Collaborateur direct de l'ambassadeur, il assure la direction et la coordination de l'ensemble des services et établissements culturels et de recherche placés sous son autorité, définit et répartit les moyens nécessaires à la conduite de leurs actions respectives, assure par délégation de l'agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) la tutelle des établissements d'enseignement, négocie avec ses partenaires locaux les grandes orientations de la politique de coopération culturelle, audiovisuelle, linguistique, universitaire, scientifique et technique. Il a une bonne connaissance des systèmes français d'enseignement et de recherche. Il est, notamment, le correspondant de l'agence EduFrance. Il assure également une veille scientifique et technologique, en liaison avec les milieux scientifiques, et éventuellement industriels, concernés. Dans les pays de la zone de solidarité prioritaire, il est le maître d'oeuvre d'une coopération technique qui repose sur la maîtrise des procédures de l'assistance technique et de la gestion de projets FSP (fonds de solidarité prioritaire), des mécanismes de financements internationaux et de la problématique de l'aide publique au développement.
Pour ces candidats, cadre A de la fonction publique ou équivalent, la maîtrise parfaite de l’anglais est nécessaire.
Les candidatures à ces postes sont examinées par une commission spécialisée.
3 A 001 AFGHANISTAN
(Kaboul)
Le conseiller de coopération et d'action culturelle veillera également
aux dossiers d’une coopération technique particulièrement active
actuellement dans les secteurs de l'éducation, de l'agriculture (sécurité
alimentaire) et de la santé, et qui se développe aussi dans les domaines des médias,
de la réforme administrative et au profit de la société civile. Interlocuteur
désigné des différentes autorités afghanes en ce qui concerne les questions
de coopération, de développement et d'action culturelle, il exercera la
tutelle de trois établissements autonomes (centre d'enseignement français
en Afghanistan, centre culturel français de Kaboul et délégation archéologique
française en Afghanistan), représentera l'ambassade aux réunions régulières
des bailleurs de fonds bi et multilatéraux, coordonnera la préparation et la
mise en œuvre des projets sur le fonds de solidarité prioritaire et suivra
enfin l’action des ONG oeuvrant à l’appui de financements du MAE.
Ce poste exige de réelles qualités de diplomate, un goût prononcé pour les
questions liées au développement, des compétence dans le suivi des dossiers
enseignement, AEFE et recherche, une bonne connaissance des procédures
administratives et budgétaires du MAE. Une précédente expérience dans un
pays en développement est nécessaire. La pratique de l’anglais est
indispensable, celle du persan serait utile.
(IR 14)
3 A 002 ARMENIE (Erevan)
Le conseiller de coopération et d’action culturelle s’attachera
également aux orientations récentes de notre coopération qui concernent
principalement la diffusion du français, notamment dans la filière bilingue de
l’enseignement général et du supérieur, la coopération médicale et la
formation universitaire où se développe deux importants projets : l’Université
française d’Arménie et l’Institut européen de recherche Informatique
et pour les télécommunications (ERIICTA),
d’initiative franco-allemande, sur financement multilatéral.
Il dispose pour ce faire d’un important relationnel, d’une bonne
connaissance de l’organisation administrative et du montage d’opérations en
environnements ouverts nécessitant l’apport de fonds de concours extérieurs.
Universitaire de formation, ou ayant une bonne expérience de l’ingénierie de
projets, le titulaire du poste doit impérativement posséder la pratique de
l’anglais. La connaissance du russe (connotée) est un plus. Celle de l’arménien
serait un must.
(IR 14)
3 A 003 AUTRICHE (Vienne)
Également directeur de l’institut français de Vienne, le
conseiller de coopération et d’action culturelle devra justifier d’une
aptitude à l’encadrement et à l’animation d’équipe, d’un sens aisé
des contacts avec les interlocuteurs du pays de résidence. Il devra avoir de
bonnes connaissances de la vie culturelle et intellectuelle en France. Il lui
reviendra de donner l’impulsion aux activités de l’institut (médiathèque,
manifestations culturelles, cours de langues), de coordonner les activités de
coopération éducatives, linguistiques, universitaires et culturelles du
service de coopération et d’action culturelle, ainsi que l’action des
instituts culturels français en Autriche (Graz, Innsbruck). La maîtrise de
l’allemand est exigée.
(IR 10)
3 A 004 BANGLADESH (Dacca)
Poste de conseiller de coopération et d’action culturelle, chef de
service, nécessitant, compte tenu de la diversité des tâches, de l’absence
de tout collaborateur spécialisé et des spécificités du pays
d’affectation, qui occupe une place prépondérante au sein des PMA, une bonne
expérience des échanges internationaux, de la coopération et de son
fonctionnement dans tous les secteurs – culturel, scientifique et technique
– ainsi que de l’aide au développement. Le conseiller de coopération définit,
en concertation avec le chef de poste et le Département, la politique de coopération
du poste, identifie les secteurs prioritaires de coopération, prépare la
programmation annuelle et la met en œuvre avec l’aide de son adjoint,
volontaire international. Il porte une attention particulière, en collaboration
étroite avec le conseiller régional en poste à New Delhi, à la coopération
multilatérale et à ses principaux acteurs sur place, notamment la Commission
Européenne, le PAM, le PNUD, l’UNICEF, la Banque Mondiale et la Banque
Asiatique de Développement. Dans ce domaine de l’aide au développement, il
s’attache également au suivi de l’action des ONG. Il donne l’impulsion
aux deux Alliances françaises, vitrines et opérateurs privilégiés de
l’action culturelle du poste. Il joue un rôle déterminant aux côtés de la
Mission archéologique française. Il assume la tutelle de l’École Française
Internationale de Dacca en relation avec l’AEFE et son inspecteur régional en
poste à Pondichéry.
