Compte-rendu du Conseil d'Administration du 21 mars 1997.
Le CA a eu lieu à Dijon, à l'occasion du séminaire organisé avec le CIEF : « Le conte dans la pédagogie, la pédagogie dans le conte. »
Etaient présents : Jean-Paul Basaille, Annie Edelman, Catherine Guesle, Chantal
Parpette.
Excusés : Chantal Daclin, Marie-Laure Lions-Olivieri.
L'année 1996 a été marquée par un investissement certain dans le but de mieux faire connaître l'association et de permettre son développement.
Le plus souvent possible, l'ANEFLE a été présente aux diverses manifestations du champ dont le "Trèfle à quatre " s'est régulièrement fait l'écho. Ainsi, l'ANEFLE s'est rendu et / ou a participé aux rencontres de la SIHFLES, de l'ASDIFLE, de FOCAL et de la FIPF. D'autre part, l'action de développement menée tout au long de l'année a eu des résultats encourageants: début d'adhésion de centres de FLE, information plus précise auprès de quelques centres.
Tout cela est à continuer. Manifestement, la perception de l'ANEFLE doit s'appuyer sur un ensemble plus large d'adhérents.
Une seconde orientation décidée l'an passé (voir CA de janvier 96) et mise en oeuvre a été de recueillir des témoignages et des points de vue d'étudiants de filière FLE sur leur plus ou moins facile insertion dans la vie active.Chaque numéro du bulletin livre l'un de ces propos.
Hormis la collaboration à la mise sur pied des dix ans de l'ASDIFLE, une seule rencontre ANEFLE a été organisée en 96, à Nancy, au CRAPEL, sur le thème de l'oral.
En 1997, aucune rencontre de ce type n'est volontairement prévue. Le bureau souhaite mettre ses forces sur la rencontre de début 1998 sur les métiers du FLE.
Cette même année 1997, un séminaire, à Dijon, est organisé et un autre, au moins, est sollicité pour l'automne. Toute proposition est la bienvenue.
Les actions prévues au CA de janvier 96 (voir compte-rendu dans le bulletin n° 6) ont demandé un investissement financier important qui a dépassé de 10 000 F environ le budget initialement prévu. Les comptes restent équilibrés grâce à un appel aux fonds de réserve de l'association. La trésorière, Chantal Daclin, n'ayant pu participer à ce CA, un compte-rendu détaillé sera publié dans un prochain bulletin.
Conformément aux statuts, les membres du bureau, élus pour deux ans, doivent être renouvelés. Sont élus pour deux ans :Jean-Paul Basaille, président chargé des relations institutionnelles, Chantal Daclin, trésorière, chargée également des adhésions, Catherine Guesle, secrétaire adjointe chargée du "Trèfle à quatre ", Chantal Parpette, secrétaire chargée du suivi des rencontres pédagogiques.
Marie-Laure Lions-Olivieri a souhaité ne pas continuer à assurer la fonction de secrétaire et Pierre-Loup Mazerand celle de président adjoint.
De son côté, Sylvie Guinot, membre du CA et chargée de la promotion de l'ANEFLE, ne peut continuer à assurer cette tâche. Un bilan moral et financier de son activité sera prochainement établi.
L'ANEFLE participe à la mise en place du X° Congrès à Paris en juillet 2000. Cela entre dans la logique des objectifs, des orientations et des activités en FLE de l'association, de collaborer avec la FIPF. Cependant, les forces de l'association sont limitées en temps disponible et en ressources matérielles. Sa contribution peut être essentiellement envisagée sous la forme de sa participation à la réflexion menée à la mise en oeuvre de ce X° Congrès. D'un point de vue financier, les ressources de l'association ne lui permettent pas d'attribuer un budget de fonctionnement et l'association sollicite le comité d'organisation pour une prise en charge.
D'un point de vue concret, la FIPF a souhaité la constitution d'une commission comprenant les associations françaises de FLE et de FLM et des institutions. Ces associations sont l'ADCUEFE, l'AFEF (Association Française des Enseignants de Français), l'ANEFLE, l'APL (Association des Professeurs de Lettres), l'ASDIFLE, la DFLM (Association Internationale pour le Développement de la Recherche en Didactique du Français Langue Maternelle) et la SIHFLES. Les institutions sont: le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère de la Coopération, le Ministère de l'Education Nationale, la Délégation Générale à la Langue Française et la Mairie de Paris.
