqueline et LECOQ Josette coord., Dossier : évaluation des élèves, Revue internationale d'éducation de Sèvres, n° 11, 1996.

MONNERIE-GOARIN Annie et LESCURE Richard, Evaluation et certification en langue étrangère, Le Français dans le Monde, Recherches et applications, 1993.

TAGLIANTE Christine, L'évaluation, Clé international, 1991.


Colloques

"De l'outil au contenu ou du contenu à l'outil
dans l'enseignement et l'apprentissage"

Le quatrième colloque de l'Université de Technologie de Compiègne sur L'usage des nouvelles technologies dans l'enseignement des langues étrangères, 28-30 mars 2002.

Contacts :

Abdi Kazeroni
TSH 
Université de Technologie de Compiègne
BP 60319
60203 COMPIEGNE CEDEX
France
Tél : + 33 (0)3 44 23 52 08)
Fax : + 33 (0)3 44 23 52 12 
Corinne Prigent
ILC-Pôle Technologique
Centre de Transfert
66 avenue de Landshut
60200 COMPIEGNE
Tél : + 33 (0)3 44 23 45 10 
Fax : + 33 (0)3 44 86 39 46 

courrier électronique : untele@utc.fr

http://www.utc.fr/%7Euntele/


"La didactique des langues
face aux cultures linguistiques et éducatives"

Colloque international, 5-7 décembre 2002 organisé par les centres de recherche ERADLEC et DELCA-SYLED,

UFR Didactique du FLE
Université de la Sorbonne nouvelle (Paris III)
46, rue St Jacques
75230 Paris cedex 05

Mél. : jlchiss@MicroNet.fr
daniel.veronique@paris3.sorbonne.fr
mdigiurabeacco@wanadoo.fr


Parutions

BELLIER Sandra. Le e-learning. Liaison, 2001.

CARPENTIER Claude coord. Contenus d'enseignement dans un monde en mutation permanences et ruptures, L'Harmattan, 2001.

CHARLOT Bernard dir. Les jeunes et le savoir: perspectives internationales. Anthropos, 2001.

MENIGOZ, Alain. Apprentissage et enseignement de l'écrit dans les sociétés multilingues. L'Harmattan, 2001.

NUCHEZE, Violaine de Sémiologie des dialogues didactiques. L'Harmattan, 2001

Architecture et apprentissage : 55 établissements d'enseignement exemplaires enseignement et compétences. OCDE, 2000.


Assemblée générale du 29 juin 2001

L'assemblée générale ordinaire annuelle de l'ASDIFLE s'est tenue le 29 juin 2001 au Centre international d'études pédagogiques de Sèvres (CIEP) sous la présidence de J.-P. Cuq, en présence de J. Alayrangues, G. Baraona, P. Beck, G. Breton, M.-J. Barbot, F. Carton, M. Grandmangin, E. Guimbretière; M. Drouère, A. Jalaly, P. Kassis, T. Lancien, R. Mirek, P. Normand, B. Ourdia, P. Prescot, L. Porcher, E. de Pembroke, M. Pothier, A. Rébérioux, F. Turay-Davidson, A. Schneider, M. Wendt, G. Zarate.

Représentés : F. Dazinière, E. Coste, B. Calmy, P. Frémont, P. Lane, M. Massacret, F. Bollonotte, V. Pugibet, R. Bouchard, S. Lieutaud, M. Marquillo-Larruy, C. Pradier, M. et P. Rivenc, P. Rivière, C. Sé, F. Tauzer-Sabattelli, C. Tagliante, C. Schutz-Romlain, H.L. Krechel.

Invités : Raymond Gevaert et Jetje Hendrix (comité Europe de l'Ouest de la FIPF)

Le président accueille l'assemblée et exprime sa satisfaction au vu de l'année écoulée : le Bureau a pleinement joué son rôle, la Lettre est publiée régulièrement et le dictionnaire prend une tournure intéressante. Il présente l'ordre du jour :


Rapport d'activité 2000-2001 et rapport financier 2000

Le trésorier présente le rapport financier de l'exercice écoulé : les recettes sont en hausse (93 644,17 FRF/ 14 275,96 EUR) et les dépenses en baisse (65 566,47 FRF/ 9 995,54 EUR). Le financement des pages publicitaires des actes (7000 FRF/ 1067,14 EUR) et les subventions de la DGLF (15000 FRF/ 2286,74 EUR) et du service commun d'enseignement du français aux étudiants étrangers (SCEFE) de l'université de Provence ont permis de rééquilibrer les comptes, ainsi que l'arrivée de nouveaux membres institutionnels. Le nombre d'adhérents passe à 196 ; cependant de nombreux membres ne sont pas à jour de leur cotisation : certains ne règlent qu'une année sur deux, se conformant à l'année civile.