(IR 14)
3 A 005 BIRMANIE (Rangoun)
(à pourvoir au 5 janvier 2005)
Le conseiller de coopération et d'action culturelle, directeur
du CCCL de Rangoun, assure la conception et suivi de la programmation du poste
et la gestion du centre (absence de secrétaire général et d’agent comptable
résident). Grand éclectisme (traite de questions culturelles, de coopération
technique, etc.) et disponibilité permanente sont nécessaires (le CCCL est
ouvert 7 jours sur 7, nombreuses obligations de représentation) pour le
candidat, professeur agrégé ou certifié (d’une discipline littéraire
souhaitable) ou équivalent (il assure la présidence du jury DELF-DALF), qui
devra avoir une bonne connaissance de l’anglais et de l’informatique. Une
expérience de l’Asie est souhaitable.
(IR 14)
3 A 006 BULGARIE (Sofia)
Le conseiller de coopération et d'action culturelle travaille en étroite
relation avec l’ambassadeur sur toutes les questions relatives à la coopération
dans les domaines de l’enseignement du français, des relations culturelles,
scientifiques et techniques. En relation avec les partenaires locaux, il est
chargé de mener des actions dans les domaines de la coopération universitaire,
de l’audiovisuel, de l’action artistique, de la coopération administrative.
Il suit de près le fonctionnement du lycée français dont il assure la
tutelle. Il est également responsable de deux antennes de province et assure la
synergie avec le réseau des alliances françaises.
De formation universitaire (sciences politiques, droit, ou autres
disciplines), il aura une bonne connaissance des outils informatiques et ,
outre la maîtrise de l’anglais, pourra, si possible, justifier de la
connaissance de la langue bulgare ou d’une langue slave.
(IR 12)
3 A 007 CAP-VERT (Praia)
En sa qualité de chef de service, le conseiller de coopération et
d’action culturelle, collaborateur direct de l’ambassadeur, anime le réseau
de la coopération française et répartit les moyens nécessaires à la
conduite des différents projets. Il assure la direction et la coordination des
actions conduites par le centre culturel français de Praia, l’Alliance française
de Mindelo et les projets de coopération. Il exerce, par délégation de
l’agence pour l’enseignement français à l‘étranger (AEFE), la tutelle
des classes homologuées de l’école internationale "les Alizés".
Il négocie avec les partenaires capverdiens les grandes orientations de la
politique de coopération technique, culturelle, audiovisuelle, linguistique et
universitaire. Il a une bonne connaissance des systèmes français de formation,
d'enseignement et de recherche. Il est maître d’œuvre de la coopération
technique qui repose sur la maîtrise des procédures de l’assistance
technique et de la gestion de projets FSP, des mécanismes de financements
internationaux et de la problématique de l’aide publique au développement.
Les principaux domaines d’intervention du Poste sont : la décentralisation,
priorité de ce pays de discontinuité territoriale, la promotion du français,
le Cap-Vert pays lusophone ayant adhéré aux instances de la Francophonie en
1996, la formation, l’environnement, la santé et le tourisme. Le format du
Poste implique une bonne "polyvalence" et la maîtrise du
portugais.
(IR 12)
3 A 008 CHYPRE (Nicosie)
Le conseiller de coopération et d'action culturelle est avant tout
le directeur du centre culturel (80 % de son action) qui, depuis 2001, est
redevenu une petite entreprise en pleine expansion qui, pour la poursuite de
l’action française à Chypre, doit dégager 70 % de recettes propres. Il
devra maîtriser les procédures de gestion, savoir développer des relations
publiques adaptées à un micro-territoire, faire preuve d’une connaissance
fine de l’histoire locale, sachant que le regard que chacune des communautés
porte sur l’autre fluctue très rapidement selon les circonstances. Homme ou
femme d’expérience et d’écoute, le candidat devra maîtriser le grec (80 %
de la population), la connaissance du turc (20 %) serait un gros avantage.
(IR 12)
3 A 009 COLOMBIE (Bogota)
Collaborateur direct de l’ambassadeur, le conseiller de coopération
et d’action culturelle assume la direction et la coordination de l’ensemble
des services et des établissements culturels placés sous son autorité. Il a
également en charge l’ensemble de la coopération scientifique et technique
et assure la coordination de notre action bilatérale avec les programmes
multilatéraux de l’Union Européenne. Il assure la tutelle de trois établissements
d’enseignement français à l’étranger dont deux conventionnés avec l’AEFE
(1 700 et 880 élèves) et des Alliances françaises de Colombie (11 centres).
Cadre A de la fonction publique, bénéficiant d’une bonne expérience des mécanismes
de notre coopération et de l’administration des Affaires étrangères, le
candidat possèdera en outre une bonne connaissance des réseaux universitaires
et artistiques français et une aptitude marquée pour la coordination. Il devra
être d’une grande disponibilité pour assurer le fonctionnement cohérent de
notre dispositif. Ce poste, outre une parfaite maîtrise de la langue espagnole,
requiert, à côté d'une rigueur administrative avérée, des qualités
relationnelles, une réelle aptitude aux contacts et le goût de la représentation.
(IR 10)
3 A 010 CROATIE (Zagreb)
Chef du service de coopération et d’action culturelle de
l’ambassade et directeur de l’institut français de Zagreb (CCCL), le
conseiller propose et met en œuvre, sous l’autorité directe de
l’ambassadeur, notre politique de coopération administrative, scientifique,
technique, linguistique et culturelle. Dirigeant une équipe de treize
personnes, il prépare les projets de coopération, définit la politique de
l’institut dont il ordonne les dépenses et suit la coopération européenne
et multilatérale en Croatie.