Les tâches de cette commission sont, dans un premier temps et non exhaustivement, de : - déterminer les sites du congrès ; la Villette, qui a donné son accord, et les sites environnants ; la Sorbonne, - d'évaluer les coûts de fonctionnement, - de développer des formes d'appui matériels et financiers, institutionnels et privés, - d'envisager la participation d'un organisme privé spécialisé dans la gestion d'opérations de cette envergure.
L'ANEFLE ne pourra pas participer à la réunion de la CEO en octobre prochain à Thessalonique. Nos moyens financiers ne permettent pas un tel déplacement.
Enfin, Jean-Paul Basaille, en tant que président, avait été sollicité, au moment du Congrès de la FIPF de Tokyo, pour assurer la tâche de trésorier de la partie française du FMEF, Fonds Mondial pour l'Enseignement du Français. Le FMEF est une fondation composée du Canada, de la Belgique, de la Suisse et de la France, dont l'objectif est de réunir des fonds et ainsi d'appuyer les actions de la FIPF en les subventionnant.
Un accord pour une année provisoire avait été donné et la continuation de cette tâche était soumise à l'acceptation du CA de l'ANEFLE de mandater son président. Le CA de l'ANEFLE ne souhaite pas que son président s'engage plus avant dans cette action qui requiert une participation active de tous les membres responsables de la section française du FMEF.
La prochaine rencontre de l'ANEFLE n'aura pas pour thème une réflexion didactique, mais sera centrée sur la place et les formes du métier de professeur de FLE.
En partenariat avec divers Centres de FLE représentatifs de la diversité des formes d'intervention institutionnelles et des types d'enseignants et autres acteurs, un programme sera élaboré qui devrait prendre en compte les notions de marché des langues et des formes de réponses qui sont apportées.
Cette rencontre devrait avoir lieu à l'occasion d'Expolangues 98, à Paris.
L'entrée en maîtrise FLE nécessitant d'avoir validé un certain nombre d'heures d'enseignement, j'ai profité d'une offre de l'université d'Angers pour devenir lectrice de français à l'étranger. Ma connaissance de la langue russe et mon intérêt pour la culture slave me poussaient à partir à l'est.
La Pologne n'intéressant pas mes camarades d'études (licence anglais mention FLE), je me suis retrouvée à la rentrée 91 en poste à Torun, à mi-chemin entre Varsovie et Gdansk. Je dispensais des cours pour débutants et grands débutants aux chaires de Philologie Classique et Slave à l'université Nicolas Copernic. Un salaire mensuel moyen en zlotys d'environ 1 000 francs m'était versé pour 12 heures de cours par semaine et j'étais logée à la cité universitaire.
Le matériel pédagogique étant inexistant, j'utilisais mon magnétophone et mes propres livres, apportés dans mes bagages. Les étudiants n'ayant aucun manuel, je devais copier au tableau la leçon ou bien "commander" des photocopies à l'avance, en nombre limité. J'avais une totale liberté dans l'organisation et le contenu de mes cours, sans contrôle mais sans aide extérieure non plus.....
Cette expérience fut, malgré ces quelques désagréments, intéressante et riche en contacts avec les Polonais, étudiants, collègues ou amis. L'hospitalité polonaise n'est pas un vain mot.
En outre, ces neuf mois m'avaient permis de me mettre à l'étude de la langue polonaise, indispensable à la communication.
En juin, je quittais la Pologne pour m'inscrire en maîtrise FLE à Tours.
En octobre 93, j'étais de retour à Torun pour travailler, toujours à l'université,
mais à la chaire de Philologie Romane qui s'était montée entre temps.
C'est donc ma quatrième année consécutive au même poste, à donner des cours de civilisation, d'expression écrite, de compréhension orale et de conversation en première, deuxième et troisième années.
Le recrutement local signifiant un salaire peu élevé en slotys, et excluant les vacances de la rémunération, j'ai décidé, forte de mon expérience polonaise, d'aller tenter ma chance ailleurs. Je cherche pour la rentrée 97 un poste de lectrice à l'étranger. Après ces années de neige et de froid (-18° ce mois-ci !), un pays ensoleillé serait le bienvenu.......
Karine Alquier (Angers)
LEvaluation dans le processus dorientation : démarches pour des projets de
formation. XIe colloque de lADMEE (association pour le développement des
méthodologies dévaluation en éducation. 22-23-24 septembre 1997 - Tramelan
(Suisse)
Date limite denvoi des propositions de communications: 25 avril 1997.
Renseignements: Werner Riesen, colloque Admee 1997, Les Lovières 13, CH-2720 Tramelan
tél.+41.32/486.06.06 - fax.+41.32/486.06.07 mél..wr@cip-tramelan.ch
29 janvier 1998.