Par ailleurs, l'ASDIFLE reste peu représentée en dehors de l'Europe et il faut envisager les moyens de se faire connaître par nos collègues étrangers. Enfin, le montant des cotisations 2002 est fixé à 46 euros (301,74 FRF). Le rapport est consultable par tous au siège de l'association.

Le rapport d'activité et les comptes de l'exercice sont approuvé à l'unanimité.


Les journées 2001

Les rencontres de l'ASDIFLE en 2001 avaient comme chaque année un thème de travail : l'éducation comparée. La première journée a eu lieu le 16 mars 2001 à l'Alliance Française de Paris et a remporté un réel succès avec plus de 130 participants, le second volet se déroulant les 26 et 27 octobre à nancy. Le Président souligne que l'ASDIFLE rdt honorée de cette collaboration.


Le dictionnaire

Titre probable du dictionnaire : Dictionnaire de didactique du FLE et FLS. Le Président tient à conserver le principe de la didactique. Il reste à achever la répartition des propositions d'articles et les modalités pratiques. L'ASDIFLE devrait percevoir les droits et les auteurs renoncer à une rémunération - mais ils pourraient recevoir un certain nombre d'exemplaires.. Après avoir passé en revue les différents éditeurs possibles, le Président souligne qu'il lui serait agréable que l'ouvrage puisse être édité par CLE, Michèle Grandmougin aidant toujours précieusement pour la publication annuelle des actes. Il aimerait par ailleurs voir le travail terminé pour être présenté et diffusé à EXPOLANGUES en 2003.

Le comité scientifique a prévu 650 entrées, calibrées de 1 à 5, c'est à dire de 1 ligne à 10 000 signes. Différents auteurs et institutions se chargeront des traductions : M. Wendt pour l'allemand, le CRAPEL pour l'anglais, Castillon pour l'espagnol, E. Castazzi pour l'italien et M.C. Tavares pour le portugais. M. Wendt se réjouit de cette collaboration et signale que son unité se consacre à ce genre de travaux depuis un certain temps et évolue vers le transculturel et l'interculturel.


Les relations avec la FIPF

L'assemblée s'honore de la présence de deux représentants du comité Europe de l'ouest de la FIPF, R. Gevaert et J. Hendrix. Le président expose la situation : jusqu'à présent, l'ASDIFLE était membre associé de la FIPF, les statuts de la fédération excluant la présence simultanée de deux associations comme membres actifs pour un même territoire. Les liens entre la fédération et l'ASDIFLE se resserrant, et l'ANEFLE étant très affaiblie, il paraît opportun de relayer cette dernière comme membre actif de la FIPF, ce qui permet de voter en assemblée et de mieux s'inscrire dans les activités et des orientations communes. Les enjeux sont importants : l'avenir serait de développer des liens avec d'autres associations et cette opportunité est à saisir d'autant que la FIPF est largement présente internationalement (des associations actives dans 120 pays et 30 membres associés). Cette participation est très valorisante pour l'ASDIFLE. Le Président déclare que ce premier pas engage l'ASDIFLE sur le long terme.

La proposition est adoptée à l'unanimité.

R. Gevaert présente le comité Europe de l'ouest de la FIPF. S'agissant du français langue étrangère, chaque pays européen est représenté au sein du comité, le cas échéant par deux associations régionales. L'ASDIFLE pourrait participer aux travaux du comité.
http://www.ceo-fipf.org

Raymond GEVAERT (Belgique)
Jetje HENDRIKS (Pays-Bas)
Christine KRAINZ (Autriche)
raymond.gevaert@pandora.be
ihendr@tref.nl
christine.krainz@chello.at

Poursuite de Paris 2000. La structure mise en place pour le montage du Congrès de Paris est pérennisée, sous une forme allégée, pour poursuivre la coopération et la coordination entre ses membres.

L'ASDIFLE pourrait prendre une part active aux opération de formation de la FIPF : ainsi en 2002, elle pourrait participer à un programme de formation initié par l'université de Lille III et la FIPF. Une proposition pourrait passer par La Lettre.

Le Fonds mondial : il s'agit de collaborer à la gestion d'un fonds destiné à soutenir les actions ou propositions de différentes instances de la FIPF.

Pour tous ces projets, il conviendra de désigner en temps opportun un représentant de l'ASDIFLE. D'ores et déjà, le Président se félicite de cette évolution de l'association, qu'il voit comme un élément de reconnaissance à long terme.