Familier du montage de projets de coopération bilatéraux (si possible dans des
pays candidats à l’adhésion européenne puisque la Croatie rejoindra dans
les prochains mois cette catégorie), le candidat devra bien maîtriser les procédures
de la Commission européenne avec laquelle il sera fréquemment en contact. Il
devra aussi avoir des notions de gestion pour assurer ses fonctions
d’ordonnateur du CCCL. Enfin, le candidat devra aussi avoir un goût prononcé
pour la communication. Une bonne pratique de l’anglais est indispensable. La
connaissance d’une langue slave (et bien entendu du croate) ou de l’allemand
serait un atout supplémentaire.
(IR 12)
3 A 011 FIDJI (Suva)
Le conseiller de coopération et d'action culturelle à Suva est
responsable de la définition du programme de coopération et de sa mise en
oeuvre, non seulement à Fidji, mais également dans les 6 autres pays de la
circonscription de cette ambassade (États Fédérés de Micronésie, Iles
Marshall, Tuvalu, Nauru, Kiribati et Tonga). En particulier, il s'attache à développer
les opérations favorables à une plus grande intégration des territoires français
du Pacifique dans leur environnement régional. De plus, il assure, en étroite
collaboration avec l'AFD, le suivi des projets du "Fonds Pacifique"
dans la région.
Une précédente expérience de dans le réseau est fortement souhaitable. La maîtrise
de l’anglais est exigée.
(IR 14)
3 A 012 GUINEE BISSAU (Bissau)
La fonction principale consiste à définir et coordonner la mise en
œuvre de la politique de coopération de la France en Guinée Bissau. Le
conseiller est aussi chargé d’apporter son appui à l’ambassadeur dans de
multiples tâches liées aux relations avec les autorités bissau-guinéennes et
les représentants de la société civile. Il doit aussi s’assurer de la cohérence
de ces actions avec celles menées par les autres intervenants dans le domaine
du développement. La situation particulièrement difficile que traverse le pays
depuis plusieurs années et les très faibles capacités administratives
nationales rendent la mise en œuvre de ces actions particulièrement difficile
pour l’ensemble des intervenants. Les effectifs limités de notre présence
sur place exigent du chef de SCAC une grande polyvalence et une bonne
connaissance pratique des outils financiers et administratifs de la coopération
(comptabilité, programmation, gestion du personnel etc..).
L’apprentissage du Portugais peut être effectué sur place mais une
connaissance préalable est très utile.
(IR 10)
3 A013 HONGRIE (Budapest)
Le conseiller de coopération et d'action culturelle assure la mise
en œuvre de la politique de coopération de l’ambassade sous l’autorité de
l’ambassadeur, le suivi de la coopération technique, administrative et
judiciaire, celui des programmes multilatéraux en liaison notamment avec
l’attaché de coopération technique, la gestion des grands dossiers -
lycée français de Budapest, MagyArt (l’année de la France en Hongrie en
2001), FranciArt (l’année de la France en Hongrie en 2003), coopération décentralisée
en liaison avec INFH (création des assises de coopération franco-hongroises en
octobre 2002), projet de création d’Université francophone -, et le suivi
des alliances françaises avec le délégué général. Directeur d’Institut
(ordonnateur et responsable de suivi de toutes les opérations culturelles et
linguistique), il assure la gestion du personnel, la restructuration des cours
opérée en 2002 et le suivi des travaux. (création d’un Centre Auto
apprentissage en 2001, d’un nouveau café : café Dumas avec terrasse en
2003, aménagement de la salle d’exposition en cours). Il sera également amené
à rechercher du mécénat.
Universitaire de formation, il devra bien connaître les procédures
administratives mais également le secteur de l’entreprise et du privé
(recherche de fonds très important). Sa réelle connaissance des pays d’Europe
centrale sera tout aussi utile que celle des langues suivantes : hongrois,
allemand, l’anglais étant obligatoire.
(IR 10)
3 A 014 ISRAEL (Tel-Aviv)
Chef du service de coopération et d’action culturelle, le
conseiller conduit et contrôle l’ensemble des activités dans tous les
domaines de sa compétence : culturel, audiovisuel, scientifique, éducatif,
technique, etc… Il a la tutelle des établissements du réseau culturel (4),
scolaire (1) et de recherche (1) qu’il anime. Il dirige le plus important
d’entre eux (Institut français de Tel-Aviv). Il met en œuvre les
orientations du Département et propose la politique de coopération culturelle,
scientifique et technique du poste. Il est l’interlocuteur des autorités israéliennes
en matière de culture, de science et d’éducation. En poste dans un pays à
fort développement culturel et scientifique, il doit disposer d’une solide
culture générale, d’une connaissance approfondie des procédures de négociation
et de programmation ainsi que d’une expérience préalable réussie à l’étranger.
Il parle, lit et écrit couramment l’anglais. Le contexte local et le rythme
de travail imposent d’avoir un sang-froid, une rapidité d’analyse et un équilibre
psychologique non négligeables.
(IR 10)
3 A 015 JAMAIQUE (Kingston)
Le conseiller assure la direction du service de coopération et
d’action culturelle, avec la double compétence sur la Jamaïque et les
Bahamas. Sous l’autorité directe de l’ambassadeur, il définit, au vu du
plan d’action de ce dernier et des priorités données par le Département,
les orientations du poste en matière de coopération technique, scientifique,
linguistique, universitaire et d’action culturelle, propose la programmation
annuelle, suit la mise œuvre des projets et organise leur évaluation. Il
coordonne par ailleurs les projets impliquant les alliances françaises de
Kingston et de Nassau (opération annuelle d’importance : salon "A
Touch of France" dans le cadre de conventions de partenariat), et travaille
en partenariat avec l’association des professeurs de français de la Jamaïque.