Ni panégyrique du domaine ni évaluation, cette rencontre, organisée à l'initiative de l'ANEFLE et de l'Association des Attachés Linguistiques, propose de faire le point sur les multiples et complexes formes que revêtent les métiers du FLE.
Le propos concerne tous les acteurs du FLE, formés en France et exerçant sur le territoire national et à l'étranger. Il s'agit d'une problématique globale développée en plusieurs temps avec des mises en perspective :
appréhender ce qu'est le marché des langues,
développer les multiples aspects des métiers du FLE,
dresser une typologie des opérateurs,
faire le point sur les formations FLE qui conduisent aux métiers du FLE.
L'ANEFLE comme l'Association des Attachés Linguistiques sont concernées par les multiples formes d'intervention des acteurs du FLE. Celle-ci par sa position privilégiée et son regard d'ensemble sur le domaine des métiers du FLE à l'étranger. Celle-là dans sa dimension représentative en France dans le contexte de la pratique quotidienne de conduites de classes de FLE.
Pour lANEFLE, il sagit, de renouer avec lun de ses deux principes fondateurs : promouvoir linformation et la mise en commun des expériences et des recherches pédagogiques et prendre en compte la spécificité des métiers du FLE.
Depuis longtemps - trop longtemps peut-être-, les rencontres de lANEFLE ont été construites sur le seul axe pédagogique et il faut constater que la dimension de lexistence et des caractéristiques des acteurs du FLE ont été mises sous le boisseau.
Sachant toute la difficulté quil y a à apporter des réponses sûres aux légitimes interrogations sur la place et le devenir des individus dans le champ de la diffusion du FLE, mais certains aussi quil est nécessaire daborder le sujet, nous souhaitons que cette rencontre puisse au moins révéler les caractéristiques actuelles des métiers du FLE, ses aspects positifs comme les multiples incertitudes que beaucoup ressentent au regard de leur place et de leur reconnaissance dans le domaine
Pour lAssociation des Attachés Linguistiques, qui organise depuis bientôt dix ans, année après année, des rencontres professionnelles sur des thèmes variés (emploi des médias et politique linguistique, le recours aux nouvelles technologies dans la didactique du FLE, etc.), la problématique professionnelle est une constante. Dans ce cadre, elle a participé à la mise en place de lACAD-MAE (Association de Coordination des Agents détachés auprès du ministère des Affaires Etrangères) et est partie prenante à sa relance. Sa démarche est de mieux faire connaître à lextérieur laction des professionnels de la coopération linguistique et éducative et de faciliter leur mobilité en prenant part à leur information et à leur formation.
Les partenaires associés (administrations, organisations intergouvernementales ou non gouvernementales, centres de FLE, organisations syndicales représentatives des différentes composantes du secteur) permettront de confronter des points de vue complémentaires sur les problèmes liés à lévolution du domaine et aux emplois qui lui sont liés.
Le marché des langues . Les acteurs. Les opérateurs. Les structures de formation.
Description sociologique du marché des langues et démarches pédagogiques générales prenant en compte les grandes tendances du marché afin de nommer ce par rapport à quoi les acteurs du FLE ont à définir leur place et leur action et les opérateurs leurs politiques pédagogiques.
Ce thème est développé en deux temps constitués chacun d'un apport d'information et de cas particuliers à valeur d'exemple.
Le marché des langues est abordé sous un angle sociologique pour apporter un certain nombre de données objectives sur l'image du français, les habitudes de consommation en FLE, les pratiques sociales dans le domaine de la formation en langues.
Perspectives prescriptives et prédictives. Il s'agit ici de dire la situation du français langue étrangère, en France et dans le monde, liée à notre volonté politique et / ou à la volonté politique locale qui dictent les formes d'action et prennent en compte les mutations sur les marchés domestique, institutionnel et professionnel.
Ce second thème cherche à montrer que la réponse à la demande de formation en FLE compose une pluralité de métiers du FLE et mobilise une diversité d'acteurs. Qui fait quoi, où et sur quelles bases statutaires ou professionnelles, mais aussi, comment les acteurs, en particulier les enseignants, s'inscrivent et évoluent dans leur métier.
Nommer les métiers. Définir les traits caractéristiques, les qualités des acteurs des métiers du FLE. Apporter des données quantifiées sur les enseignants et leurs statuts. Donner la parole à des individus pour témoigner de la diversité des parcours individuels.
Le débat sera nourri par :
l'apport d'informations sous la forme de données quantifiées sur les statuts,
l'écoute de témoignages sur place et en vidéo afin de donner la parole à des personnes pour traduire des diversités de parcours,
la mise en évidence des traits caractéristiques, des qualités, des acteurs des métiers du FLE : complexité, adaptabilité, ouverture, formation permanente, culture d'entreprise, évolution.