L'élection du nouveau trésorier

P. Beck, nommé attaché de coopération à la Nouvelle Delhi, doit renoncer à son poste de trésorier. L'association le voit partir avec regret et lui présente tous ses voeux. Le Président propose la candidature de Xavier Vuillermet, qui vient d'arriver du Vietnam, et qui a de l'expérience dans ce domaine. Jean Alayrangues continuera d'apporter sa précieuse collaboration au nouveau trésorier.

Xavier Vuillermet est élu à l'unanimité, moins une abstention.

Les emplois précaires

Le Président constate la précarité de la situation des collègues et cite le cas de l'Université d'Aix-en-Provence où des enseignants vacataires depuis plusieurs années ne verront pas leur poste reconduit en 2002. Les présidents d'université sont de plus en plus réticents à employer des vacataires et les contrats se font tares. Le problème se pose d'ailleurs pour l'ensemble des centres de langues des universités, où la gestion se fait surtout par rapport au nombre de stagiaires ou d'étudiants et où les enseignants sont soumis à un régime de très grande précarité, d'autant lus que l'ANEFLE est en sommeil et qu'ils n'ont plus structure associative vivante propre.

Une collègue d'Aix-en-Provence, Chantal Forestal du SNESUP, sensibilisée par la question, a donc décidé d'initier un livre blanc à l'intention des ministères. Il s'agit de constituer un collectif avec des associations représentatives du secteur. Selon le Président, l'ASDIFLE pourrait envisager de s'y associer. Ce serait l'occasion de faire comprendre aux collègues concernés qu'après l'effacement de l'ANEFLE leurs problèmes peuvent être pris en compte par l'ASDIFLE. Les possibilités sont de trois ordres :

puce

réfléchir sérieusement sur la question des centres et les statuts des personnels

puce

renouveler la demande de mention FLE au CAPES de langues ou de lettres modernes. Actuellement le ministère semble vouloir promouvoir un magistère, ce qui ne serait d'aucune utilité statutaire ; cette position est d'autant moins logique que des langues régionales se voient offrir des ouvertures que n'ont ni le FLE ni le FLS.

puce

créer une nouvelle section ou sous-section au CNU (p. ex. Didactique des langues ?)

Le débat est ouvert :

puce

Pour Louis Porcher, la défense des collègues ne saurait se discuter ; par contre il faudrait être prudent quant à la mention "didactique des langues" au CNU.
Il ne faut pas que le collectif soit constitué uniquement du SNESUP et de l'ASDIFLE : pour lui donner un caractère représentatif, il faut y associer d'autres syndicats et associations.
Il s'élève contre la création d'une sous-section, car la didactique des langues doit pouvoir se représenter par elle-même et ne peut être de nouveau une section de la linguistique ou de sciences de l'éducation.

puce

Pour Marie-José Barbot, le FLE est en position de faiblesse dans le domaine des sciences de l'éducation, où on ne reconnaît pas les capacités de recherche. Il s'agit de déterminer les associations derrière le collectif et de se battre de toutes façons pour faire avancer ce problème de reconnaissance de la didactique du français langue étrangère. Il faudrait préparer un livre blanc et continuer à progresser et également prendre l'attache de correspondants qui puissent faire avancer le dossier. Martine Defontaine souhaiterait recevoir un dossier et voir qui pourrait être contacté.

puce

Pour Francis Carton, même si pour le moment le combat semble perdu, il faut continuer à se battre pour faire avancer la cause. Il en parlera au CNU, mais il n'est pas envisagé de renouvellement avant deux ans.

puce

Pour G. Baraona, l'APFLS - dont C. Manceau est présidente - pourrait s'associer au collectif, car les enseignants de français langue seconde ont les mêmes problèmes ; les enfants sont orientés vers des CLAC ou des CLIN simplement en raison de leur méconnaissance de la langue.

Une résolution autorisant le Président à associer l'ASDIFLE au collectif proposé sous réserve que celui-ci soit largement ouvert à d'autres organisation est adoptée à l'unanimité

Le site Internet

Alain Schneider explique que les pages Internet de l'ASDIFLE vivotent depuis 1998. Les actualisations régulières et la mise en ligne de La Lettre sont des éléments positifs, mais le site devrait être enrichi par des contributeurs plus divers afin de mieux mettre en valeur l'association et ses activités. Le Président prend note de cette suggestion.

Clôture

Le Président conclut en remerciant le Directeur du Centre international d'études pédagogiques d'avoir accepté de mettre une salle à disposition pour cette assemblée générale et la FIPF d'avoir invité les participants à la clôture de son colloque.