Il est l’interlocuteur privilégié des autorités locales dans les domaines
qui le concernent. Il est également l’interface entre les opérateurs
guadeloupéens et martiniquais, les partenaires jamaïcains potentiels et les
services français et européens qui ont la charge de gérer les fonds de coopération
disponibles pour la Caraïbe via les DFA. Il est également en contact régulier
avec le conseiller régional en poste à Port d’Espagne. Le COCAC a également
un rôle important à jouer en termes de relations publiques, notamment avec les
médias, et doit donc avoir une bonne maîtrise de l’anglais. Celle-ci sera
complétée par une bonne maîtrise de l’outil informatique.
(IR 14)
3 A 016 KAZAKHSTAN (Almaty)
Au sein de l’Ambassade, le SCAC occupe une place importante par
l’étendue des domaines qu’il gère : la culture (cinéma, audiovisuel,
journalisme, domaines artistiques, livre et médiathèques, politique pour le
français), les sciences et techniques (y compris politique agricole, coopération
police, coopération mines, pétrole, coopération administrative, etc.). Le
conseiller de coopération et d'action culturelle est responsable de la
politique du service et de son fonctionnement administratif et financier. Il
doit donc savoir gérer son personnel et son service, faire preuve d’énergie
et avoir le sens des relations humaines. En raison de la diversité des
dossiers, le candidat devrait posséder une bonne culture générale (culture,
science et technique), ou, au moins éprouver un intérêt pour tous les
domaines. Il est, en outre, responsable des mêmes tâches au Kirghizstan où il
dispose d’un assistant technique.
La connaissance du russe est obligatoire, (à moins que le candidat ne possède
la langue kazakhe) sous peine de paralysie totale (les partenaires très
nombreux dans les domaines scientifiques et techniques n’ont qu’une
connaissance très imparfaite de l’anglais). Une bonne compréhension de
l’anglais est utile (programmes européens). Le poste ne dispose pas de centre
culturel ou d’Alliance française. Le SCAC gère donc tous les dossiers
habituellement attribués à ces "services extérieurs" en mettant
totalement l’accent sur le développement des institutions partenaires
locales.
(IR 14)
3 A 017 KENYA (Nairobi)
Chef du service de coopération et d’action culturelle au sein de
l’ambassade de France au Kenya, il est responsable de la mise en œuvre des
actions de coopération et actions culturelles au Kenya. Ce pays anglophone d’Afrique
de l’Est, intégré dans la "zone de solidarité prioritaire" de
notre coopération depuis 1998, bénéficie de projets du Fonds de Solidarité
Prioritaire. Les priorités d’action définies dans un "document
stratégique pays" concernent le secteur de l’eau et les secteurs
sociaux. Un fonds social de développement est en place. Un centre culturel très
dynamique, un bureau linguistique et 2 alliances françaises répondent à la
demande très forte de nos partenaires kenyans dans les domaines culturel et
acquisition de la langue française. Enfin le Kenya abrite le siège régional
Afrique de l’Est de l’Institut français de recherche en Afrique (IFRA) et
un établissement d’enseignement français de la maternelle à la terminale,
institutions sous tutelle du SCAC. De réelles capacités d’écoute des
administrations et des associations et ONG, de coordination et de management
d’équipes diversifiées sont demandées. Une compétence et une bonne expérience
du développement sont indispensables.
De formation supérieure, technique ou généraliste avec spécialisation
souhaitée sur les problèmes du développement, il aura une bonne compétence
et expérience en comptabilité publique et gestion de projets, en
identification et management de projets du FSP. Il parlera anglais
couramment.
(IR 12)
3 A 018 KOWEIT (Koweït)
Au sein d’une petite structure, ses fonctions sont nombreuses et
diversifiées, nécessitant inventivité, dynamisme et polyvalence. L’éventail
des domaines d’intervention est large : linguistique, éducatif,
scientifique, technique et culturel. Une expérience administrative assurée
serait utile, notamment pour suivre la gestion d’un établissement français
à l’étranger (700 élèves). La politique du poste étant basée sur le
partenariat, le goût et le sens du contact ainsi qu’une bonne aptitude à la
négociation sont essentiels. La pratique courante de l’anglais écrit et
surtout oral est indispensable. La connaissance de l’arabe n’est pas
indispensable mais elle constituerait un plus.
(IR 14)
3 A 019 LUXEMBOURG (Luxembourg)
Sous l'autorité directe de l’ambassadeur, le conseiller de coopération
et d'action culturelle est responsable de la détermination et de la mise en
oeuvre de la coopération culturelle, scientifique, linguistique et éducative
avec le Luxembourg. Il assure la direction du centre culturel français
(finances / personnel / programmation culturelle / fonctionnement du centre de
ressources et du site Internet) et le suivi du fonctionnement (gestion des
projets) de l’association Victor Hugo en liaison étroite avec son président
(association de 35 entreprises mécènes).
Le candidat aura une expérience de l’action culturelle, fera preuve d'intérêt
pour l’informatique et Internet, sera intéressé à enrichir les partenariats
de l'ambassade avec le monde des entreprises et devra faire preuve d'une grande
disponibilité. Une connaissance de l’allemand est souhaitable.
(IR 14)
3 A 020 MADAGASCAR (Tananarive)
Le conseiller de coopération et d’action culturelle assure l’analyse
de la situation du développement économique et social du pays, l’élaboration
de la stratégie d’aide française et, pour la partie française, la
coordination des aides extérieures multilatérales et bilatérales, le suivi
des engagements de la commission mixte, la mise en œuvre de l’aide française
sur don, de la programmation, du suivi et de l’évaluation de cette aide,
l’animation et la coordination de l’assistance technique française et des
actions de coopération décentralisée et/ou non gouvernementale, les opérations
de diffusion culturelle et d’appui à la francophonie, le suivi de la
scolarisation des enfants français.