Décrire qui prend en charge et comment la diversité de l'offre de formation : politique, spécificité, flexibilité, adaptabilité, culture d'entreprise, en France et à l'étranger.
Le thème est abordé sous l'angle du lien entre l'offre de formation et les représentations qu'ont les opérateurs des besoins de formation en langue.
Sont concernés ici tant l'enseignement en France - secteur privé et secteur public et parapublic / privé de type universitaire - que l'action à l'étranger - opérateurs directement ou plus ou moins directement à l'initiative de la France.
Montrer, en distinguant les secteurs public et parapublic / privé, l'adéquation - ou la réflexion nécessaire pour y parvenir - entre les formes d'action en FLE et les cursus qui y préparent.
Centre de Linguistique Appliquée de Besançon Samedi 6 juin 1998
Par la diversité des approches et des situations pédagogiques, ce séminaire est placé sous le signe de la variété des langues. Il est construit en deux ou trois moments, le second étant en cours d'élaboration.
Cette rencontre, co-organisée avec l'Association des Attachés Linguistiques, a permis de réunir plus de 230 personnes pendant toute la journée : étudiants des filières F.L.E. de licence, maîtrise, D.E.S.S. et doctorat, responsables de filières, responsables de centres de F.L.E. en France, enseignants des Centres de F.L.E. en France, Attachés Linguistiques, représentants des institutions.
Quatre table rondes - Le marché des langues, les opérateurs, les acteurs du F.L.E. et les cursus de formation des acteurs - ont tenté de cerner à la fois les compétences professionnelles requises ou acquises par l'expérience et les situations professionnelles des acteurs du F.L.E.
Toutefois, le bilan de la journée montre que, si on peut aborder de façon relativement satisfaisante et explicite la dimension des compétences professionnelles, celle de l'inscription matérielle des acteurs dans la durée et la stabilité de l'emploi se dérobent à l'analyse. Il est en effet assez aisé de décrire, expliquer, montrer le contenu du métier, alors que l'emploi est réduit à une dichotomie de l'intégration à la fonction publique et de parcours individuels plus ou moins aboutis et toujours en attente, en espoir, de solutions durables.
Une demande forte s'est à nouveau exprimée, lors de cette journée, pour que les nombreux étudiants issus des filières F.L.E., diplômés et dynamiques, puissent aussi trouver leur place dans le dispositif de diffusion du F.L.E. avec au moins une certaine stabilité ne passant pas nécessairement par les concours de l'Education Nationale.
Le compte-rendu de cette journée prendra la forme d'un document de synthèse privilégiant les interventions et les débats ayant nourri la problématique de la rencontre. Il s'agira d'une prise de position dont le but est de contribuer à la réflexion sur la place - rôle et statut - des acteurs du FLE.
Création d'un site Internet. L'idée est venue de l'Association des Attachés Linguistiques, qui propose de créer un site commun à plusieurs associations partageant les mêmes buts d'information et de diffusion du F.L.E. Pour l'instant, cela concerne l'Association des Attachés Linguistiques et l'ANEFLE. La discussion est ouverte avec l'ASDIFLE. Le principe retenu est celui d'un site unique - une seule adresse - permettant de regrouper des forces communes et de mieux faire circuler l'information. Un principe complémentaire à cette "communauté" est celui de l'indépendance de chaque association, qui disposera de ses propres contenus. Une même page accueillera le visiteur et donnera des informations générales sur les associations du site. De là, chaque association gérera ses propres pages. L'objectif de cette construction est double. Dans le sens de diffusion de l'information, il s'agit de faire en sorte que tout visiteur pour une association du groupe puisse aussi s'informer sur les activités des autres associations. On pense ainsi faciliter et démultiplier les moyens d'accès aux associations du groupe. dans le sens de la réception d'information. Le but est de recevoir de divers horizons de multiples informations concernant autant une association que toutes celles du groupe. Cette réunion d'associations sur un même site n'est pas une fédération d'associations. C'est un point de convergence, une mise en synergie des forces de chacun, la création d'un lieu où les différents champs du domaine peuvent se croiser, s'allier, travailler ensemble. C'est un espace où ceux qui s'y rendent peuvent visiter les différents groupements partageant les mêmes préoccupations. Pour le moment, la réflexion est engagée sur la maquette du site, son architecture, son contenu et son fonctionnement. D'ici quelques semaines, le site devrait être opérationnel et l'adresse pourra alors être communiquée.
