Ce plan dont voici un résumé fait suite à l’audit de fonctionnement de la fédération réalisé l’an dernier : il s’agit de mieux organiser les activités, de développer les forces et de corriger les faiblesses.
Deux grands axes structurent ce plan de développement : 1) Professionnaliser et dynamiser les association ; 2) Apporter un soutien aux professeurs de français.
Comment ?
optimiser le fonctionnement de la FIPF : en réformant sa gouvernance avec un texte de référence pour cette gouvernance, des statuts évoluant vers la mention « d’utilité publique », des lettres de mission pour les vice-présidents.
optimiser le budget est une autre nécessité forte : il faut multiplier les sources de financement et développer des événements pour lever des fonds.
améliorer le fonctionnement de l’équipe et développer l’esprit d ‘équipe est, de même, un fait dont l’ensemble de la FIPF a conscience depuis longtemps : il faut poursuivre.
optimiser le fonctionnement des associations : en formant les cadres associatifs à la gestion d’une association, à la gestion d’une équipe, et en contribuant à améliorer la mise en valeur desdites associations ;
doter les associations d’outils de gestion de projets : en formant leurs cadres à la gestion de projets et à la gestion de partenariats locaux, mais aussi internationaux ;
optimiser la communication des associations : avec le portail de la FIPF, en formant les cadres associatifs à mieux communiquer dans leur association et avec autrui (ensemble des professeurs, et autres associations) mais aussi en faisant vivre les associations en réseau, notamment par le biais de la visioconférence ;
aider les associations à acquérir une expertise dans le domaine du français : avec un fonds documentaire de qualité pour chaque association – et notamment la gratuité du Français dans le monde ; avec la formation de bibliothécaires ; en aidant les associations à acquérir une expertise dans le domaine du français ; en développant la recherche et la recherche-action (création d’équipes de recherche et d’espaces de publication.
enfin, il apparaît utile d’ouvrir la FIPF à d’autres associations, liées à l’enseignement primaire, secondaire, public comme privé et aux universités.
de plusieurs manières…
en leur apportant des ressources pédagogiques : fiches pédagogiques, mais aussi ouvrages de référence mis en ligne, liens gratuits, bibliographie et sitographie ; ateliers d’écriture et mutualisation d’expériences d’enseignement ; veille technologique sur l’ensemble du français.
en aidant les professeurs dans leurs classe : c’est, par exemple, le projet FADOM, présenté sur le site fipf.org ; ou le site d’Alain Hoffman, au Luxembourg, www.myschool.org
en créant un CDI, centre de documentation et d’information, dans le local parisien de la FIPF ;
en soutenant la formation des professeurs de français, que ce soit formation initiale (qui peut être diplômante à distance ou délocalisée) ou formation continue en didactique du français, en TICE, technologies de l’information et de la communication…
Ce plan réussira avec tous les professeurs. Certains d’entre eux évoquent ce qui leur semble important : différencier le calendrier de réalisation de ce plan selon les actions ; lier le français aux autres langues, trouver des partenaires pour les objectifs communs et le budget ; et, du côté des structures de la FIPF, donner de la visibilité à l’action des commissions ainsi qu’à leurs relations avec le CA et bien expliciter le rôle des commissions.