Cadre A expérimenté, rompu aux questions du développement, ayant l’expérience
de la gestion des fonds publics français et européens, la capacité d’animer
des équipes très diverses, de négocier avec les partenaires nationaux, bilatéraux
et multilatéraux. La maîtrise de l’outil informatique nécessaire.
(IR 6)
3 A 021 MALAISIE
(Kuala-Lumpur)
Placé sous l'autorité directe de l'ambassadeur, le conseiller, en
raison de la taille du service qu'il dirige, est amené à intervenir en
permanence dans tous les domaines relevant de la coopération et de l'action
culturelle, ce qui implique polyvalence et disponibilité. Son activité est
cependant principalement centrée autour de programmes de coopération qu'il
initie et met en œuvre et qui relèvent de l'enseignement supérieur et des
secteurs des technologies de l'information et de la communication et des
biotechnologies. Cette orientation correspond aux priorités de la Malaisie qui
fonde son développement économique sur la formation initiale et continue de sa
population et sur l'acquisition et la maîtrise des nouvelles technologies. Il
intervient, par ailleurs, dans la promotion de la langue et de la culture française
en Malaisie et participe étroitement aux activités du lycée français de
Kuala Lumpur qui a lancé un projet de construction d'un nouvel établissement
et des deux Alliances françaises du pays.
Le candidat devra posséder une réelle expérience du réseau de coopération
et d’action culturelle et de son fonctionnement. De formation universitaire,
technique par exemple, il devra faire preuve d’une grande capacité de travail
et d’un sens des relations humaines. Une parfaite maîtrise de la langue
anglaise et de l’outil informatique est indispensable.
(IR 14)
3 A 022 MALTE (La Valette)
Le conseiller de coopération et d’action culturelle est également
directeur de l’Alliance française de Malte. Il est responsable de la
programmation, de la promotion du français à tous les niveaux , de
l’action artistique et culturelle, de la coopération administrative et
technique dans la perspective de l’entrée de Malte dans l’Union Européenne,
de la coopération universitaire et de la liaison avec le service de presse. A
l’Alliance française de Malte, il est chargé de la direction, de toutes les
tâches budgétaires, administratives, pédagogiques et culturelles.
Une solide expérience de l’administration, de la gestion d’un poste
culturel et d’une Alliance française ou d’un institut sont nécessaires
pour mener à bien les nombreuses tâches de coopération administrative,
scientifique et culturelle, ainsi qu’une grande adaptabilité et une totale
disponibilité. De formation universitaire, il devra avoir très bon niveau en
anglais, une des deux langues officielles et maîtriser l’outil
informatique.
(IR 14)
3 A 023 MAROC (Rabat)
Le conseiller de coopération et d’action culturelle conduit
l’action de coopération du SCAC de Rabat qui gère l’action bilatérale de
coopération culturelle, éducative, scientifique et technique, encadrée par la
convention de coopération franco-marocaine. Cette action, étroitement coordonnée
avec la mission économique et l’AFD pour ce qui concerne l’appui au développement
du Maroc, est également de plus en plus concertée avec la délégation de l’U.E.
et les bilatéraux européens, ainsi qu’avec l’ensemble des multilatéraux.
La spécificité de ce poste tient à l’animation des deux grands réseaux
d’enseignement français (AEFE, mission laïque, établissements homologués)
et des établissements culturels, exigeant un investissement direct et constant
du conseiller. La très forte sensibilité du réseau scolaire au Maroc suppose
une bonne appréhension des questions éducatives. L’évolution du réseau
culturel et son intégration à l’action de coopération sur l’ensemble du
pays en font également un sujet d’attention directe du chef de service.
Enfin, la mise en œuvre de l’accord d’association du Maroc avec l’U.E.
guide nos priorités de coopération vers la mise à niveau économique et
sociale du pays en veillant à conserver à la France toute son influence
notamment dans la relation universitaire et de recherche, la gouvernance et les
réformes administratives, la décentralisation, la relation à la société
civile. Bien assisté pour la gestion de l’ensemble, le poste exige toutefois
un important investissement dans la gestion administrative, budgétaire et
humaine, ainsi qu’une forte activité de représentation, à Rabat et en régions.
Compétences souhaitées : arabe (si possible) ; informatique courante ;
bonne connaissance des outils de gestion (titre IV, FSP).
(IR 6)
3 A 024 NIGER (Niamey)
Le conseiller de coopération et d’action culturelle est le
responsable du service de coopération et d’action culturelle dont relèvent
les personnels d’assistance technique, du centre culturel franco-nigérien et
du lycée français. A ce titre, il assure la coordination de la mise en œuvre
de la politique de coopération. L’exercice de la fonction nécessite une
bonne connaissance des politiques de coopération et de leurs mécanismes, ainsi
que de la gestion administrative et financière. Par ailleurs, il demande à la
fois, d’une part, le sens des responsabilités et des capacités d’écoute
et de dialogue, d’autre part, rigueur et souplesse. Appelé à suivre
l’ensemble des secteurs d’intervention de notre coopération (développement
social, culture, décentralisation, économie et finances, éducation, formation
professionnelle, justice, santé, secteur privé, tourisme…..), des capacités
d’adaptation et de coordination, et une ouverture d’esprit sont enfin
indispensables.
De formation universitaire, en droit, en sciences politiques ou en économie par
exemple, le candidat pourra faire valoir une expérience professionnelle en matière
de coopération qui, sans être indispensable, serait très utile.
(IR 9)
3 A 025 NIGERIA (Abuja)
Chef du service de coopération et d’action culturelle dans le plus
grand pays d’Afrique de l’ouest, siège de la CEDEAO, entré depuis 1999
dans la ZSP. La coopération française avec le Nigeria demeure axée sur son
important réseau culturel et linguistique, mais devient progressivement un
partenaire du développement. Le conseiller, outre son rôle de conception, de
coordination et de veille, assure la tutelle ou le suivi d’écoles françaises,
alliances françaises, centre culturel, centres franco-nigérians de formation.