Séminaire ANEFLE - CILEC, Saint-Etienne. Novembre - décembre 1998, à Saint-Etienne.
La thématique comprise dans les termes accueil et intégration relève d'abord d'aspects sociaux et psychologiques. On voit déjà ici l'importance d'expliciter ce qui est nommé et une première orientation de ce séminaire sera de définir la notion d'accueil et de cerner ce qui permet un déroulement idéal du séjour linguistique de l'apprenant. L'expérience du CILEC construite autour des 3 premiers jours du séjour qui conditionnent le succès de l'intégration du stagiaire à son nouveau cadre d'apprentissage sera précieuse. D'autres exemples d'expériences et de pratiques seront mis en lumière et présenteront des cas ponctuels, des conceptions d'ensemble, des fonctionnements. La seconde orientation concernera le lien didactique / intégration. Elle demandera d'examiner le principe de l'intégration de l'apprenant stagiaire au milieu socioculturel de son lieu d'apprentissage et les effets que cela induit sur les contenus et les démarches d'enseignement / apprentissage. Elle s'intéressera à la construction d'activités de découverte et de prise de conscience / connaissance culturelles et sociales liées à l'apprentissage et s'appuyant sur les ressources locales.
Le séminaire aura lieu à Saint-Etienne au CILEC en novembre - décembre 1998, un samedi. La date, non encore fixée, sera précisée ultérieurement.
Au Carrefour de l'Europe : terminologie historique et comparée pour la recherche en
didactique des langues étrangères. Journées d'études organisées par Deütsche
Gesellschaft für Fremdsprachenforschung et Centre de Recherches L.Tesnière, équipe
linguistique et didactique du français langue non maternelle, Université de
Franche-Comté. 24-25 septembre 1998 - Besançon
Propositions à envoyer à : Gisèle Holtzer - UFR de Lettres - 30, rue Mégevand - 25030
BESANCON CEDEX
Tel. 03.81.66.54.15 - Fax 03.81.66.53.00
Analyse des discours : textes, types et genres.
Colloque international organisé par le Centre pluiridisciplinaire de Sémiolinguistique Textuelle, dans le cadre du GDR/CNRS; Sémiotique ; 3-4-5 décembre 1998 - Toulouse-Le Mirail
Si la langue, comme système, opposée à la parole, comme réalisation, a été et demeure encore largement l'objet premier de la linguistique, des théories du texte, diverses mais toutes soucieuses d'expliciter le fonctionnement des réalisations textuelles en termes généraux et/ou formels et de faire une place importante au contexte (détermination du local par le global, n¡;en ont pas moins vu le jour. Cependant, comme il y a ou il y a eu la langue, il y ale texte, objet conçu, peut-être d';un point de vue méthodologique, comme autonome et descriptible par des théories générales, voire générativistes, du texte. Dans la suite logique du mouvement de contextualisation qui a mené du point de vue phrastique au point de vue textuel, ceretaines questions semblent se poser aux théories du texte - qu';il s';agisse du texte littéraire ou non littéraire, du texte verbal ou non verbal - et notamment les suivantes : - dans quelle mesure les textes sont-ils tributaires, à un autre niveau de globalité et de complexité interactionnelle, des instances de types et de genres qui gouvernent pour une part importante les conditions de la communication? Peut-on ainsi échapper au monolithisme du texte comme à l'éclatement des textes? - quelle est la pertinence de ces instances, du point de vue des sciences du langage notamment ?
Renseignements : Michel Ballabriga / Geneviève Cloarec
Université Toulouse-Le Mirail - Maison de la Recherche - CPST - 5, allées
Antonio.Machado - 31058 Toulouse Cédex 1 Tél.05.61.50.37.42 - Fax.05.61.50.37.06
mél. : cpst1@cict.fr
A un rythme d'une réunion tous les 15 jours ou presque, le X° Congrès prend forme.
La FIPF a mis en place une association, Paris 2000, composée d'associations françaises
de F.L.E. et de F.L.M. : l'A.N.E.F.L.E., l'A.S.D.I.F.L.E.,
la D.F.L.M. (Association des Didacticiens du Français Langue maternelle), l'A.P.L.
(Association des professeurs de Lettres, c'est-à-dire Lettres Classiques Français -
Latin - Grec), l'A.F.E.F. (Association Française des Enseignants de Français,
c'est-à-dire Lettres Modernes) et SOUFFLE.
Le comité thématique devrait se réunir sous peu pour jeter les premières bases de la
construction de cette grande rencontre où sont attendues environ 2 500 personnes
mi-juillet 2000.