Il gère des crédits de titre IV et des projets FSP dont il suit la mise en
oeuvre. Il suit les aspects économiques et culturels de l’intégration régionale.
Il est amené à traiter aussi bien des dossiers culturels que ceux de l’APD,
à maîtriser l’ensemble des procédures de la coopération française, à peu
près toutes utilisées au Nigeria. Il encadre une équipe d’une trentaine
d’agents (coopérants compris) répartie sur de nombreux sites, dialogue avec
l’administration nigériane à haut niveau, comme avec la CEDEAO, les milieux
d’affaires et les agences d’aide. Il effectue des déplacements relativement
fréquents dans le pays.
Bénéficiant d’une bonne expérience de la coopération internationale, il
est capable de construire et mettre en œuvre des projets dans un environnement
difficile. De formation supérieure, doté d’une bonne expérience de la coopération
internationale, et des compétences lui permettant d’aborder aussi bien les
domaines économiques que culturels, il est familier des procédures du Département
et, si possible, de celles de l’Education nationale. La maîtrise de l ‘anglais
oral et écrit est indispensable ainsi que celle des outils logiciels de
base.
(IR 10)
3 A 026 PARAGUAY (Assomption)
Chargé de l'ensemble des relations de coopération culturelle,
scientifique et technique, le candidat devra faire preuve de polyvalence et posséder
un excellent sens de l'organisation et des relations humaines. Le développement
de la coopération universitaire et la promotion des études supérieures en
France étant l'une des priorités du poste, il devra avoir une bonne
connaissance du système d'enseignement supérieur et de recherche français.
D'autre part, il devra avoir une expérience confirmée dans le domaine de la
coopération multilatérale, notamment européenne (participation à
l'identification des projets, recherche de projets de coopération bi-multi,
contrôle des objectifs). Il assurera la tutelle du collège français et
coordonnera l'action de l'Alliance française avec celle du service culturel.
Chargé de l'animation de l'ensemble de la coopération, le candidat, ayant une
bonne connaissance des mécanismes du Département, devra avoir un profil
polyvalent et un goût prononcé du terrain. Une très bonne maîtrise de la
langue espagnole et de bonnes connaissances en anglais (suivi des questions
multilatérales) sont indispensables.
(IR 12)
3 A 027 PAYS-BAS (La Haye)
Le conseiller de coopération et d’action culturelle a une triple tâche :
une mission proprement politique de conseil de l’ambassadeur dans les domaines
qui relèvent de sa compétence, une mission d’impulsion stratégique, de
coordination administrative et budgétaire du réseau culturel français aux
Pays-Bas, enfin une mission d’inspection académique à l’égard du lycée
français de La Haye. Il doit à la fois être tourné vers la culture et la
société néerlandaises, et avoir une bonne expérience de l’administration
française. Polyvalent par définition, il doit pouvoir s’investir dans les
domaines privilégiés de coopération du poste des Pays-Bas : enseignement
supérieur et recherche, soutien à la langue française dans le système éducatif,
échanges intellectuels et notamment littéraires, échanges artistiques orientés
vers le domaine visuel et le contemporain. La coordination du réseau culturel
s’applique non seulement à l’Institut français des Pays-Bas (deux
implantations), mais aussi aux relations avec les Alliances françaises, qui
constituent elles-mêmes un réseau de 34 comités locaux.
Devant diriger des agents dont plusieurs sont des universitaires, le conseiller
devrait posséder lui-même, au moins, une formation de type agrégation, DEA ou
tout niveau comparable. L’anglais est la langue véhiculaire des contacts
internationaux aux Pays-Bas, mais une bonne connaissance de la culture et de la
langue néerlandaises constitue un atout indéniable et s’inscrirait dans une
tradition développée par le poste depuis dix ans environ. Très bonnes qualités
relationnelles indispensables.
(IR 10)
3 A 028 PHILIPPINES (Manille)
Le conseiller de coopération et d’action culturelle a en charge la
définition et la gestion des actions de coopération culturelle et artistique,
éducative et universitaire, scientifique et de recherche, technique et
institutionnelle, audiovisuelle ainsi que dans le domaine des nouvelles
technologies de l'information et de la communication (actualisation régulière
du site Internet "pilote" de l'Ambassade, comprise ). S’y ajoutent,
la coordination de l’action de l’Alliance française de Manille avec son
service ainsi que le suivi des activités de l’Ecole Française de Manille et
du site EuroCampus, où est accueilli cet établissement, aux côtés de l’Ecole
Allemande. Le cas échéant, en étroite relation avec la mission économique,
il recherche activement des financements tiers pour ses propres actions, auprès
des instances régionales ou multilatérales présentes aux Philippines, avec
lesquelles il entretient une fonction de veille au profit de nos opérateurs,
contractants potentiels. En tout état de cause, ces bailleurs de fonds devront
constituer à l'avenir, la source majeure du financement des actions initiées
par le poste, notamment dans les secteurs universitaires, scientifiques et
techniques. Le bon exercice des multiples fonctions qui incombent, de fait, au
conseiller, requiert fortement conscience des responsabilités induites et
esprit d’initiative, toujours en éveil, sens aigu des relations sociales et
de la gestion des ressources humaines, anticipation et rigueur, affirmées sans
relâche, en tous secteurs confondus, mais surtout, disponibilité.
Il parlera couramment anglais.
(IR 12)
3 A 029 ROUMANIE (Bucarest)
Sous l’autorité de l’ambassadeur, le COCAC définit les
orientations de la programmation des crédits d’aide gérés par le poste et
supervise l’exécution de cette programmation. Il exerce une responsabilité
analogue pour plusieurs autres types de programmes d’aide (COCOP, coopération
décentralisée, projets menés par des ONG).
En tant que directeur de l’Institut Français de Bucarest, il est en charge de
la définition des projets culturels menés par l’Institut et de la gestion de
ses différentes activités.
(IR 10)
3 A 031 SERBIE-et-MONTENEGRO (Belgrade)
Sous l'autorité de l’ambassadeur, le conseiller de coopération et
d’action culturel aura la charge de définir et d’animer la politique de
coopération du poste dans les domaines linguistique, scientifique,
universitaire, technique, administratif, culturel et audiovisuel. Il assurera
notamment la mise en oeuvre de la programmation du poste ainsi que celle des FSP
exceptionnels décidés en faveur de la Serbie-et-Monténégro. Il travaillera
en liaison avec les différents attachés dont celui pour le Monténégro. En
tant que Directeur du Centre culturel français de Belgrade, il proposera – en
étroite concertation avec l’ambassade - une programmation artistique destinée
à valoriser la création artistique française dans tous les domaines, musique,
spectacle vivant, livre, cinéma, arts plastiques, en s’efforçant d’équilibrer
les grandes références traditionnelles constitutives du patrimoine national et
la création la plus contemporaine. Il veillera également à la bonne
organisation et à l’animation de la médiathèque et au développement
d’actions structurées en province. Enfin, il assurera le suivi des activités
de l’école française de Belgrade (250 élèves).
Le poste à pourvoir implique une gamme complète de compétences, une bonne
connaissance des mécanismes de la coopération française (notamment des FSP),
une grande disponibilité et une capacité d’organisation et de suivi
d’activités dans des domaines extrêmement différents, un sens du travail en
équipe, une bonne capacité relationnelle pour permettre l’interface avec les
autres services et les autres organismes de coopération (Union européenne,
autres Ambassades, autres Centres culturels), une capacité de dialogue avec les
autorités locales (anglais exigé, serbe souhaité), enfin une bonne
connaissance des outils informatiques, le poste travaillant en réseau.
(IR 12)
3 A 032 THAILANDE (Bangkok)
Le conseiller a un rôle de coordination des différents secteurs, éducatif,
coopération scientifique et technique (dominante), action culturelle et
audiovisuelle. Il devra avoir une expérience du réseau, le sens des priorités
et l'esprit de synthèse. La connaissance de la langue anglaise est
requise.
(IR 10)
3 A 033 TUNISIE (Tunis)
Le conseiller de coopération et d’action culturelle, à la tête
du service éponyme de l’ambassade, organise sous la responsabilité de
l’ambassadeur, le bon emploi des crédits d’intervention et des moyens du
FSP dans tous les secteurs d’application de la coopération bilatérale. En
particulier, il s’assure que le partenariat franco-tunisien ne s’écarte pas
du cadre des axes prioritaires qui ont été déterminés à la commission mixte
de janvier 2002. Il cherche également à accroître les synergies entre les
différentes composantes de la coopération bilatérale, et notamment l’AFD,
et les autres bailleurs de fonds bilatéraux ou multilatéraux actifs en
Tunisie. Conseiller de l’ambassadeur, le COCAC veille à l’information de ce
dernier sur toutes les questions relevant de ses attributions et susceptibles
d’affecter les relations franco-tunisiennes, la vie de la communauté française
ou l’image de notre représentation en Tunisie. Il veille également à la
mise en œuvre des directives de l’ambassadeur, qu’elles concernent
l’ensemble des services de l’ambassade ou qu’elles soient spécifiquement
destinées à nos établissements culturels ou d’éducation. Également
directeur de l’Institut français de coopération, le COCAC s’attache à
garantir la cohésion et l’efficacité de cet établissement doté de
l’autonomie financière, en encourageant, chaque fois que possible, les
synergies entres ses différents secteurs d’activité et en recherchant les
mesures de rationalisation que cet outil autorise en termes de gestion.
Ordonnateur principal du budget de l’établissement, il assure en outre au
premier chef la représentation extérieure et les relations publiques de l’établissement.
Parmi ses interlocuteurs tunisiens réguliers figurent les principaux acteurs de
la vie culturelle locale, les responsables des institutions universitaires et de
recherche et les responsables des administrations techniques bénéficiaires de
nos actions de coopération. Il convient d’ajouter les représentants de la
communauté scolaire des établissements d’enseignement français en Tunisie
ainsi que les experts ou les personnalités de notre pays actives dans notre
dispositif de coopération.
Ce poste nécessite de solides compétences en gestion administrative et financière,
une bonne connaissance des outils de coopération en ZSP et notamment du FSP,
une expérience avérée en matière d’encadrement d’un service aux compétences
variées et aux effectifs nombreux. La maîtrise de la langue arabe n’est pas
indispensable, mais représente un avantage.
(IR 8)
3 A 034 TURMENISTAN (Ashkhabad)
Chef du service de coopération et d’action culturelle et directeur
d’un établissement culturel à autonomie financière où travaillent sept
agents, le conseiller en assure, sous l’autorité directe de l’ambassadeur,
la gestion administrative, technique et financière, à savoir : la
conception de projets de coopération culturelle, scientifique, technique,
linguistique et artistique, l’élaboration de la programmation de ces projets,
la mise en œuvre avec les partenaires locaux des actions approuvées et la
gestion des crédits alloués, la direction et l’animation du centre culturel,
l’étude et l’élaboration de projets d’envergure qui nécessitent des
fonds extérieurs aux crédits d’intervention, le développement des contacts
avec les missions diplomatiques étrangères (notamment les pays membres de l’Union
Européenne ), la recherche de partenariats et de financements susceptibles de
venir en appui aux actions du service (sociétés françaises présentes dans le
pays) et le suivi des projets TACIS impliquant directement des structures françaises.
Dans ce poste où il faut assumer seul la gestion de tout un service et diriger
de surcroît un établissement culturel doté de l’autonomie financière,
l’agent doit être extrêmement polyvalent et capable de concevoir,
d’initier, d’évaluer des actions dans tous les domaines de la coopération
culturelle, en privilégiant toutefois, compte tenu des besoins, les actions
linguistiques et artistiques. Personne de dialogue et à l’écoute d’autres
cultures, le candidat devra faire preuve de qualités d’organisation, de
disponibilité, de persévérance et d’adaptabilité. Il devra en outre avoir
une très bonne maîtrise du russe ou du turc, de l’informatique et une bonne
connaissance du fonctionnement des différentes structures du ministère des
Affaires étrangères. Une expérience dans le multilatéral en C.E.I. serait un
atout supplémentaire.
(IR 14)
3 A 035 TURQUIE (Ankara)
Définition et suivi, sous l’autorité de l’Ambassadeur, de la
politique culturelle et de coopération. Coordination et contrôle des établissements
à autonomie financière (MICEL, 3 CCCL et un centre de recherche). Suivi de la
gestion des deux lycées français d’Ankara et d’Istanbul et forte
implication dans les deux projets immobiliers. Liaison avec les autres services
de l’Ambassade. Suivi de la coopération institutionnelle liée à la
candidature de la Turquie à l’Union européenne, en liaison avec la Délégation
de la Commission européenne. Contacts avec les interlocuteurs turcs et français
de haut niveau et préparation de notes de fond sur la Turquie dans les domaines
de compétence du service. Compte tenu de la spécificité du poste, le
titulaire devra avoir une solide expérience de la gestion administrative ainsi
que de la gestion des personnels au titre de directeur de la MICEL (130
enseignants). Il lui appartiendra également d’exercer les fonctions
d’attaché culturel.
Une formation de haut niveau et une expérience préalable dans des fonctions
analogues sont indispensables, le postulant devant être à même de superviser
l’ensemble des secteurs de sa compétence (universitaire et recherche, éducatif,
coopération administrative, culturel, etc.). Une très bonne expérience de la
gestion est nécessaire dans la mesure où le service exerce une tutelle plus ou
moins directe sur plus d’une quinzaine d’établissements culturels,
scolaires et universitaires. Une grande mobilité est enfin attendue :
l’intéressé aura à se rendre très régulièrement à Istanbul et devra
veiller à couvrir le pays. L’anglais est indispensable, et le turc souhaité
pour travailler efficacement.
(IR 9)
3 A 036 UKRAINE (Kiev)
Le conseiller de coopération et d’action culturelle est chargé,
sous l’autorité de l’ambassadeur, de la définition et de la mise en œuvre
de la politique de coopération dans les domaines culturel, linguistique,
universitaire, scientifique et audiovisuel, ainsi qu’en matière
d’assistance technique. Il anime et coordonne un réseau composé de
l’institut français et de cinq implantations régionales, ainsi que d’un
centre de coopération universitaire à Kiev. Il exerce la tutelle de l’école
française de Kiev. Le conseiller entretient des relations étroites et régulières
avec les autorités et les institutions locales. En matière d’assistance
technique, il veille à l’articulation des projets bilatéraux avec ceux des
bailleurs de fonds internationaux et de la Commission Européenne. Une bonne
connaissance de l’ukrainien ou du russe est indispensable.
(IR 12)
3 A 037 ZAMBIE (Lusaka)
Le conseiller de coopération et d’action culturelle posté à
Lusaka est compétent pour la Zambie et pour le Malawi. Il conçoit également
et met en œuvre la programmation du Comesa, organisme de coopération régionale.
Outre le suivi et la gestion de la programmation, il est amené à traiter
l’ensemble des projets de coopération. Il est secondé par un(e) attaché(e)
pour le français dont il définit et supervise les tâches. Il supervise également
l’Alliance française de Lusaka, l’école française de Lusaka et le centre
culturel et de coopération linguistique de Blantyre (Malawi). Le conseiller
assure le suivi des projets relatifs à la lutte contre le sida, à la situation
alimentaire ainsi que des relations avec la commission européenne. Il doit également
assurer la fonction d’attaché humanitaire. Il est souhaitable que le candidat
ait une formation en français langue étrangère. Il doit posséder une solide
expérience dans le domaine administratif (gestion de personnel, procédures
budgétaires, capacité de rédaction...) Il devra faire preuve de goût les
relations publiques et la négociation. Une très bonne connaissance de la
langue anglaise est indispensable (lue, écrite, parlée), ainsi que la maîtrise
des outils informatiques. Il devra faire preuve de grandes capacités
d’adaptation et de ténacité pour négocier et mettre en œuvre les projets
de coopération.
(IR 14)
3 A 038 ZIMBABWE (Harare)
Il assure toutes les tâches inhérentes à la fonction de conseiller
de coopération, suit tous les dossiers de coopération technique, et effectue
le contrôle de toutes les tâches administratives et de gestion. Ce poste
demande une attention et un contrôle de tous les instants, tous les dossiers
devant à l’arrivée et au départ être traités personnellement par le chef
de service. Il fait appel au sens de l’organisation, de la communication et à
l’ouverture d’esprit pour travailler avec un personnel jeune (moyenne d’âge
25 ans) et inexpérimenté.
Ce poste convient à un agent expérimenté, ayant une très bonne connaissance
de la langue anglaise (lue- parlée- écrite) et maîtrisant l’outil
bureautique.
(IR 14)
http://www.diplomatie.gouv.fr/emplois/cooperation/scac/conseiller_coop.html